Aujourd’hui, le paiement en ligne fait partie de nos vies. Il y a quelques minutes encore, juste avant de commencer à écrire, je recevais un mail de la part de la femme d’un ami.
« Coucou Yann ! Pour l’anniversaire de Thomas, merci de cliquer sur le lien ci-dessous et de participer à la cagnotte ! »
Rien de plus déprimant que ces invitations devenues si mécaniques qu’on finit par les accueillir comme des sommations. Que l’heureux bénéficiaire du « pot commun » soit un ami proche ou une vague connaissance, on ne peut plus éviter cette fameuse cagnotte en ligne qui nous permet de participer à un cadeau dont on ne sait rien sans avoir à y réfléchir.
Alors on paie, de peur d’être montré du doigt. Et on oublie peu à peu le charme désuet du petit cadeau personnalisé.
C’est entré dans les mœurs, voilà tout. Et puis, c’est quand même très, très pratique.
Pourtant, il en a fallu du temps pour que le grand public accepte d’entrer ses coordonnées de carte bancaire sur Internet. Il a dû auparavant se familiariser avec l’outil, appréhender ce nouveau monde qu’Internet lui ouvrait. Les révolutions avancent à petits pas.
Et entre le premier paiement en ligne sécurisé par carte bancaire – effectué en 1994 par Phil Brandenberger, un habitant de Philadelphie – et la cagnotte de Thomas à laquelle 16 personnes ont déjà contribué (je viens de regarder), 24 années ont passé.
Lors de l’année 2017, selon le rapport « Baromètre du numérique » du CREDOC, 61% des Français ont effectué au moins un achat en ligne.
Le paiement en cryptos, bientôt dans les mœurs
Aujourd’hui, tout le monde n’est pas encore prêt à effectuer des paiements en crypto-monnaies. La révolution a commencé mais elle se confronte à certaines réticences. Le grand public doit auparavant se familiariser avec ce système monétaire, et avance à petits pas, comme toujours.
Pourtant, l’enseigne française de vente de matériel informatique GrosBill a décidé de lui donner des échasses.
Prenant de court toute la concurrence, elle a annoncé via son compte Twitter qu’elle intègrerait le paiement en Ethereum sur son site de e-commerce.
Le paiement en Ethereum sur Grosbill, c’est pour bientôt.
Restez connectés. pic.twitter.com/WsLm61jlJ8— Grosbill (@grosbill_com) 10 mars 2018
Ce n’est pas une surprise pour autant. GrosBill a simplement décidé de prendre un peu d’avance sur une généralisation qu’on sait inéluctable. Et qui a déjà eu lieu au Japon.
James Altucher nous rappelait il y a deux mois déjà les propos du PDG d’Overstock, première entreprise de e-commerce à accepter les paiements en Bitcoin :
« (Les autres) doivent suivre. Et je serais stupéfait s’ils ne le font pas, car ils ne peuvent tout simplement pas nous céder une part du marché, si nous sommes le seul grand commerce en ligne à accepter le Bitcoin. »
Nul doute que l’entreprise française tirera profit de son sens du panache.
Car le paiement en cryptos, c’est tout bénef !
Dans le numéro de janvier des Dossiers d’Altucher, je vous expliquais comment intégrer le paiement en Bitcoin à vos sites Internet. Et j’en profitais pour décrire trois de ses principaux atouts, qui rendent l’adoption définitive de ce moyen de paiement d’autant plus imminente.
- Les transactions sont irrévocables
Une transaction effectuée avec Bitcoin ou Ethereum ne peut pas être annulée. Seul le destinataire a le pouvoir de renvoyer les jetons s’il le désire. Mais cette caractéristique garantit une réception de paiement immédiate et sur laquelle on ne peut pas revenir.
Et les paiements provenant du monde entier sont acceptés, avec la même assurance de recevoir la somme due.
- Les clients paient en toute confidentialité
Révéler certaines de ses données confidentielles peut rebuter certains clients, et on les comprend aisément. Mais avec les crypto-monnaies, ce n’est pas nécessaire. En effet, vous n’avez pas besoin de davantage d’informations pour vous assurer que les personnes sont fiables. Ils paient ou ils ne paient pas.
- La communauté s’agrandit
Il y a encore quelques mois, utiliser des Bitcoins pour ses paiements était un acte militant. Aujourd’hui, la tendance est à la généralisation. Néanmoins, proposer ce type de paiement fait monter votre cote auprès des détenteurs de crypto-monnaies et auprès de la communauté des précurseurs.
Ajoutons que cette conscience des nouveaux enjeux de notre société vous apportera de la crédibilité. C’est d’autant plus vrai pour GrosBill qu’elle est spécialisée dans l’informatique et le High-tech.
Amazon et eBay prêts à emboîter le pas
Amazon, le leader mondial du e-commerce, intéresse particulièrement James Altucher. L’entreprise a déposé récemment plusieurs noms de domaines liés aux crypto-monnaies, comme « amazoncryptocurrency.com » …
Quant à eBay, elle a déjà annoncé publiquement qu’elle réfléchissait à accepter certaines crypto-monnaies comme moyen de paiement.
Nous le répétons depuis bientôt deux ans : les crypto-monnaies, c’est un cercle vertueux. Plus on pourra payer en crypto-monnaies, plus les gens en auront. Plus les gens en auront, plus les paiements en crypto-monnaies seront acceptés.
La bonne nouvelle, c’est que le processus est en cours, et qu’il faudra encore un peu de temps avant que le paiement en crypto-monnaies n’entre dans les mœurs, comme ce fut le cas pour le paiement en ligne par carte bancaire.
Il est donc encore temps de vous positionner (pour en savoir plus, cliquez ici).
L’exemple de GrosBill nous prouve que chacune des enseignes pourrait choisir la crypto-monnaie qui lui sied le mieux pour ses paiements, ici en l’occurrence l’Ethereum.
Comment les identifier ? C’est l’objet de tout le travail de recherche effectué par James Altucher et notre équipe dans le cadre du service Altucher Crypto Trader. Cliquez ici pour en savoir plus…