Souvent redouté mais néanmoins passage obligé : dans la plupart des entreprises, fin d’année rime aussi avec entretien annuel d’évaluation. Plutôt que de rechigner, considérez-le comme une opportunité, celle de faire valoir votre travail, de demander plus de responsabilités, ainsi qu’une augmentation de salaire. взять микрозайм онлайн срочно
Mais attention, tout cela se prépare !
Valorisez votre travail
Préparation, tel est le maître mot de l’entretien annuel.
Il est, pour vous, l’occasion de revenir sur le travail de l’année écoulée, de mettre en avant les succès et d’évoquer les difficultés.
Débutez par un point sur vos activités :
En quoi consistent-elles ? Ont-elles évolué ? Sont-elles conformes à la fiche de poste ou aux missions et objectifs confiés lors de l’entretien précédent ?
Invoquez vos principales réalisations, en voyant loin. Ne vous limitez pas aux derniers mois écoulés.
Puis la discussion s’ouvre en général sur des questions plus sensibles. L’occasion d’aborder des points divers, en fonction de vos difficultés : avez-vous toutes les compétences nécessaires pour mener à bien vos missions ? Rencontrez-vous des problèmes de management ? Avez-vous besoin d’étoffer votre équipe ? Pensez-vous gagner à avoir plus d’autonomie ? Subissez-vous une importante pression hiérarchique ?
Les responsabilités que l’on mérite
Une fois votre travail valorisé, expliquez en quoi vous êtes en mesure de prendre plus de responsabilités au sein de l’entreprise. Etre proactif est une qualité : venez avec des idées de projets ou des suggestions de développement que vous souhaiteriez prendre en charge.
Soyez concret et mettez en avant ce que l’entreprise ou son organisation peuvent gagner grâce à vos propositions. N’hésitez pas à donner des exemples précis ou des données chiffrées, à prouver que vous avez les compétences et le temps disponible pour mener à bien les tâches que vous souhaitez vous voir attribuées.
C’est également le moment parfait pour demander une formation. En travaillant, vous cumulez en effet des droits ouvrant à des formations, autrefois appelés DIF (droit individuel à la formation) et désormais connus sous l’appellation de CPF (compte personnel de formation).
A la fin de l’entretien, vos objectifs doivent être clairement exprimés et les demandes de formations doivent être transmises aux RH, qui pourront débuter les démarches adéquates.
Une augmentation de salaire
A ce stade, vous avez, en théorie, mis en avant votre savoir-faire, exposé les difficultés auxquelles vous devez faire face et fait preuve de la volonté d’accroître vos responsabilités.
Le moment est venu de demander une augmentation de salaire. Ce que vous aurez expliqué précédemment servira de socle à votre demande.
Le plus facile est, bien entendu, si l’on a accompli, avec succès, une tâche importante au cours de l’année écoulée. L’augmentation vient récompenser le travail fourni et encourage la prise de nouvelles responsabilités.
Mais si ce n’est pas le cas, ne désespérez pas, vous avez d’autres cartes dans votre manche.
Parmi les arguments à faire valoir figurent aussi une hausse de votre charge de travail au cours de l’année écoulée, des départs non remplacés, le fait que vous soyez soumis à un stress important, à une forte pression hiérarchique ou encore les bons résultats de la société.
Si des contraintes organisationnelles spécifiques sont liées à votre travail, c’est aussi un argument recevable.
Là encore, il s’agira d’être précis : citez des chiffres, des résultats, du volume horaire, l’accroissement de votre portefeuille clients, bref tout ce qui appuiera votre demande.
Pour ceux qui auraient du mal à se mettre en avant, il est possible de poser la question de manière plus détournée, en s’enquérant par exemple de la politique salariale de l’entreprise.
Il est probable que votre manager vous demande alors de chiffrer votre demande d’augmentation de salaire. Soyez prêt ! Formez-vous une opinion pour citer une fourchette ou un pourcentage de hausse cohérent. L’information n’est pas toujours facile à obtenir, mais il peut être utile de connaître le salaire de ses collègues, afin de voir comment on se situe (attention, cela ne veut pas dire qu’on en parle pendant l’entretien ! Au contraire, les comparaisons de la sorte sont en général peu appréciées). Renseignez-vous sur votre valeur sur le marché, en fonction de votre profil, âge, expérience, en regardant les salaires proposés sur les offres d’emploi ou les études des cabinets de recrutement sur les salaires.
Il est peu probable que vous ayez une réponse immédiate à votre demande et c’est bien normal. A l’inverse, si vous avez l’impression que l’on vous offre une augmentation « au rabais », vous pouvez ne pas l’accepter et demander à en rediscuter lors d’un autre entretien.
Cependant, tout ne se joue pas forcément sur le salaire. Si le chiffre n’est pas à la hauteur, peut-être pouvez-vous obtenir une contrepartie : avantages, aménagement horaire, recrutement pour vous décharger d’une partie de votre travail…
Enfin, une règle d’or : ne soyez pas agressif et restez à l’écoute de votre interlocuteur.