Il y a 4 000 ans, Uta-Napishtim dit à Gilgamesh que le secret de l’immortalité résidait dans un corail, au fond de l’océan…
En 1988, ce corail a été découvert.
Christian Sommer, un étudiant allemand en biologie marine l’a trouvé en Italie.
« Il passait l’été à Rapallo « , écrit l’auteur Nathaniel Rich dans The New York Times, « une petite ville de la riviera italienne, où, précisément un siècle plus tôt, Friedrich Nietzsche avait conçu Ainsi parlait Zarathustra : « Tout va, tout revient, la roue de l’existence tourne éternellement. Tout meurt, tout refleurit… »
Source: Tripadvisor
Sommer passait une bonne partie de son temps à Rapallo, où il étudiait les hydrozoaires. Les hydrozoaires, au cas où vous ne seriez pas au courant, sont de petits invertébrés qui ressemblent, à différents stades de leur existence, à des méduses ou à des coraux.
« Tous les matins » dit Rich, « Sommer plongeait avec son tuba dans les eaux turquoises près des falaises de Portofino. Il étudiait le fond de l’océan pour y chercher des hydrozoaires qu’il recueillait dans des filets à plancton. Parmi les centaines d’organismes qu’il a récoltés se trouvait une minuscule espèce relativement méconnue, que les biologistes appellent Turritopsis Dohrnii. »
Aujourd’hui, grâce à ce que Sommer a découvert au sujet de cette étrange petite créature, de nombreuses personnes connaissent cette espèce sous le nom de « méduse immortelle ». Pourquoi ? « Pour faire simple » explique Rich, « elle refuse de mourir. Il semblerait qu’elle vieillisse à l’envers, qu’elle devienne de plus en plus jeune jusqu’à ce qu’elle atteigne ses tout premiers stades de développement. A partir de ce moment-là, le cycle de sa vie recommence à nouveau. »
En bref, Turritopsis Dohrnii est le Benjamin Button des océans… mais avec une fin nettement plus heureuse.
Ce qui signifie, ce qui est incroyable, que l’immortalité existe déjà dans la nature.
Mais il s’avère que la méduse immortelle n’est pas la seule chose sur Terre qui soit conçue pour vivre éternellement (ou presque). Quelques exemples…
- Pithovirus Sibericum : on estime que ce virus a été préservé pendant 30 000 ans dans le permafrost sibérien. Les scientifiques l’ont ranimé en faisant fondre le permafrost. Si vous le congelez à nouveau, il est capable de survivre 30 000 ans de plus… et, théoriquement, jusqu’à la fin des temps.
- Le rotifère bdelloïde : celui-ci est un peu étrange, et même dérangeant pour la population masculine. Ces minuscules petits invertébrés sont tous femelles et se reproduisent en fabricant des clones femelles 100% identiques. Ils survivent en volant des morceaux d’ADN à des organismes morts. Beurk.
- Planaires : les planaires sont un cousin éloigné des bdelloïdes. Il s’agit d’une minuscule créature qui ressemble à un ver et peut se faire couper la tête encore et encore et encore… et toujours en faire repousser une nouvelle. Pour une raison ou pour une autre, les planaires disposent d’une capacité sans égale à remplacer leurs anciennes cellules par de toutes nouvelles.
Régénération des planaires
Source: Burgscience
- Les cellules cancéreuses : la plupart des types de cellules sont programmés pour mourir après un certain nombre de divisions. Mais les cellules cancéreuses sont différentes et peuvent se multiplier à l’infini. C’est la raison pour laquelle elles sont si terribles et si dures à combattre.
- Les tortues (plus ou moins) : un fait étrange au sujet des tortues est qu’elles ne semblent jamais mourir de vieillesse. En réalité, selon le Dr Christopher J. Raxworthy de l’American Museum of Natural History, « il est quasi-impossible de distinguer les organes d’une tortue centenaire de ceux d’une tortue adolescente… » Au lieu de vieillir, les tortues semblent mourir de maladies, ou suite à des accidents.
Les humains, quant à eux, sont bien connus pour avoir une durée de vie relativement limitée, bien que riche en événements. Mais, selon notre gourou des biotech maison, l’aspect « relativement limité » est susceptible de changer sous peu…
A l’heure même où vous lisez ces lignes, une entreprise pourrait bien être parvenue à trouver la clé permettant de rendre le vieillissement réversible.
En réalité, c’est en partie la technologie qu’utilise cette entreprise qui a poussé le Dr David Sinclair, de l’école de médecine de Harvard, à prononcer la phrase suivante :
« Il n’y a pas de limite à l’espérance de vie humaine. Si un corps commence à se déliter et à perdre sa capacité à s’autoréguler efficacement, nous pouvons lui permettre de redevenir ce qu’il était lorsqu’il avait 20 ou 30 ans. »
Selon Sinclair, les scientifiques, non contents d’avoir découvert l’une des principales causes du vieillissement, pensent aussi que cette cause est réversible à 100%.
Et, aujourd’hui, la course est lancée pour mettre fin au processus du vieillissement.
Et attention…
Le rédacteur en chef de Breakthrough Technology Alert, Stephen Petranek, a trouvé une entreprise dotée d’un avantage déloyal.
Tout a commencé quand un médecin a montré à Stephen deux vidéos de ce que Stephen lui-même appelle « un singe, d’apparence agréable et étrangement semblable à un humain ».
Dans la première vidéo, explique Stephen, le singe « pouvait à peine tenir une banane tant il tremblait. »
Le singe, apprit-il, était atteint de la maladie de Parkinson.
« Dans la seconde vidéo » poursuit Stephen, « le même singe semblait parfaitement normal et épluchait joyeusement sa banane en sautant dans sa cage comme si la maladie de Parkinson n’avait jamais existé. »
Apparemment, l’entreprise a découvert un moyen de combattre la maladie de Parkinson dont était atteint ce singe au niveau cellulaire. Un événement sans précédent.
« Si ces vidéos » écrit Stephen, « sont vraiment représentatives de ce que cette entreprise a été en mesure de faire, et si les effets perdurent, j’ai été témoin d’une sorte de miracle médical. » [NDLR : restez bien à l’écoute car nous vous reparlerons très prochainement de cette société car d’après Stephen, elle a le potentiel de révolutionner notre façon de vivre… et de vieillir !]
Quel rapport avec le vieillissement ?
Eh bien, la clé pour guérir la maladie de Parkinson est de remplacer les neurones qui dégénèrent en conséquence de la maladie. Et le combat contre le vieillissement fonctionne exactement de la même manière… il s’agit de remplacer les cellules perdues.
Si l’on parvient à guérir la maladie de Parkinson en remplaçant les cellules dégénérées par des cellules saines, il n’y a pas de raison de ne pas réussir à faire la même chose à plus grande échelle à l’intérieur du corps.
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