Tony Robbins a participé à mon podcast pour son anniversaire. Et les problèmes ont commencé. Provoquer des problèmes, c’est une habitude pour lui.
« Je sais que tu es très dynamique, a dit l’ingénieur du son en regardant Tony, mais quand tu donnes un coup sur la table, on dirait que toute la pièce tremble. »
En 220 podcasts, c’était la première fois que l’ingénieur du son devait interrompre l’émission en plein milieu.
« Oh, ok, pas de problème », dit Tony.
« Je ne veux pas casser le rythme », dit l’ingénieur du son.
« Ne t’inquiète pas, je serai sage », répond Tony.
Et l’ingénieur du son est ressorti.
Tony n’arrêtait pas de taper sur la table. À l’extérieur du studio, le reste de l’équipe pensait qu’il allait passer par-dessus la table et me frapper à grands coups de poing. Heureusement, tout s’est bien passé.
MAIS…
C’était comme si je devais en permanence être sur le qui-vive. Très vite, nous nous sommes mis à hurler.
Je l’avais invité car il venait d’achever un nouveau livre, Unshakeable. Mais nous avons abordé 1 000 autres sujets. Pas seulement le monde de la finance.
Alors allons droit au but. Qu’est-ce que j’ai appris ?
CHAQUE ANNÉE (en moyenne) LE MARCHÉ BOURSIER CHUTERA DE 10%
C’est super pour les journaux. CHAQUE ANNÉE, ils titrent : « C’est la fin du monde ! »
Et pourtant, ce n’est jamais le cas. Ce n’est jamais arrivé. Même en 2008, ce ne fut pas la fin du monde. Actuellement, le marché est à son niveau le plus haut.
Ce qui est capital dans le livre de Tony, c’est qu’il met en avant ces statistiques afin que vous NE PANIQUIEZ PAS, et non pour vous faire gagner de l’argent.
Les marchés sont fluctuants. Ne faites pas attention aux informations.
FONCEZ
Avant le podcast, j’ai dit à Tony : « Et si on tournait une vidéo bonus ? » Je n’étais pas certain qu’il allait accepter. Mais ça a été le cas et nous l’avons fait.
Il FONCE. Faire ce podcast m’a demandé tellement d’énergie.
J’ai eu l’impression que je devais crier et MULTIPLIER mon propre niveau d’énergie par trois au moins, juste pour suivre son rythme. Je ne sais pas comment il fait.
DONC…
Je lui ai demandé. « Comment faites-vous ? Je veux être aussi dynamique que vous. S’il vous plaît ? »
NE DEMANDEZ PAS COMMENT, MAIS POURQUOI ?
Il finit par dire : « Ҫa suffit avec les comment faire. Ne demandez pas comment faire. Demandez quoi et pourquoi le faire. Quel est le résultat ? Pourquoi c’est votre objectif ? Pourquoi vous levez-vous le matin ? Et qu’allez-vous faire de cette journée ? La motivation est importante et vous apporte l’énergie nécessaire. »
Il a ajouté : « J’adore illuminer la vie des gens. » Pour lui, c’est ce qui lui apporte tout son dynamisme.
Plus tard, lorsque j’ai découvert son emploi du temps, je me suis aperçu que non seulement il était pris à chaque heure de la journée avec différentes sources d’informations (il avait commencé la journée en faisant sonner la cloche au Nasdaq, signifiant l’ouverture des marchés), mais également que C’ÉTAIT SON ANNIVERSAIRE.
Il fonce.
ÉCHANGEZ VOS SOUHAITS CONTRE DES APPRÉCIATIONS
C’est essentiel pour le bien-être. Ne vous attendez pas à ce que le monde vous apporte le bonheur sur un plateau.
Chaque fois que vous vous laissez aller à un souhait, transformez-le dans votre tête en une appréciation. Trouvez les choses que vous appréciez. Ensuite, passez à l’ACTION.
J’ai dit : « C’est comme un entraînement. »
Il a frappé sur la table.
« Exactement ! »
S’INSPIRER DE MODÈLES
J’ai demandé : « Comment apprendre de nouvelles choses ?
« Il faut avoir des modèles », a-t-il répondu.
Il m’a dit : « Écoutez, quand j’ai voulu écrire The Money Book, puis mon nouveau livre, Unshakeable, je ne me suis pas contenté de lire le journal. Je me suis déplacé avec une équipe de tournage et j’ai interviewé 50 milliardaires pour savoir comment ils investissaient. »
« Je regarde ce qu’ils font. J’étudie leur façon de penser. Et je vois si je peux tout décomposer pour que n’importe qui puisse adopter leur façon de faire. »
Pour moi, je sais que ça marche. Quand je veux écrire, je commence toujours par lire.
Quand je veux parler en public, j’observe d’abord les artistes de stand-up et les chanteurs. Je veux savoir comment font les meilleurs afin de pouvoir, à mon tour, faire quelque chose en les égalant au moins au centième.
À présent, quand j’ai besoin d’énergie, j’imagine Tony Robbins brisant la table d’un coup de poing et l’ingénieur du son me suppliant de ralentir.
RENONCEZ À CE QUE VOUS NE POUVEZ PAS CONTRÔLER
« Si, pour votre bonheur, les autres doivent se comporter tel que vous le voulez, quelles sont vos chances d’être heureux ? Vous devez vous limiter à un petit nombre d’êtres humains… que vous pouvez contrôler, ce qui n’est pas de l’amour. »
N’ATTENDEZ PAS LA LIBERTÉ
Apprenez à gérer le stress. C’est le chemin de la liberté. Et non l’inverse.
Tony Robbins propose de nombreuses techniques. L’une d’entre elles consiste à savoir apprécier les choses qui vous entourent. Mais ce n’est pas tout, dit-il.
Prenez tout un tas de mesures. Montrez aux gens que vous les appréciez. Avancez dans votre carrière. Nourrissez votre esprit. Aidez une personne. Entretenez de grandes pensées. Renforcez votre corps. Participez.
« Lorsque l’on ne fait rien, on n’apprend rien. »
Comment faites-vous cela ?
Encore une fois, selon lui, « comment est générateur de peur ». Il faut avoir un but relié à vos émotions. Quelque chose qui vous dépasse.
Trouvez un modèle de référence qui vous permettra de réaliser que votre objectif est réalisable.
NE NÉGOCIEZ PAS AVEC VOTRE ESPRIT
Il m’a dit : « Quelles sont les deux choses qui t’inquiètent le plus dans la vie ?
Pas de problème. Je n’ai pas hésité. « J’ai en permanence peur d’être ruiné et trompé. »
Il s’est penché en avant.
« LES GENS CITENT TOUJOURS LES DEUX MÊMES RAISONS, a-t-il dit. Ce n’est pas toi qui te soucies de ça. Mais ton esprit. Cela se passe dans ton esprit, et c’est pour tout le monde pareil. »
Ne perds pas de temps à négocier avec ton esprit.
Trouve des choses qui te dépassent. Fais-en ton objectif. Ta raison de vivre. Elles peuvent varier. Mais elles te mèneront à la liberté. Pas ton esprit.
« Lorsque j’ai peur de faire quelque chose, c’est à ce moment-là que je me lance ! »
LA VIE EST TROP COURTE POUR SOUFFRIR
« J’ai été empoisonné au mercure l’année dernière. J’avais également un problème de dos qui aurait pu être grave. Mais j’ai fait des tas de recherches. J’ai parlé à de nombreux médecins et à d’autres personnes qui souffraient de problèmes similaires. J’ai travaillé sur mes propres problèmes et je ne les ai pas laissés m’abattre. »
« Il relève de ma responsabilité de choisir mon propre bonheur », dit-il. [Je ne peux que le rejoindre sur ce point : vous ne pouvez compter sur personne pour vous choisir…]
Je crois que je paraphrase. On a parlé de tant de choses que j’en ai oublié certaines.
Parfois, lorsque je prépare un podcast, je lis tellement de livres, je visionne tellement d’interviews, je prends tellement de notes et l’énergie que je ressens est tellement fébrile que j’ai l’impression que tout brûle comme une lumière chaude et éblouissante durant tout le podcast, puis s’estompe quand c’est fini.
C’EST SUPER DUR D’INTERROMPRE TONY ROBBINS
Vraiment, c’est très difficile. C’est comme essayer d’arrêter un tank. Je pense que mes « capacités d’interruption » se sont grandement améliorées au cours de cette heure. Au début, je ne pouvais tout simplement rien faire.
Mais j’ai finalement dû l’interrompre. Il a dit : « Puis le président Clinton m’a appelé et… »
J’ai dû crier : « STOP ! Allez-vous enfin me dire pourquoi les présidents vous appellent ? »
Et il a répondu.
Après le départ de Tony, j’ai dû prendre un avion. Ce n’est que six heures plus tard environ que j’ai eu l’impression que je commençais à me calmer.
À l’aéroport, j’ai rencontré une personne de l’équipe de Tony. Elle a dit que Tony avait vraiment aimé participer au podcast.
Je ne sais pas si elle dit ça à tout le monde. Mais j’étais heureux.
Je sais que ça m’a plu. Je sais que j’ai beaucoup appris. Cela m’a fait repenser à la raison pour laquelle je me lève le matin, au but émotionnel que je recherche et qui doit me dépasser.
Il change tous les jours. Mais il est là. Il doit être là.
Aujourd’hui, c’était : écrire cet article.
Oh, et briguer le poste de gouverneur. Mais on en reparlera plus tard.
-
L’épisode précédent : Comment réfléchir comme un futurologue ? (George Gilder)