C’est un grand jour aujourd’hui ! Eh oui, c’est le jour du nouveau énième sommet européen pour sauver la Grèce, la croissance, l’emploi, l’euro, l’Europe… Qu’attendre de ce rendez-vous entre les dirigeants européens ?
Rien, en tout cas en ce qui concerne la croissance et l’emploi. Ce n’est pas moi qui le dis non, non… c’est Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroupe, lors d’une interview pour Le Figaro.
“Il y a de l’argent, mais il est mal exploité. Au sommet, il n’y aura ni chiffre ni décision spectaculaire. Il s’agit d’identifier les poches de croissance potentielle et de mobiliser au mieux les fonds régionaux, sociaux et structurels européens. Peut-être faut-il revoir aussi l’ensemble des flux.”
Bon. Eh bien pour les décisions fortes : nous attendrons le prochain sommet européen… Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer le dessin paru chez nos confrères anglo-saxons de MoneyWeek : un humour cynique… mais qui aujourd’hui me semble tout à fait pertinent.
Revenons à l’interview de Monsieur Juncker car une autre déclaration a retenu mon attention : “Il faut à tout prix éviter un défaut de la Grèce. Nous demandons aux Grecs de ne pas lâcher prise, de décider de leurs priorité de redressement dans les jours ou les semaines qui viennent, bref de ne pas mettre en danger l’assistance financière à venir de l’UE et du FMI.“
Voilà que la Grèce est de nouveau au bord du gouffre. Notre spécialiste Mory Doré, qui intervient régulièrement dans Protection & Rendements, nous expliquait récemment :
“Je parlais dans un papier récent de survie de la zone euro mais je me demande quand même si la Grèce peut continuer à rester dans la zone euro (bras de fer entre créanciers privés, UE-FESF-FMI et BCE… chacun poussant l’autre à remettre au pot). Et puis il y a ce Portugal qui semble devenir une nouvelle Grèce. Si l’Italie et l’Espagne arrivent à se refinancer à nouveau sans l’aide directe de la BCE, les risques de contagion peuvent ressurgir.”
Le scénario de 2011 reviendrait donc en force — avec au menu faillite de la Grèce, faillite d’une ou deux grandes banques françaises, faillite d’un grand assureur français…
Inquiet, Mory a décidé de faire passer aux assureurs toute une batterie de stress tests. Il vient juste de nous livrer ses résultats… et je dois l’avouer, la situation est grave. N’hésitez pas à parcourir ses conclusions car votre propre contrat d’assurance pourrait être en danger !
Vous le savez, nous vous en avons parlé, les assureurs vont mal. Monopolisés par les banques, personne ne semble se soucier du drame qui s’opère en coulisse et qui menace votre assurance-vie. Dans les mois qui viennent, vous risquez d’avoir à prendre des décisions concernant votre contrat et mieux vaut être bien informé pour le faire en toute connaissance de cause.
Aujourd’hui, vous retrouverez donc Frédéric Laurent : il vous parlera de la BCE qui s’apprête à rentrer dans le même cercle vicieux que la Fed. Frédéric vous parlera également du danger que fait courir cette situation à votre épargne et comment vous en protéger.
Il y a quelques mois, alors que l’or montait en flèche et que tout le monde cherchait une autre valeur refuge, l’une de nos collègues, Cécile Chevré, nous suggérait une nouvelle voie pour notre patrimoine : le vin !
Etonnant, non ? Pourtant, cette idée fait son chemin chez les investisseurs…
Depuis le début du XXIème siècle, l’or et le vin font mieux que les actions ou l’immobilier.
Si vous aviez acheté 10 000 dollars d’or en 2000, vous seriez maintenant à la tête de plus de 50 000 dollars.
Si vous aviez acheté pour 10 000 dollars de grands crus en 2000, vous seriez maintenant à la tête de 28 000 dollars, à condition évidemment de ne rien avoir bu.
En 2000, 1 euro achetait 1,03 dollar.
Aujourd’hui — et malgré la crise de l’euro — 1 euro achète 1,30 dollar. Même en euro, la progression reste appréciable dans les deux cas : quadruplement dans le cas de l’or et plus que doublement dans le cas du vin !
J’ai donc sélectionné pour vous un article de Matthew Jukes, l’un de nos collègues, qui nous fait part de son best of 2010 des vins de Bourgogne.