La Chine a une arme secrète.
Je ne parle pas d’un arsenal de missiles ou de bombes.
Non, les Chinois détiennent plutôt la clé de la 5G – le réseau qui contient déjà toutes les armes modernes.
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Tant la Chine que les États-Unis savent que le pays qui contrôle la 5G pourrait même contrôler le monde.
Ce n’est pas une exagération… parce que la 5G recouvre bien plus que des réfrigérateurs intelligents et un Internet plus rapide.
La technologie fait désormais partie intégrante de notre existence. On l’utilise partout, de l’agriculture à la santé, en passant par l’armée. Maintenant que la 5G est notre technologie, si elle tombe entre les mains des mauvaises personnes, elle pourrait faire de vrais dégâts, voire mettre des vies en danger.
Pour l’instant, la course à la 5G est restée plutôt « en surface ».
Aujourd’hui, nous allons encore plus loin.
Nous allons examiner LA substance – un métal – qui est la fondation sur laquelle la 5G est construite.
Malgré son importance, je peux quasiment garantir que vous n’en avez jamais entendu parler.
Elle est si obscure, en fait, qu’il est presque impossible de suivre son prix sur le marché.
Sur toute la planète, seules trois mines peuvent produire ce métal.
Deux d’entre elles sont contrôlées par la Chine.
Et tandis que le monde dans son ensemble lutte contre le coronavirus, une autre guerre, secrète celle-ci, pour la sécurité nationale – peut-être la plus importante de notre vie – bouillonne sous la surface.
Mais l’Amérique n’a pas dit son dernier mot.
Avec la 5G, tout est une question de timing
Comme vous le savez, la 5G est plus rapide que la 4G. Mais la vitesse du nouveau réseau ne doit pas être sous-estimée.
Le temps qu’il faut pour que les données passent d’un appareil à un autre avec la 4G est d’environ 50 millisecondes. Avec la 5G, on est à moins de 10 millisecondes, le but ultime étant de faire passer ce temps à une seule milliseconde.
La différence ne semble pas si significative que cela – mais une milliseconde, c’est l’équivalent du temps réel. Cette vitesse est essentielle pour concrétiser tout ce que la 5G promet : des chirurgiens effectuant des interventions depuis un autre pays, les voitures autonomes, etc.
La 5G ne peut avoir de latence, sans quoi le réseau n’est pas fiable dans des situations de vie ou de mort – comme la chirurgie à distance.
Tandis qu’avec la 4G, un délai dans la transmission de données peut être plus ou moins accepté.
Tout cela, vous le savez déjà… mais vous n’avez peut-être pas réfléchi aux manières de faire en sorte que toutes ces données restent synchronisées.
Pour l’instant, le quartz est l’élément de chronométrage le plus utilisé dans la 4G. Il est exact, mais pas tout à fait précis. Ce n’est pas un problème : les vitesses 4G laissent une petite marge de manœuvre.
Avec la 5G, en revanche, il n’y a aucune marge de manœuvre. Le chronométrage nécessaire pour que tous les appareils 5G envoient des données sur le réseau avec précision est donc crucial.
C’est là qu’entre en scène notre métal 5G… Un métal appelé césium.
Des cristaux de césium pur. Source : Brightside
« L’étalon-césium » est la mesure du temps la plus exacte que nous ayons. En fait, la définition même de nos secondes est basée sur le temps que le césium met pour vibrer un certain nombre de fois.
Sans ce métal, aucun réseau 5G ne peut fonctionner, parce qu’il n’est pas vraiment 5G s’il tourne sur un temps imprécis.
Les systèmes GPS et les satellites sont déjà équipés d’horloges atomiques utilisant le césium.
Mais ils ne sont de loin pas assez nombreux pour maintenir la gigantesque vague 5G. Et chaque nouveau satellite a besoin de ce genre d’horloge.
Un problème saute aux yeux, cependant…
En dépit des efforts de Donald Trump pour éliminer la Chine de la course à la 5G, l’Empire du Milieu contrôle actuellement 100% des mines actives de césium.
Mais un nouveau venu pourrait tout changer – donnant aux États-Unis un accès à ce précieux composant 5G.
Découverte d’or 5G… par accident
Power Metals est une minière junior canadienne.
En 2018, la société avait fait un forage visant à trouver du lithium… mais, à la place, elle a trouvé le quatrième dépôt de césium au monde.
Il y a quelques mois seulement, en février, Power Metals a recommencé à forer, cette fois-ci en recherchant du césium spécifiquement. Ils travaillent désormais à exposer, échantillonner et estimer ces dépôts, et ils en cherchent d’autres.
Si l’entreprise réussit, elle pourrait – enfin – mettre fin au monopole chinois. Le moment est idéal, alors que la révolution 5G est imminente et que les relations entre les États-Unis et la Chine sont plus tendues que jamais.
Power Metals n’est pas cotée en Bourse, mais pour l’instant personne ne sait qu’une guerre silencieuse pour le contrôle de la 5G se livre en ce moment même. À mesure que l’information commencera à circuler, je pense que nous verrons émerger de nouvelles entreprises profitant de cette tendance.
Je surveille déjà un certain nombre d’entreprises qui nous permettront de jouer cette part unique mais essentielle de la vague 5G. Restez attentif !
1 commentaire
bonjour Zach , le cesium , la 5G , and power metals to follow , thanks kiss your familly, bernard.