À 49 ans, ma vie a changé.
Adepte du minimalisme, je n’avais pas de chez-moi, et j’avais en tout et pour tout quinze objets en ma possession. J’ai pourtant décidé cette année-là de louer un appartement et de m’acheter des meubles (enfin… quelques meubles).
Je suis devenu copropriétaire d’un comedy club, le Stand Up NY ; j’ai commencé à faire des spectacles trois à six fois par semaine, un peu partout en ville – et même dans tout le pays (le club Laugh Factory, à Chicago, a même eu la bonté de me mettre en tête d’affiche).
J’ai vendu une entreprise, j’ai continué à y travailler et je l’ai vue prospérer.
J’ai fait de nouveaux investissements dans de jeunes entreprises qui vont sauver des vies. J’ai envoyé un enfant à l’UNIVERSITÉ (argh !).
J’ai créé une organisation caritative. J’ai écrit un scénario. J’ai développé des produits dont je suis fier. Je suis consultant pour une série télévisée. J’ai co-produit une autre émission. J’ai triplé le nombre d’abonnés à mon podcast. Je me suis fait beaucoup de nouveaux amis.
J’ai soudain décidé de moins me soucier du nombre de likes, de moins m’inquiéter des gens qui me détestent… de moins vouloir faire plaisir à tout le monde.
Pourquoi l’année de mes 49 ans a-t-elle été si différente des 48 autres que j’ai passées sur la planète ?
Les raisons sont nombreuses, mais la première d’entre elles, c’est que mon point de vue a changé.
Voici les leçons qui ont changé ma vie.
Je suis au cœur de la fête
Je me suis lancé dans le stand-up. J’étais très mauvais au départ, mais j’adorais ça. Je voulais continuer de m’entraîner. C’est donc ce que j’ai fait.
Je suis monté sur scène des centaines de fois, j’ai vu des milliers d’heures de stand-up, et la leçon la plus importante que j’ai apprise est la suivante :
« Je suis au cœur de la fête. »
Le public est une vraie machine à rayons X. Il sait quand j’ai peur ou quand j’ai le trac. Il est sans pitié.
Mais si je SAIS que je suis au cœur de la fête, je SAIS que je m’amuse. Le public est toujours invité à me rejoindre.
Je me fais rire. Je me surprends. Je m’amuse. Vous êtes toujours invité.
Cette leçon s’applique-t-elle à d’autres contextes ?
Absolument. Essayez de vous dire la même chose la prochaine fois que vous êtes nerveux.
Les personnes avec qui je travaille sont directement liées à mon succès financier
Pour une raison ou pour une autre, cette année-là, ma vie professionnelle était spectaculairement florissante. TOUS mes collaborateurs étaient des personnes avec lesquelles j’aimais vraiment passer du temps.
Professionnellement parlant, c’est sans doute la plus grande différence entre cette année-là et les 30 précédentes.
Il faut environ 100 personnes positives pour compenser une seule personne toxique. Mieux vaut donc s’entourer uniquement de personnes positives et s’éloigner totalement des personnes toxiques.
Heureux en amitié, donc heureux en amour
Quand on achète une nouvelle voiture, on remarque tout à coup toutes les voitures du même modèle que l’on croise sur la route.
La leçon ? Ce que vous pensez, ce que vous ressentez et ce que vous faites, c’est ce que vous voyez, ce que vous entendez et ce que vous attirez.
Si vous souffrez, si vous n’avez pas confiance en vous, si vous avez peur, vous ne verrez plus, vous n’entendrez plus et vous n’attirerez plus que des choses qui alimenteront vos angoisses.
Si vous avez un sentiment d’opulence, que vous ressentez de l’amour et de la gentillesse, vous remarquerez les occasions de vivre dans l’opulence, l’amour et la gentillesse.
Méta-créativité
Cette année-là, pour la première fois depuis 2004, je n’ai pas publié de livre.
Au lieu de cela, j’ai continué d’écrire, mais j’ai aussi fait du stand-up, écrit des scénarios et occupé le poste de consultant pour une série télévisée avant de revenir vers la rédaction financière.
Je veillais à faire quelque chose de créatif chaque jour, mais je me suis permis d’expérimenter, de trouver de nouvelles méthodes pour exprimer ma créativité.
Je me suis également autorisé à échouer. Lamentablement, parfois.
La perfection est l’ennemi de l’apprentissage… et j’avais vraiment beaucoup à apprendre.
Méta-apprentissage
On dit qu’il faut 10 000 heures d’exercice pour maîtriser une compétence. Mais je ne voulais pas passer 10 000 heures à apprendre comment être un bon comédien, ni à étudier les entreprises dans lesquelles j’étais impliqué. Je suis trop vieux pour ça !
Il a donc fallu passer beaucoup de temps à trouver des raccourcis. Le plus utile est le suivant : sachez vous entourer de personnes qui ont déjà atteint l’objectif que vous vous êtes fixé. Passez beaucoup de temps avec elles.
Vous apprendrez ainsi bien plus vite qu’une personne qui ne passerait PAS de temps avec de grands professionnels !
Au contact de ces personnes qui ont déjà acquis les 100 micro-compétences nécessaires pour apprendre toute chose difficile, il vous faudra devenir une éponge, et absorber autant de connaissances que possible.
Se choisir soi-même n’a rien à voir avec l’esprit d’entreprise
Lancer et gérer une entreprise est une tâche DIFFICILE, qui ne convient pas à tout le monde. Je ne suis moi-même pas sûr d’être fait pour ça.
La meilleure méthode d’apprentissage, et la manière la plus personnalisée, est de conjuguer différents éléments issus de toutes vos multiples activités.
Je peux utiliser ce que j’ai appris dans une entreprise ou grâce à l’une de mes activités dans un tout autre contexte, et le résultat est généralement positif. J’apprends ainsi aussi à être de plus en plus doué pour marier ces différentes idées entre elles.
Comment trouver les meilleures combinaisons ? En vous choisissant vraiment vous-même – et en vous assurant qu’aucun gardien ne peut contrôler votre message.
Pour ce faire, il faut de l’énergie.
Je veille à suivre cette pratique quotidiennement et à prendre soin de moi. Physiquement, émotionnellement, créativement et spirituellement.
Ce sont les seules choses qui comptent.
Tout l’argent du monde ne pourra pas vous permettre de vous acheter une vie.
80/20
Ce n’est pas la règle du 80/20 habituelle. La mienne est différente.
Si vous faites ce que vous aimez 80% du temps, vous pouvez accepter de faire des choses que vous appréciez moins pendant les 20% restants.
Je n’aime pas beaucoup le rôle de vendeur.
Vous avez peut-être vu, sur Internet, des publicités où je parle du Bitcoin ? Je déteste me voir dans ces publicités.
Je voulais pourtant transmettre mon message. Aider les gens à éviter les milliers d’arnaques sur la toile. Permettre à plus de monde de gagner de l’argent.
Il a donc fallu que je me fasse vendeur. J’ai travaillé dur, écrit un livre, publié environ 20 vidéos – et je me suis entouré de personnes de qualité, pour produire un contenu tout aussi qualitatif.
Une minorité bruyante me déteste. On m’a envoyé des menaces de mort, des insultes antisémites – des choses horribles. Pourtant, la plupart du temps, les courriers que je reçois sont très positifs.
La clé est d’avoir…
Une véritable intégrité
Tout le monde n’est pas toujours d’accord avec moi. Ni mes amis, ni mes partenaires commerciaux, ni mes enfants, etc. Ce n’est pas grave du tout : au moins, nous pouvons en parler, et décider, chacun pour soi, de la meilleure marche à suivre.
Nous n’avons qu’une vie pour dire les choses avec une véritable intégrité.
Construisez cette intégrité centrale.