Vous le savez, nous sommes à l’aube d’une nouvelle vague de progrès majeure, où les objets vont se connecter et interagir les uns avec les autres…
Mais cette idée n’est pas aussi nouvelle qu’on pourrait le penser.
Le but des objets intelligents et interconnectés remonte en fait à une époque bien antérieure au développement d’Internet lui-même : aux balbutiements de la technologie numérique.
Lisez ce que Nikola Tesla, ingénieur électricien, a écrit dans le magazine Collier, en 1926 :
« Lorsque le sans-fil sera parfaitement appliqué, la Terre entière sera transformée en gigantesque cerveau, ce qu’elle est d’ailleurs, toutes choses étant les particules d’un tout réel et rythmique… Et les instruments à travers lesquels nous pourrons réaliser cela seront étonnamment simples, comparés à nos téléphones actuels. Un homme pourra en transporter un dans la poche de sa veste. »
Cela correspond exactement au rêve et (désormais) à la réalité de l’Internet des Objets.
Il y a encore du travail, cela dit.
En ce moment, selon Cisco, le géant des réseaux, plus de 95% du monde physique « n’est pas connecté », ce qui veut dire qu’il est incapable de communiquer avec le web.
Il s’agit de la plupart de nos voitures, notamment. Ainsi que de la plupart des choses qui nécessitent une batterie ou une prise électrique.
Ces objets non connectés sont isolés, contrairement à nos smartphones, ordinateurs portables et bracelets de fitness.
Songez à l’opportunité de pouvoir mettre tous ces appareils en ligne !
Cisco prévoit qu’au moins 50 milliards de ces « objets » non connectés seront connectés à Internet d’ici 2020.
Songez à ce chiffre, un instant…
La population mondiale compte un peu plus de 7 milliards de personnes.
Donc ces objets représentent plus de sept fois la population mondiale, environ. Et ces appareils vont être connectés au cours des deux prochaines années.
Avec ce type de croissance effrénée, le secteur de l’Internet des Objets pourrait représenter 19 000 Mds$.
Pour vous donner une idée, c’est comme si l’on additionnait la capitalisation boursière de toutes les sociétés cotées sur le S&P 500.
Même si le marché n’atteint que la moitié du chiffre prédit par Cisco, l’opportunité reste énorme.
Voilà pourquoi certaines des plus grandes entreprises technologiques prennent part à cette tendance, notamment des leaders du secteur tels que Microsoft, Intel, Google, Qualcommn, Apple et plusieurs des investisseurs les plus riches du monde.
Ensuite, il y a Uber. L’impulsion de la société en faveur des voitures sans chauffeur va créer un énorme besoin en technologies liées à l’Internet des Objets.
L’Internet des Objets, le plus vaste « écosystème » du monde
Le terme « Internet des Objets » est décrit de multiples façons.
Certains considèrent que c’est une nouvelle technologie.
D’autres considèrent que c’est juste une connexion entre des appareils existants.
Mais c’est beaucoup plus complexe que ça.
Voyez-vous, l’Internet des Objets est un écosystème.
Il ne s’agit pas simplement de la connectivité de milliards d’appareils. Il s’agit de rassembler et d’interpréter de gigantesques volumes de données à partir de ces appareils (à des vitesses ultra rapides) afin de nous aider à devenir plus intelligents, plus efficaces et plus productifs.
Cela peut aider les voitures autonomes d’Uber à trouver le chemin le plus court, à contrôler les feux de circulation pour réduire les coûts en énergie et à réduire le coût de gestion des détritus grâce à des poubelles équipées de capteurs.
Regardez simplement ce que l’Internet des Objets a fait pour Union Pacific, l’un des plus grands exploitants de chemin de fer.
Désormais, Union Pacific utilise des capteurs de traction pour se « connecter » à plus de 3 000 locomotives en service chaque jour. La société peut désormais surveiller les roulements des boîtes d’essieux pour mesurer les vibrations, les soupapes des citernes pour mesurer la pression, et même les portes pour déterminer si quelqu’un essaye de voler des marchandises de valeur.
Et désormais, des millions de machines médicales sont également connectées à Internet. Il s’agit notamment de scanners et d’IRM, désormais capables d’envoyer des images sur le cloud pour analyse.
Cet immense réseau permet aux gens de stocker, d’analyser, et de partager leurs données en temps réel.
Il permet d’obtenir des analyses beaucoup plus rapides et de meilleure qualité à moindre coût. Les chirurgiens peuvent immédiatement accéder à ces données lorsque les patients sont dans un état critique ou bien souffrent de graves traumatismes.
Mais il ne s’agit pas uniquement d’améliorer les activités des entreprises.
L’Internet des Objets a un autre aspect considérable : la maison intelligente.
Bientôt, tous les téléviseurs, caméras de surveillance, radios, thermostats, machines à laver, réfrigérateurs, et tout l’électronique de la maison seront connectés à Internet.
Cela signifie que vous pourrez allumer votre machine à café à partir de votre téléphone mobile, à 150 km de chez vous, et contrôler à distance la température ambiante de votre maison afin qu’elle soit agréable au moment où vous rentrerez.
Comme vous pouvez le constater dans le graphique ci-dessous, de nombreux secteurs de l’industrie sont de plus en plus exposés à l’Internet des Objets, et investissent des milliards de dollars dans cette tendance colossale :
Plus important encore, chaque secteur devrait augmenter de façon spectaculaire ses dépenses consacrées à l’Internet des Objets, et ce dès cette année. C’est ce qui apparaît en bleu clair et surtout en orange, dans l’image ci-dessus.
Cela nous révèle deux choses
La tendance de l’Internet des Objets n’en est qu’à ses premiers pas, et la plupart des grosses dépenses se réaliseront au cours des prochaines années, à mesure qu’il deviendra un secteur pesant des milliards de dollars.
Pour les investisseurs, c’est une aubaine. Une opportunité unique de se positionner alors que l’explosion du secteur est encore à venir. N’attendez pas !
[Il se trouve que j’ai repéré ma favorite – une « passerelle » qui connecte d’ores et déjà des milliards d’appareils… Pour en savoir plus, cliquez ici…]
2 commentaires
L’internet des objets de meme que le cannabis thérapeutique constituent les sujets essentiels; du reste,
Vous y avez consacré beaucoup de recherches en nous informant avec precision sur ces domaines.
Que pensez-vous de pharmacielo (pclo) ?
Pour les cryptomonnaies, quell est votre avais sur Chainlink (Link)?
En tous les cas, in grand merci pour toutes vos documentations Didier Pauwels
Bonjour monsieur,
Nous vous remercions pour votre commentaire !
Hélas, nous ne sommes pas autorisés, d’un point de vue légal, à faire du conseil personnalisé. Nous vous prions de nous en excuser.
Merci pour votre fidélité !
Cordialement,
La Rédaction