Pour commencer, voici deux petites histoires.
Histoire #1
Une femme et son fils marchent des journées entières, pendant des kilomètres, afin de rencontrer Gandhi. Cette femme se fait beaucoup de souci pour la santé de son fils parce qu’il mange trop de sucre. Elle vient voir Gandhi et lui dit : « S’il vous plaît, monsieur, pouvez-vous dire à mon fils d’arrêter de manger du sucre ? »
Gandhi la regarde, réfléchit pendant un moment et dit enfin : « D’accord, mais pas tout de suite. Reviens avec lui dans 2 semaines. »
Déçue, elle ramène son fils à la maison. Deux semaines plus tard, elle fait le voyage à nouveau avec son fils pour rencontrer Gandhi.
Gandhi dit au garçon : « Tu dois arrêter de manger du sucre. Ce n’est pas bon pour la santé. »
Le garçon a tant de respect pour Gandhi qu’il arrête immédiatement et entreprend de vivre sainement.
La femme ne comprend pas. Elle lui demande : « Gandhi, dites-moi s’il vous plaît : pourquoi avez-vous tenu à me faire attendre deux semaines avant que je revienne avec mon fils ? »
Gandhi répond : « Parce qu’avant que je ne puisse dire à votre fils d’arrêter de manger du sucre, je devais arrêter d’en manger moi-même. »
Histoire #2
L’un des soutiens financiers de Gandhi a dit une fois : « Ça coûte très cher de permettre à Gandhi de vivre dans la pauvreté. »
J’imagine que les donateurs pensaient qu’ils avaient une influence sur Gandhi. Mais l’argent ne signifiait rien pour le leader spirituel.
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Une fois, Gandhi a dit à un groupe de donateurs : « Je dois consacrer une heure par jour à la méditation. »
L’un d’entre eux a dit : « Oh non, tu ne peux pas faire ça ! Tu es trop occupé, Gandhi ! »
Gandhi a répondu : « C’est vrai, alors je dois maintenant consacrer deux heures par jour à la méditation. »
Voici cinq leçons à tirer de ces deux histoires.
- Personne ne peut vous dire ce que vous devez faire. Qu’importe combien ils vous paient. Qu’importe ce que vous estimez leur devoir. Chaque seconde vous définit. Soyez fidèle à vous-même, et non à quelqu’un d’autre. Une entreprise, par exemple, a des investisseurs, des clients, des partenaires, des employés, des concurrents. Tous ont leur mot à dire. Mais seul vous pouvez agir pour changer le monde grâce à vos idées.
- S’il était, effectivement, trop occupé, c’est donc qu’il ne consacrait pas assez de temps à sa vie spirituelle. Ses soutiens financiers l’ont convaincu sans le vouloir de passer deux heures par jour dans le silence et la contemplation. C’est dans le silence que le son, la créativité, et l’action se manifestent. C’était dans le néant que le Big Bang et toute la création ont apparu. C’est seulement dans la contemplation que les nuances de la réalité peuvent enfin se révéler et que l’action juste peut être entreprise. Gandhi le sait, et il a, à lui seul, fait tomber un empire. C’est seulement dans l’immobilité que l’on peut être créatif.
- Je ne donne pas de conseils sur des choses que je ne connais pas d’expérience. Parfois je me retrouve dans des conversations politiques et je me rends compte qu’en fait, je ne sais pas de quoi je parle. Alors j’abandonne. Et lorsqu’un lecteur me pose une question, je ne donne que des conseils dont j’ai déjà vu les effets moi-même.
- Le sucre est mauvais. Et puisque la plupart des glucides se transforment en sucres, ce n’est pas bon pour vous si vous voulez vivre en bonne santé. Presque toutes les maladies dans le monde proviennent du surpoids. Le surpoids est causé par le sucre : le corps le transforme si rapidement en énergie qu’il en oublie de le digérer.
- Rien n’est plus important que le développement de soi. Tant de gens croient qu’ils sauveront le monde s’ils gagnent leur combat contre « les autres », où que « les autres » sont une force du mal qui va détruire le monde. Mais sitôt que vous divisez le monde en deux catégories, « nous » contre « eux », vous devenez automatiquement leur « eux » et vous perdez de vue celui que vous êtes vraiment.
La société est composée d’individus. La seule manière d’améliorer la société est de l’appréhender dans un état de profonde satisfaction. Et la seule manière d’y parvenir est de consacrer beaucoup de temps à rester silencieux.
Demandez-vous « Qu’est-ce qui génère ces pensées ? » afin de vous retrouver vous-même. Le vrai « vous », ce ne sont pas vos pensées – qui sont seulement le reflet du cerveau qui danse devant vos yeux. Qui est ce « vous » devant lequel il danse ? Quand vous aurez résolu cette question, vous pourrez sauver le monde.
Gandhi savait qu’il ne pouvait être efficace que s’il identifiait son « moi » réel, pas l’enveloppe corporelle appelée « Gandhi » qui désignait celui qui était en train de sauver le monde. Le monde est rempli de combats. L’Inde est un désastre à l’heure actuelle, indépendamment de ce qu’a fait Gandhi. Mais Gandhi a été un phare de son vivant.
Les deux histoires parlent de la même chose, même si elles sont complètement différentes. Vous connaissez sans doute la citation de Gandhi : « Soyez le changement que vous aimeriez voir dans le monde. » La vérité, c’est qu’il n’a pas dit exactement cela. Voilà ce qu’il a dit :
« Nous ne sommes que le miroir du monde. Toutes les tendances du monde extérieur se retrouvent dans le monde de notre corps. Si nous nous changeons nous-mêmes, alors les tendances du monde changeront aussi. Lorsqu’un homme change sa propre nature, l’attitude du monde envers lui change aussi. Voilà le suprême mystère divin. C’est une chose incroyable, et la source de notre bonheur. Nous n’avons pas besoin d’attendre de voir ce que font les autres. »
Tous les jours, j’essaie de tout mon coeur d’appliquer cette citation dans ma vie. J’espère qu’à présent, vous aussi.
2 commentaires
Bonjour
pour compléter ces histoires :
H1 : Un jour des esclaves ont demandé à un éminent Savant et Imam qui s’appelle Hassan Albassri d’inciter les gens à les libérer de l’esclavage, puis il a attendu des mois pour exhorter les fidèles lors d’un sermon de vendredi à le faire; puis enfin de la cérémonie les esclaves sont venus le voir en lui disant on n’est pas venu pour vous remercier mais pour vous demander pourquoi vous avez attendu ts ces mois pour le faire ? Il a répondu : j’avais pas assez d’argent, j’ai économisé puis j’ai acheté un esclave puis je l’ai libéré et j’ai préféré avant de demander aux autres de le faire car la parole avec l’acte a plus d’impacts !
H2 : Dieu dit dans le coran dans un verset qui a pour sens de traduction : Dieu ne peut pas changer l’état d’un peuple jusqu’à qu’ils changent ce qui est en eux même !
Merci pour vos articles dans le réveil des consciences et la culture de l’indépendance financière !!!
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