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Cela fait trois semaines que nous n’avons pas fait de nouvelle session dédiée à vos questions. Alors, aujourd’hui, j’ai plus que hâte d’ouvrir le courrier de la rédaction et de répondre à vos questions !
Si vous ne nous avez pas écrit depuis un moment, n’hésitez pas à le faire ! Pour rappel, voici notre adresse : la-redaction-ip@publications-agora.fr. Je ne peux pas vous garantir que je citerai votre question lors d’une prochaine FAQ de Zach, mais sachez que cela me fera malgré tout très plaisir de vous lire.
Chaque fois que je lis l’un de vos e-mails, j’ai le sourire. Alors j’espère que vous m’adresserez vos questions, commentaires, suggestions – et même vos doléances.
Nous avons reçu quelques excellents e-mails auxquels je tenais à répondre, cette semaine.
Alors allons-y !
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Le capitalisme, le dur labeur et les politiciens
Plusieurs d’entre vous m’ont écrit après avoir lu l’article intitulé Voici ce qu’il se passe lorsque l’on tue le capitalisme.
Voici une réaction de Franck B. :
Zach, [le capitalisme] est un merveilleux système !
Malheureusement, il est dévoyé par les politiciens et l’élite autoproclamée, et il est rarement – voire jamais – compris par le grand public. On ne l’enseigne pas à l’école, le grand public et certains politiciens futés lui attribuent tous nos malheurs. La grande majorité des gens a envie de tout avoir gratuitement. J’ai bientôt 76 ans, et je n’ai jamais rien eu gratuitement. Je pense que plus je travaille et plus je le fais intelligemment, plus je réussis. J’ai appris à mes 6 enfants et 15 petits-enfants comment cela fonctionne, en bien comme en mal.
Ce pays a connu la grandeur et la prospérité [grâce au capitalisme]. Cela me rend triste, de voir ce qui arrive à notre grande nation. Comme l’a dit Churchill : ce n’est pas ce qu’il y a de mieux, mais il est certain que cela bat tout le reste ! Continuez comme ça ! Il y a toujours de l’espoir !
C’est un bon point de vue, Franck. Et c’est une longue expérience qui vous a permis de vous forger cette opinion !
Ma mère disait quelque chose qui ressemble un peu à ce que vous dites. Elle nous disait toujours : « On n’a rien sans rien ! »
Bien entendu, cette phrase était souvent suivie d’instructions concernant les tâches que nous devions accomplir dans la maison. Je lui en suis reconnaissant car son opinion m’a appris à travailler dur et à assumer mes responsabilités envers ma propre famille.
Au bout du compte, ce concept nous offre la liberté de profiter des choses pour lesquelles nous avons travaillé si dur. Car on ressent de la fierté, quand on profite de quelque chose de spécial, grâce à de l’argent durement gagné.
Votre retraite doit vous procurer un niveau de satisfaction semblable. Vous avez travaillé dur pour arriver à ce stade de votre parcours.
Alors j’aimerais vous aider à profiter d’une retraite réellement épanouie, en faisant fructifier le mieux possible ce que vous avez économisé en travaillant dur.
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Avons-nous perdu le sens de la générosité envers notre prochain ?
L’un de nos très fidèles lecteurs, Larry Z., nous offre un autre commentaire concernant l’article consacré au capitalisme :
Bonjour Zach, j’ai été ravi de lire ce que vous pensez du capitalisme. La seule chose sur laquelle vous vous trompez, c’est sur le fait de donner de l’argent aux gens qui ne travaillent pas. Cela m’ennuie de vous le dire, mais vous n’êtes pas bien informé, en ce qui concerne cette question. Lorsque quelqu’un peut gagner de l’argent en profitant de la multitude de programmes sociaux qui existe désormais, au lieu de travailler, il y a quelque chose qui cloche vraiment, et nous avons découragé le travail. Il existe de nombreuses études qui le prouvent réellement. Je suis désolé pour les enfants, mais ce type de comportement ne fait qu’inciter encore plus de gens à profiter du système. On ne règle pas les problèmes en distribuant de l’argent. Il faudrait contrôler bien davantage les gens qui touchent de l’argent venant du contribuable.
Merci pour ce point de vue, Larry.
Je ne suis pas sûr d’avoir une opinion aussi tranchée que la vôtre, concernant les programmes d’aide aux gens qui ne travaillent pas, tout en étant assez réaliste pour avoir compris qu’il y aura toujours des gens qui profiteront de la générosité d’autrui. (Et ce qu’elle provienne d’un individu ou d’un gouvernement.)
Voici la question que je vous pose (ainsi qu’à toute autre personne qui a envie d’en discuter) : quel effet le système de protection sociale a-t-il eu sur notre société et la générosité envers autrui ?
Je pose la question car j’ai bien peur que, dès l’instant qu’il revient à l’État d’aider ceux qui sont dans le besoin, on cesse facilement de remarquer les gens, autour de nous, qui ont besoin d’aide.
À la place, certains se disent la chose suivante : « Je paye des impôts pour aider cette personne », et donc, on ne fait rien pour aider notre prochain.
Honnêtement, je déteste la façon dont l’État (que cela soit intentionnel ou non) nous a déchargés de cette responsabilité personnelle.
Ce serait mieux, si nous avions une véritable culture de la générosité – qui pourrait marcher main dans la main avec le capitalisme – et si l’on se sentait personnellement responsables de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin.
On pourrait en discuter pendant des heures. Et nous n’avons pas la place de le faire dans cet article… Mais j’aimerais bien connaître votre opinion à ce sujet. Alors si ce sujet vous intéresse, n’hésitez pas à m’envoyer un e-mail et à me communiquer votre avis sur la question.
Plusieurs autres lecteurs ont également écrit en réaction à l’article sur le capitalisme. Je vous remercie de m’avoir fait parvenir vos commentaires et j’adore avoir de vos nouvelles ! Passons maintenant à une autre thématique…
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Est-il trop tard pour me positionner ?
Voici une question de Gary S., interrogation qui revient très souvent au courrier de la rédaction concernant diverses positions :
Je voulais vous poser une question sur une action. Son symbole est SI. Elle a déjà enregistré un mouvement important. Est-il trop tard pour me positionner ? Je sais que courir après la performance n’est pas recommandé, la plupart du temps. Merci pour votre aide.
Merci d’avoir posé cette question, Gary !
Pour commencer, je précise que je n’ai pas le droit de prodiguer des conseils d’investissement personnalisés. Comme j’ignore votre situation financière, je ne peux en aucun cas vous donner un avis personnel sur ce que vous devez faire avec vos investissements.
Tout ce que je dis, dans le cadre d’Investissements Personnels, s’adresse à un vaste auditoire. Je vous remercie de bien le conserver à l’esprit.
Par ailleurs, je ne connais pas bien Silvergate Capital Corp. (NYSE : SI), si ce n’est que c’est une banque régionale de taille moyenne.
J’aime bien les actions des banques régionales en ce moment, car, dans un contexte où les taux augmentent, ces banques devraient voir augmenter leurs profits. Et nous ne sommes encore qu’au tout début de cet environnement de hausse des taux. Alors les petites et moyennes banques telles que Silvergate pourraient enregistrer une énorme croissance.
Lorsqu’une action de ma liste opère un rally, j’aime bien moyenner à la baisse. Pour le faire, il faut réfléchir à la somme que vous aimeriez investir dans cette action, puis la diviser en plusieurs tranches. Par exemple, si vous voulez investir 5 000 $ dans cette action, divisez la somme en tranches de 1 000 $.
Ensuite, vous pourrez utiliser une tranche chaque semaine (ou toutes les deux semaines) pour acheter des actions.
Ainsi, vous vous en procurerez tout de suite un certain nombre, et si l’action grimpe nettement, l’argent que vous aurez déjà investi pourra fructifier.
Mais si l’action recule, vous pourrez vous servir d’une partie de l’argent pour en acheter à un prix plus bas. Cela veut dire que vous renforcerez votre position, avec ce deuxième achat, si le cours de l’action est plus bas.
C’est la meilleure caractéristique de cette approche : vous pouvez acheter plus d’actions lorsque le titre est moins cher, et moins d’actions lorsque le titre est plus cher, ce qui vous permet de réduire le plus possible le prix moyen par action.
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C’est tout pour aujourd’hui ! N’hésitez pas à me poser des questions et à me faire parvenir vos commentaires.
Le marché devenant de plus en plus turbulent, il est important de prendre des décisions avisées et de ne pas réagir sous le coup de l’émotion. Alors si vous avez des questions spécifiques concernant ce qu’il faut faire dans ce contexte de marché, nous pourrions les aborder prochainement.
