Peut-être avez-vous déjà entendu cette histoire qui a traversé des générations d’investisseurs, comme au temps jadis de la tradition orale.
Cette histoire, c’est celle du docteur Carol Angle, qui prit en 1957 la meilleure décision de sa vie. Elle était alors une jeune pédiatre de 30 ans et ses collègues lui parlèrent d’un jeune homme brillant qui cherchait des partenariats d’investissement.
Intriguée par le personnage et intéressée par l’investissement, elle se rendit à la réunion de présentation du jeune homme. Cette réunion se tenait dans une petite université d’Omaha, et seules 20 personnes se sont présentées ce jour-là, dont le mari du Dr Angle.
Ils furent tous ébahis par la présentation du jeune homme de 27 ans qui mit tout son coeur à expliquer sa stratégie d’investissement basée sur les intérêts composés.
Les époux Angle furent si convaincus qu’ils investirent 10 000 $, puis bientôt 30 000 $ dans le fonds du jeune homme, soit la moitié de leur épargne.
Aujourd’hui, cet investissement vaut plus de 330 millions de dollars.
Ce jeune homme brillant, c’était bien sûr Warren Buffett. Et la société d’investissement, Berkshire Hathaway.
La stratégie des intérêts composés a été à l’origine de la fortune de Warren Buffett et, dans son sillage, de celle de ses clients.
Cependant, la stratégie des intérêts composés n’est qu’une partie de l’histoire. Car encore faut-il choisir les meilleures actions : celles qui croissent, et qui offrent par ailleurs les meilleurs dividendes. Des dividendes qui vont pouvoir être immédiatement réinvestis et ainsi multiplier continuellement le potentiel de gains.
À la rencontre de l’aristocratie des dividendes
Les intérêts composés peuvent réellement créer des millionnaires. Mais ce n’est pas si simple.
Il faut de la patience et de la discipline pour que cette stratégie fonctionne. Pour certains investisseurs fébriles – la grande majorité –, cette discipline est contraignante, notamment en période de crise. Les exemples de la bulle Internet ou de la crise de 2008/2009 ont laissé des traces.
Il faut surtout choisir les bonnes valeurs. C’est ce que nous faisons dans Le Nouveau Rentier. Parmi ces valeurs figurent donc celles que l’on appelle les dividend aristocrats : des entreprises solides, dont la gestion a fait ses preuves et qui, historiquement, versent de généreux dividendes à leurs actionnaires. Des valeurs sûres.
Plus spécifiquement, cette aristocratie regroupe exclusivement les titres qui ont augmenté leur versement de dividendes chaque année depuis 25 ans.
C’est un moyen de sélectionner les actions les plus solides et les plus sûres parmi les milliers de sociétés disponibles sur le marché.
À première vue, c’est un jeu d’enfants. Nombreuses sont les sociétés qui réalisent des profits. Nombreuses sont celles qui distribuent de généreux dividendes. Et parmi elles, certaines le font depuis très longtemps.
Mais seulement quelques-unes ont augmenté leurs versements chaque année depuis des décennies.
Il faut bien comprendre que ces sociétés ont dû s’adapter en permanence. Au marché, à la concurrence, aux évolutions technologiques, démographiques. Aux tendances, aux modes. Aux fluctuations de l’économie, aux réglementations des différents gouvernements. À tout le reste.
Et elles ont traversé toutes ces contraintes en augmentant continuellement leurs dividendes grâce à une direction irréprochable. C’est pourquoi elles sont si rares.
Combien de titres font partie de cette aristocratie ?
À l’heure actuelle, un peu plus de 50 titres du S&P 500 peuvent s’en enorgueillir. Cette liste double si l’on y inclut les sociétés qui ne font pas partie de cet indice boursier américain.
Voici la liste de celles du S&P 500 en 2019, classées par ordre décroissant d’années de versement consécutives :
Parmi ces sociétés illustres, certaines peuvent se targuer d’afficher une série en cours depuis les années 1950.
On peut citer Dover (DOV) qui a augmenté ses dividendes depuis 63 années consécutives. Dover est un conglomérat de produits industriels spécialisé dans l’énergie, l’ingénierie et l’équipement alimentaire.
Quatre autres compagnies distribuent des dividendes supérieurs d’année en année depuis plus de 60 ans.
Il s’agit d’Emerson Electric (EMR), de Genuine Parts (GPC), de Proctor & Gamble (PG) et de 3M (MMM).
Des sociétés qui sévissent dans des secteurs peu excitants, mais c’est là le secret de leur longévité.
Warren Buffett disait : « Si vous considérez qu’une entreprise sera encore là dans 20 ans, c’est probablement un bon investissement. »
Le portefeuille de Warren Buffett
Revenons à lui, justement. Dans son portefeuille mis à jour au 1er février 2019 – que nous nous sommes procuré et que nous révélons dans le dernier numéro du Nouveau Rentier –, on retrouve deux titres qui font également partie de notre liste des Dividend Aristocrats. À noter qu’en 2017, Warren Buffett a vendu ses actions Walmart (WMT) acquises en 2005. Preuve qu’il ne croit plus en l’avenir des distributeurs classiques.
Et parmi ses valeurs de rendement, 11 d’entre elles lui versent au moins 3% de dividendes annuels. Des dividendes qu’il réinvestit immédiatement, selon sa stratégie des intérêts composés. Notons que l’une de ces 11 valeurs fait l’objet d’une nouvelle recommandation d’achat de la part de Zach Sheidt.
Bien entendu, si l’on ajoute le portefeuille de Warren Buffett aux titres de l’aristocratie des dividendes, on ne sait plus où donner de la tête. Il nous faut alors identifier les prochains titres qui intègreront cette aristocratie.
Y a-t-il un moyen plus simple d’investir sur ces Dividend Aristocrats ?
Les ETF sont une bonne alternative pour qui veut obtenir des rendements sûrs à moindre risque. Les ETF, ou trackers, répliquent le plus fidèlement possible l’évolution d’un indice boursier. L’usage de ces fonds négociés en Bourse a été recommandé par Warren Buffett dans sa lettre aux actionnaires en février 2017.
Cependant, ils ne sont pas sans risque. Dans le nouveau numéro du Nouveau Rentier, nous en avons identifié trois qui se focalisent sur les valeurs de rendement et garantissent un revenu régulier, solide et pérenne.
Pour découvrir ces trois ETF ainsi que les valeurs de rendement détenues par Warren Buffett au 1er février 2019 (et celle que nous choisissons d’intégrer à notre portefeuille), rendez-vous dans le dernier numéro du Nouveau Rentier. Cliquez ici…