Aucun débutant ne sait comment s’y prendre pour investir.
Et pourtant, nombreux sont ceux qui pensent avoir l’avantage sur le marché. Je ne sais pas pourquoi. Lorsque j’ai commencé à investir, j’étais persuadé d’avoir un avantage également.
J’étais stupide.
En 1998, j’ai appelé mon courtier et lui ai dit : « Achetez-moi du Intel. » Il l’a fait.
Trente minutes plus tard, je le rappelais pour lui demander de vendre. J’ai empoché 1 000 $.
Dès lors, j’étais cuit. Mais il faut bien écraser les raisins avant d’en faire du vin.
J’ai immédiatement pensé que j’étais « malin ». Et pourquoi ne l’aurais-je pas pensé ? Je venais de me faire 1 000 $ en une demi-heure !
Je savais tout ce qu’il y avait à savoir sur les technologies. J’avais créé et vendu une société Internet. J’étais persuadé de pouvoir déceler les valeurs internet porteuses mieux que quiconque.
Les gens m’abordaient dans la rue pour me demander des conseils en investissement. Je devais donner l’impression de maîtriser les subtilités de l’investissement.
Puis, j’ai commencé à investir dans des entreprises cotées en Bourse (uniquement des sociétés Internet). J’ai acheté de plus en plus d’actions et j’ai eu recours à l’effet de levier.
Jusqu’à ce moment, je menais une vie heureuse. (J’étais plus heureux quand j’étais fauché. Je travaillais toute la journée et je jouais aux échecs avec mes amis toute la nuit.)
Puis, j’ai vendu une entreprise, acheté une maison, endossé des responsabilités et mon égo fut ma malédiction. J’avais un égo assez boursouflé pour penser que j’étais naturellement doué d’une compétence, sans avoir à consacrer une seule seconde à son développement.
La capacité à investir est une compétence très difficile à acquérir. Le talent n’y joue aucun rôle. Personne ne naît avec une partie de son cerveau prête à investir comme Warren Buffett.
La suite de mon histoire va peut-être vous sembler familière. Dans les années qui ont suivi, j’ai tout perdu.
Les gens me demandent : « Comment avez-vous pu tout perdre ? » Ils veulent qu’on leur parle de drogues, de prostituées, de jets privés, etc.
Non. J’étais le loser dans toute sa splendeur. J’ai perdu tout ce que j’avais en restant assis derrière mon bureau, persuadé que j’étais plus intelligent que les autres.
J’avais besoin de prendre du recul.
Se procurer un véritable avantage sur les concurrents
Il y a environ 100 millions de personnes qui investissent dans le monde.
Vous devez travailler dur pour les battre.
Et parmi ces 100 millions de personnes figurent des gens comme Warren Buffett, Carl Icahn, des gens qui ont passé 50 ans de leur vie à acquérir cette capacité à investir et prendre des milliards de dollars au marché.
Je dis « prendre » car une partie de l’argent capté appartenait à quelqu’un d’autre en premier lieu. Il ne faut pas oublier qu’investir est un jeu à somme nulle : si vous gagnez, quelqu’un perd, et si vous perdez, quelqu’un gagne.
Pour dire les choses autrement, chaque investissement est un pari et chaque pari a deux faces. Si vous ne possédez les compétences que doit posséder un bon investisseur, les chances sont contre vous.
J’ai donc commencé à comprendre ce qu’étaient ces compétences. Je voulais vraiment devenir un investisseur prospère.
C’est devenu mon obsession. J’ai étudié l’investissement pendant près de 14 heures par jour. Je n’avais rien d’autre à faire.
Ce que j’ai appris m’a conféré un avantage sur les autres investisseurs.
Stratégies du top 1%
L’univers d’investissement n’a jamais été aussi intéressant qu’à l’heure actuelle.
Je demandais récemment au directeur financier d’une grande banque d’investissement ce qui le poussait à veiller la nuit.
Il m’a répondu qu’il s’inquiétait de voir des investisseurs injecter aveuglément des sommes considérables dans des fonds indiciels cotés (« exchange-traded funds » ou « ETF » en anglais).
Pour information, les ETF sont des fonds qui répliquent des indices actions, des matières premières, des obligations ou un panier de titres. Pour ainsi dire, lorsque vous investissez dans un ETF, vous achetez le marché dans son ensemble en une seule fois.
Si le marché baisse, les investisseurs en ETF vendent tous les titres du marché. Si le marché progresse, ils achètent encore plus de titres.
D’après l’ami qui travaille pour la grande banque d’investissement :
« Il y a dix ans, l’encours du marché des ETF était de 200 milliards de dollars seulement. Il s’élève désormais à plus de 1 500 milliards de dollars. Cela signifie que si des titres commencent à chuter en Bourse, tous les titres dévisseront, les bonnes entreprises comme les mauvaises, ce qui pourrait provoquer une spirale baissière fatale. »
C’est quelque chose que les banques ont du mal à gérer et c’est précisément ce qui inquiète mon ami. Cela étant, il m’a expliqué que les investisseurs particuliers pouvaient utiliser ces craintes et ce risque à leur avantage.
La raison étant que les investisseurs particuliers sont plus réactifs. Ils peuvent acheter et vendre plus rapidement que les grandes entreprises. Ils peuvent également acheter des titres de petites entreprises susceptibles d’offrir des rendements plus élevés, même s’il faut gérer les risques en misant moins.
Les grandes entreprises n’ont pas ce luxe. Elles misent des sommes importantes pour des clients fortunés et peuvent uniquement investir dans des valeurs sûres.
J’évoque ce point pour une raison importante : la plupart des investisseurs n’auront jamais l’occasion d’avoir ce genre de conversation avec l’élite de Wall Street.
Dès lors, comment peuvent-ils déceler ces opportunités ?
Je connais des dizaines de gérants de hedge funds, rencontrés lorsque je travaillais dans le secteur. Je connais également de nombreux investisseurs célèbres grâce à mes expériences en tant qu’entrepreneur, investisseur professionnel et auteur.
Nous sommes peu nombreux à avoir créé une entreprise, investi judicieusement et écrit abondamment sur les marchés.
Pour avoir une idée du réseau que je me suis constitué, il suffit de regarder les invités que j’ai reçus dans le cadre de mon podcast. La plupart des gens avec qui je discute dans The James Altucher Show sont des amis proches.
J’ai discuté avec des entrepreneurs et des investisseurs comme Mark Cuban, Arianna Huffington, Peter Thiel, Ray Dalio, Howard Marks…
Je recevais Eric Schmidt, l’ancien PDG de Google, il y a quelques jours de cela. Et comme j’ai fait plus de 400 podcasts, la liste est bien plus longue.
Choisissez-vous pour constituer un patrimoine
Voici une autre question que l’on me pose souvent : « Si vous en savez autant que ça, pourquoi partager vos connaissances ? »
La réponse est simple.
J’ai passé des années à vivre à l’agonie, sans argent. J’ai détesté cette période. Il s’agit de la pire période de ma vie. Je me demandais comment j’allais payer mes factures, pourvoir aux besoins de ma famille et aiguiser mes compétences d’investisseur pour obtenir la liberté financière.
Bien entendu, la liberté ne se résume pas à l’argent. La liberté consiste à pouvoir prendre chaque jour des décisions qui expriment VOS choix et non pas ceux de quelqu’un d’autre qui vous dirait quoi faire.
La liberté, c’est la capacité d’explorer des domaines de la vie qui vous intéressent, sans souffrir de l’anxiété qui ronge tant de gens inquiets de ne pas pouvoir payer leurs factures.
Cela fait maintenant 16 ans que j’écris sur l’investissement. Et j’ai l’intention de continuer jusqu’à mon dernier souffle.
Cela m’a apporté la sécurité financière à laquelle j’aspirais lorsque j’ai passé ce premier coup de fil à mon courtier en 1998 pour acheter des actions Intel.
J’ai appris rapidement que si vous considérez le monde comme une source de prospérité, il vous apportera la prospérité.
En revanche, si vous considérez le monde comme un endroit austère sans rien à offrir, vous n’obtiendrez jamais rien.
J’ai choisi la prospérité. Et vous pouvez faire de même.
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À partir d’aujourd’hui 17h, ma lettre confidentielle se scinde en deux lettres distinctes, avec deux fois plus de contenu :
- Les Dossiers d’Altucher dans lequel vous retrouverez toutes les rubriques habituelles – exceptées les recommandations financières.
- Les Investissements d’Altucher dans lequel vous retrouverez toutes les analyses, recommandations et suivi de notre portefeuille boursier – le tout avec la collaboration et l’expertise de nouveau intervenants – notamment mes deux analystes du service Top 1% Altucher, Tim Collins et Bob Byrne.
Bien sûr, il s’agit d’accéder à mon réseau, mais pas seulement.
Les Investissements d’Altucher me permet de collaborer avec une équipe d’analystes et d’investisseurs incroyables. Ces gens investissent sur les marchés depuis des décennies et ils font partie des personnes les plus intelligentes que je connaisse.
Cette nouvelle lettre d’information vous permet de vous joindre à moi dans ma quête perpétuelle de nouvelles stratégies et de nouvelles opportunités d’investissement. Je vous accueille dans le réseau dont je me sers régulièrement pour découvrir des sources de bénéfices potentiels sur les marchés.
1 commentaire
L’investissement n’est pas un jeux à somme nulle à partir du moment où il s’agit d’investissements dans des actifs productifs, par exemple des entreprises (sur le marché action ou en private equity) ou de l’immobilier