Une fois, je suis sorti la nuit et je me suis endormi sur un banc près de la plage à Miami.
Lorsque j’ai rouvert les yeux, j’ai fait semblant que je venais d’atterrir sur Terre. Je ne savais rien. Je devais tout apprendre.
J’aurais dû agir ainsi quand j’étais plus jeune. J’aurais peut-être évité de nombreux problèmes si je m’étais rendu compte que je ne savais rien.
TOUS LES GENS QUI RÉUSSISSENT, sans exception, commencent par ne rien savoir.
Ils ont observé leurs prédécesseurs. Qui eux-mêmes avaient observé les leurs. Et ainsi de suite.
J’admire vraiment Richard Branson. Il vaut la peine d’être observé.
Richard Branson est l’exemple parfait du principe « Prêt, feu, visez ». Il commence quelque chose. Il le fait. Ensuite, il regarde pour voir s’il a touché la cible. Si ce n’est pas le cas, eh bien… il se lance dans autre chose.
Lorsqu’on se lance dans quelque chose, il est très utile d’imaginer les obstacles disparaître.
J’appelle cela la SOUSTRACTION D’IDÉES. Soustrayez les obstacles perçus à une idée, et bam ! Vous verrez que beaucoup d’autres idées naissent grâce à cela.
Voici dix citations de Richard Branson très utiles à mon avis…
Il faut écouter plus qu’on ne parle. Personne n’a jamais rien appris en s’écoutant parler.
Commencez à faire des suggestions sur comment améliorer votre lieu de travail. Ne jouez pas à la timide violette qui fait bien son travail mais sans plus. Osez, et le ciel s’ouvre à vous.
Notez que Richard Branson ne suggère pas de lancer une entreprise. On peut toujours créer à l’intérieur de TOUT environnement – et être infiniment récompensé pour cela.
Le premier employé de Google est désormais multi-milliardaire, même si personne ne connaît son nom (Craig Silverstein). Silverstein était un employé : il a créé et s’est épanoui.
L’âge n’est pas si important du moment que vous êtes entouré de gens que vous aimez, à faire des choses dans lesquelles vous croyez passionnément.
J’en suis intimement persuadé. Nous avons tous des choses que nous aimons faire. Et ce sont les gens qui nous aiment, dans notre entourage, qui nous aident à libérer ces rêves.
C’est SEULEMENT lorsque vous trouvez des gens que vous aimez que vous pouvez créer et vous épanouir. Henry Ford avait 45 ans lorsqu’il a lancé sa troisième compagnie automobile et a créé la chaîne d’assemblage. Il l’a fait une fois débarrassé de tous ceux qui avaient essayé de le contrôler dans d’autres société.
Le colonel Sanders avait 65 ans lorsqu’il a lancé KFC.
Laura Ingalls Wilder avait 65 ans lorsqu’elle a écrit son premier livre – celui-là même qui a lancé la série La Petite Maison dans la prairie.
C’était après qu’elle a été totalement ruinée lors de la Grande Dépression ; laissée sans aucune ressource, elle s’est entourée de gens qui l’encourageaient et la poussaient à écrire afin de lui permettre de joindre les deux bouts.
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Ce que l’humanité a collectivement appris jusqu’à maintenant serait une petite marque dans un cercle. Tout ce que nous avons encore à découvrir formerait le reste de la surface. L’univers est vaste et nous en apprenons davantage tous les jours. Si vous n’écoutez pas, vous êtes en train de rater quelque chose.
L’autre jour, quelqu’un m’a demandé si je croyais en Dieu. Il n’y a pas de réponse. Ayez toujours du respect pour l’infinité de choses que nous ne saurons jamais. Nos cerveaux ne sont pas assez grands.
La prochaine citation, j’aimerais la modifier légèrement…
Pour être un véritable entrepreneur, il faut toujours regarder de l’avant. Dès l’instant où l’on s’arrête pour se reposer sur ses lauriers, on est dépassé par la concurrence.
Je pense que le mot entrepreneur pourrait être changé en être humain. Nous devons tous survivre et réussir d’abord en tant qu’humains. Et le descriptif du poste change tous les jours.
Tous les jours, il y a le temps de travailler à la sculpture entamée lorsque notre mère nous a mis au monde.
Il n’existe pas de personne ennuyeuse : tout le monde a des histoires à raconter et des observations à partager. Lorsque nous voyageons, nous laissons à nos ordinateurs et nos téléphones capter notre attention. Du coup, nous ratons l’occasion d’apprendre et d’absorber les idées et l’inspiration de sources inattendues : nos compagnons de voyage.
Chaque journée contient des histoires cachées, comme une chasse au trésor. Lorsque vous trouvez ces histoires, vous avez une récompense. Pas de l’argent, non, mais… je ne sais pas. Quelque chose. Vous le saurez dès l’instant où vous l’aurez reçu.
Il peut être facile de trouver des raisons de ne pas faire quelque chose. Mais vous serez peut-être surpris de voir toute l’aide qui est disponible lorsque vous vous impliquez vraiment dans un projet. Vous n’êtes pas obligé de vous débattre seul.
Nous vivons dans un monde de connexions. Les barrières que nous avons érigées avec les récits (la religion, le nationalisme, le corporatisme) sont en train de tomber.
On peut lancer – et financer – une révolution avec un seul tweet. Il existe des millions de façons de demander de l’aide, et des millions de personnes prêtes à vous aider.
Mais il est difficile de demander. Il y a la vieille peur d’être rejeté. La peur que des gens interprètent votre demande comme un signe de faiblesse. La peur de déranger.
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Offrez de la valeur lors de votre demande : les raisons de ne pas faire quelque chose commenceront alors à disparaître – jusqu’à ce qu’il n’en reste plus aucune.
Et, encore une fois, Richard Branson se réfère à la « soustraction d’idées » qui l’a mené de succès en succès.
Lorsque la plupart des gens envisagent de prendre un risque, ils l’associent à une connotation négative, alors qu’ils devraient vraiment y voir une opportunité positive. Croyez en vous, et donnez-vous les appuis qu’il faut pour atteindre le sommet. Que ce soit faire des études pour changer de direction, recommencer une carrière de zéro pour un projet précis, ou lancer votre propre entreprise – vous ne saurez jamais si vous n’essayez pas.
Un autre exemple de la manière dont Richard Branson utiliserait « la soustraction d’idées » afin d’avoir une tonne d’idées nouvelles.
Les gens disent parfois : “Si seulement je savais comment coder, je ferais X. » Eh bien, imaginez que vous sachiez coder. Soustrayez cette inquiétude. Maintenant, quelles idées pourriez-vous mettre en place ?
Vous pouvez toujours éliminer une inquiétude.
Lorsque j’ai lancé ma première entreprise, j’occupais un poste d’analyste informatique junior chez HBO, et j’avais 0 $ sur mon compte en banque.
J’ai accepté ce poste de débutant pour pouvoir m’installer à New York et commencer à construire un réseau. Je suis resté à ce poste pendant trois ans, tout en étendant mon carnet d’adresses.
Pendant plus de la moitié de cette période, je travaillais à ma propre entreprise – qui commençait à prendre de l’ampleur – à côté de mon poste « officiel ».
J’avais tout le temps peur d’être pris la main dans le sac, à tenir deux emplois en même temps.
Mais j’ai appris que ces obstacles presque insurmontables étaient la raison PRÉCISE pour laquelle des opportunités énormes se sont présentées à moi.
Lorsque les gens croient qu’un problème est impossible, ils lui attribuent une valeur de zéro. Les gens qui réussissent achètent des idées au plus bas (zéro)… et les revendent au plus hauts.
J’ai toujours eu un faible pour les rêveurs – non ceux qui perdent leur temps à penser ‘et si’ mais ceux qui regardent vers le ciel et disent ‘pourquoi ne puis-je pas essayer d’atteindre la Lune ?’
Veut-il vraiment dire la Lune ? Ou est-ce trop cliché ? Voyons voir.
Lorsque Richard Branson a lancé son premier magazine, dédié à la musique, pendant son adolescence, je doute qu’il envisageait de viser la lune.
Mais qui sait ? Son plus gros investissement, actuellement, est Virgin Galactic. Le magazine (qu’il a lancé malgré sa sévère dyslexie) est littéralement devenu une entreprise qui cherche à faire atterrir un vaisseau sur la Lune.
Et pourquoi pas ? Pourquoi pas ?
Ensemble, nous pouvons créer des produits, des services, des entreprises, des idées et des politiques pour un meilleur avenir. Dans ce monde de ‘nouveau pouvoir,’ nous sommes tous créateurs. Commençons à créer.
Parfois les gens m’écrivent pour me dire : « Tout le monde ne peut pas être entrepreneur. Certaines personnes préfèrent être employés. »
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Je suis bien d’accord. Il n’y a rien de mal à être employé. C’est ce que vous en faites qui compte.
J’ai été un employé à de nombreuses reprises. La clé est de se rendre compte qu’être « un employé » ne signifie pas que vous arrêtez de créer, de faire, d’inventer de nouvelles idées.
En fait, un employé a souvent des opportunités bien plus de risques qu’un entrepreneur. Le terrain de jeu est bien plus vaste dans une grande entreprise, où tout est possible.
J’ai fait des études avec Astro Teller, après l’université. Astro Teller est directeur des projets spéciaux de Google. Cette division, qui s’appelait auparavant Google X, s’appelle désormais juste X. Et Astro est un employé de Google.
On lui a demandé de « rêver » chez Google – et maintenant Google, une entreprise de logiciels, est en train de créer des voitures autonomes. Cela semble insurmontable : « Et si on pouvait construire une voiture sans conducteur ? » Mais c’est justement là que se trouve l’opportunité.
Tous les jours, dès que j’ouvre les yeux, c’est un combat mental perpétuel contre les obstacles. Non pas des obstacles matériels, liés à mon entreprise, mais des obstacles émotionnels. La peur. Les gens. Les idées. Les espoirs. Telle est la vie : une série d’obstacles et de craintes dans un monde dur.
J’aimerais avoir été plus attentif aux nombreux mentors potentiels – les Richard Branson de ce monde – lorsque j’étais plus jeune.
Admettre simplement que « je ne sais pas », puis récolter les profits de la curiosité.
J’espère apprendre quelque chose un jour. Si non, je relirai ces citations – et peut-être bien que j’irai faire un somme sur un banc dans un parc.