Théoriquement, elle n’est pas obligatoire. Mais connaissez-vous quelqu’un qui ait pu un jour souscrire un crédit immobilier sans prendre aussi une assurance emprunteur ? быстрый онлайн займ на карту срочно
Peu probable…
En bref, vous êtes otage de votre banque et devez souscrire cette assurance si vous souhaitez débloquer le crédit tant espéré.
Mais essayons de ne pas voir les choses en noir pour autant.
Concentrons-nous sur deux points positifs. Le premier est qu’il n’est plus obligatoire de souscrire son assurance emprunteur auprès de la banque qui vous fournit un crédit. Le deuxième est qu’il est donc possible de faire baisser le prix de cette assurance.
Or ça tombe très bien en ce moment !
En effet, si les taux des emprunts immobiliers restent bas, ils ne sont plus pour autant en phase de baisse comme ce fut le cas une grande partie de l’année dernière. Il est aussi devenu plus difficile de renégocier le taux de son crédit. Les banques ont atteint des seuils qu’elles ne souhaitent pas abaisser et préfèrent parfois laisser filer un client plutôt que de renégocier son taux d’emprunt.
Alors s’il devient plus difficile de renégocier son taux, il est temps de se rabattre sur son assurance emprunteur ! Nous allons vous expliquer comment mener une opération fructueuse.
Petit rappel sur l’assurance emprunteur
Mais avant cela, rafraîchissons-nous la mémoire au sujet de l’assurance emprunteur.
Le principe de base est d’assurer le remboursement de l’emprunt au cas où le souscripteur décèderait. Puis sa couverture s’est peu à peu étendue et peut désormais inclure diverses situations, comme le chômage, l’invalidité, l’incapacité à travailler…
Il existe deux types d’assurances emprunteur.
L’assurance de groupe mutualise les risques en regroupant des assurés. Les procédures de souscription sont simples et standardisées.
Et pour les profils que les banques jugent « particuliers », il existe des assurances individuelles.
Le prix de votre assurance dépendra du montant de votre emprunt et de votre profil de risque. Il peut parfois représenter jusqu’à 20% du coût du crédit ! D’où l’intérêt de se pencher de près sur son prix.
3 conseils pour faire baisser son coût
Si le marché de l’assurance emprunteur s’est récemment ouvert, il ne faut pas non plus se leurrer : les banques détiennent toujours un quasi-monopole. Mais pas question de se laisser décourager pour autant.
- Faites jouer la concurrence
On le disait, depuis la loi Lagarde de 2010, vous avez le droit de souscrire votre assurance emprunteur où vous le souhaitez (on appelle cela la délégation d’assurance). Vous avez sûrement mis les banques en concurrence pour trouver le meilleur taux. Alors ne vous laissez pas gagner par la fatigue et faites de même pour l’assurance emprunteur ! Le plus simple peut être de passer par un courtier. Les moins de 40 ans aux profils « classiques » peuvent espérer faire chuter de moitié le coût de leur assurance !
Et si vous avez déjà une assurance ?
Si cela fait moins d’un an, vous pouvez en changer à tout moment, grâce aux dispositions de la loi Hamon.
Si votre assurance est plus ancienne, vous avez le droit d’en changer chaque année, au moins deux mois avant la date anniversaire de sa souscription. A condition toutefois que la nouvelle assurance couvre la même chose que la précédente. Vous devrez alors envoyer à votre banquier une « demande de substitution de garantie ». La banque vous donnera sa réponse sous 10 jours.
- Jouez sur le remboursement anticipé
Rembourser son crédit en avance permet aussi de faire chuter le coût de son assurance emprunteur, en particulier s’il est calculé au prorata du capital initialement emprunté (c’est le cas pour la plupart des contrats de groupe). Vous remboursez une partie du capital, votre assurance est réduite en proportion.
En revanche, si l’assurance est indexée sur le montant de capital restant dû, étudiez bien la composition de votre remboursement. Au départ, vous remboursez essentiellement les intérêts. Donc votre remboursement anticipé ne fera que peu baisser le capital restant dû. Dans ce cas-là, attendez de rembourser réellement le capital emprunté pour procéder à un remboursement anticipé.
Dans tous les cas, vérifiez auparavant que votre remboursement anticipé n’est pas accompagné de frais par votre banque (une condition à négocier lors de la souscription de l’emprunt).
- Un rachat de crédit malgré tout
On l’a dit, il est devenu plus difficile de renégocier le taux de son crédit. Toutefois, cela peut quand même être intéressant de procéder à un rachat de crédit et donc de partir dans une banque concurrente, même à taux seulement légèrement inférieur.
A plusieurs conditions toutefois :
Parvenir à négocier une absence de frais de dossiers au sein du nouvel établissement.
Calculer le prix du rachat de crédit dans votre banque pour voir si l’opération est rentable.
Et bien entendu en profiter pour souscrire une assurance emprunteur moins chère. Ce qui devrait être d’autant plus possible que vous avez déjà remboursé une partie de votre prêt initial. Concrètement, votre nouveau prêt portera donc sur un montant inférieur. Or l’assurance emprunteur dépend notamment du montant du prêt.
Certes, tout cela demande de faire des démarches diverses (limitez-les en passant par un courtier), mais vous pouvez économiser jusqu’à plusieurs milliers d’euros en changeant d’assurance emprunteur !
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