Préparer son entretien d’évaluation ; répondre aux 35 mails survolés la veille ; prendre connaissance des 21 nouveaux messages arrivés le matin ; déjà organiser les vacances d’été ; faire une heure de sport à l’heure du déjeuner ; commander de l’encre noire pour l’imprimante ; travailler sur un dossier urgent ; ne pas réussir à décaler la réunion de 18h30 ; partir à la recherche d’une baguette tradition pour le dîner ; faire ses comptes ; appeler sa mère ; surfer sur sa tablette ; éteindre la lumière ; fermer les yeux et tenter de calmer le flux d’images et de pensées. Le lendemain, tout recommencer.
Vous extraire, quelques heures ou même quelques jours, vous y avez pensé ? Quitter le torrent, laisser le flot avancer sans vous et vous allonger dans l’herbe. Je suis sûre que vous y songez de temps en temps. Sans savoir comment vous y prendre, trop entraîné par la force du courant.
Mais, si vous parvenez à sortir la tête de l’eau, vous verrez qu’il y a toujours quelqu’un pour vous tendre la main et vous tirer jusqu’à la rive. Je vous propose de partir à la rencontre de l’une de ces personnes précieuses, Olivier Maurel, et de vous raconter ce qu’il a imaginé pour vous.
Se reconnecter à soi, à la nature, aux autres
Olivier a récemment lancé Co-Gîtons pour permettre à ceux qui le souhaitent de s’offrir un moment de ressourcement et de créativité.
L’idée est de se reconnecter à soi, à la nature, aux autres, dans un contexte convivial, pendant 4 jours, et de faire le point sur ses projets.
Où ? Dans des lieux inspirants comme l’Eco-Centre du Bouchot, en Sologne, l’Arbre aux étoiles, en Normandie ou encore la Chapelle d’Abondance, en Savoie.
« L’idée est de s’offrir un temps pour soi, résume Olivier. C’est comme un week-end à la campagne avec des amis, sauf que les participants ne se connaissent pas. Par des processus d’intelligence collective et de coopération, la bienveillance et la co-construction se mettent en place. »
Agés de 22 à 70 ans — se poser des questions n’est pas réservé aux seuls quarantenaires « en crise » ! –, les participants ont des profils très variés : étudiants, retraités, consultants entrepreneurs, salariés de grandes entreprises, d’associations, banquiers, écrivains…
Plus concrètement, le programme comprend 4 étapes :
- jour 1 : se reconnecter à soi, à la nature, aux membres du groupe ;
- jour 2 : clarifier où l’on en est ;
- jour 3 : visualiser où l’on a envie d’aller ;
- jour 4 : énergiser son élan.
Quatre jours à appréhender comme une porte d’entrée vers un nouveau monde un nouveau soi. Quatre jours puis l’envie d’aller plus loin.
Ce fut « l’expérience de partager en profondeur et avec authenticité avec d’autres trentenaires qui se posent les mêmes questions : qui suis-je ? Quel sens je veux donner à ma vie ? Comment vivre ensemble ? » (Solenn) ; « l’opportunité d’une immersion en moi, en vert, en groupe et en douceur, pour mieux (ré)aligner coeur/tête/corps dans tous les moments de ma vie » (Carole) ; « un moment de bilan bienveillant en pleine souveraineté, porté par la puissance du groupe et du silence » (Doriana) ; « l’opportunité de lancer mon projet de professeure de yoga dans un moment où j’étais en transition. Une belle impulsion ! » (Mae).
Le temps d’une soirée : station FOMO
Mais je l’admets, s’extraire 4 jours n’est pas envisageable pour tout le monde. Du moins, dans l’immédiat.
Olivier a récemment lancé des ateliers d’intelligence collective, qui se déroulent en une soirée. Appelés « Station FOMO « , pour « Fun of Moving On« , ils permettent aux participants de se poser, ensemble, durant 3 heures. Pour raconter, se dire « tu », échanger, clarifier ses priorités et identifier les petits pas d’évolution, professionnels ou personnels. « Tout ceci est possible par la mise en place d’un certain nombre de processus mais aussi par ce qu’on appelle une bulle de confort, qui permet de travailler en bienveillance, dans la confidentialité, dans l’esprit de coopération et de souveraineté », explique Olivier.
Les premières sessions ont eu lieu à Paris. La prochaine (janvier) se tiendra à Bordeaux. Avec l’idée, bien sûr, de développer le concept partout en France. L’aventure « Station FOMO » ne fait que commencer !
A l’origine : Olivier Maurel
Ce trentenaire inspirant a travaillé pendant une douzaine d’années sur des sujets d’innovation (technologie, business, société et environnement…). Sous ses yeux, le monde est entré dans une phase de transition, poussant beaucoup d’hommes et de femmes à s’engager dans leur travail au-delà de leurs propres limites, avec pour conséquence, notamment, le burn out.
Un jour, Olivier a décidé de prendre soin de lui, de réduire son temps de travail. « En diminuant ma course effrénée, je me suis aperçu que j’améliorais ma qualité de vie, que je gagnais en clairvoyance et que je précisais ce que j’avais envie de faire », confie-t-il.
Alors qu’il opérait ce repositionnement, il a constaté que sa démarche suscitait beaucoup d’intérêt autour de lui. On l’interrogeait, on lui demandait conseil.
Et si… et si rendre accessible des temps de ressourcement, pour sortir de l’agitation urbaine et jouir de moments de clairvoyance, faisait sens ? Co-Gîtons puis Station Fomo sont alors nés dans l’esprit d’Olivier.
A l’écouter, si passionné, je me suis tout de même posé une question : face à un tel projet, comment rester maître de son temps et garder la qualité de vie que l’on avait enfin trouvée ?
La bonne distance
Cohérent et connecté, Oliver l’est heureusement resté. « Il est important de se laisser transformer par les projets que l’on mène mais aussi de garder de la distance vis-à-vis d’eux, indique Olivier. Je sens que Co-Gîtons et Station Fomo m’ont fait grandir et ont amélioré ma capacité d’écoute, d’accueil, de lâcher prise. J’ai néanmoins conscience des risques, c’est pourquoi je fais des choses/d’autres choses. Je réserve 60% de mon temps à ce projet ; 20% au conseil auprès d’organisations ; et 20% à l’écriture. De plus, je garde des périodes de jachère — les deux prochains mois, je ne vais presque pas travailler. Je pratique quotidiennement la méditation. Et je me fais superviser. »
Agissez dès aujourd’hui. Saisissez la main que l’on vous tend. Celle d’Olivier aujourd’hui, celle d’un autre demain. L’important est de savoir vous extraire de temps en temps, pour ne plus être sans arrêt dans le « faire ».
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