Actuellement, on parle énormément du marché immobilier américain et on se demande s’il est ou non en situation de bulle.
Il est incontestable que les prix de l’immobilier ont nettement grimpé, ces derniers temps. Et il est clair qu’en tant qu’investisseur, certains exemples du passé – où les prix de l’immobilier se sont emballés, puis effondrés brutalement – peuvent facilement remonter à l’esprit.
Mais aujourd’hui, j’aimerais aborder les spécificités du marché immobilier américain actuel. Que se passe-t-il ? S’agit-il d’une bulle ? Et comment gagner de l’argent, protéger votre capital et le faire fructifier dans ce contexte ?
On a souvent tendance à livrer des batailles dépassées, qui datent de la dernière crise. Alors quand on voit que les prix de l’immobilier grimpent, on se remémore la crise financière de 2007, 2008 et 2009, période où l’immobilier a réellement « implosé ». Et on tente de trouver des similitudes entre ces deux périodes.
On a également constaté qu’après le krach des dot.com, les gens fuyaient les valeurs technologiques en affirmant qu’ils n’en achèteraient plus jamais. Il a fallu plusieurs années avant que ce type de mentalité ne se dissipe et que les gens s’enthousiasment à nouveau pour les valeurs technologiques.
Or, en ce moment, on observe une situation semblable dans l’immobilier : les gens ont peur.
Mais en fait, c’est ce qui va permettre à l’immobilier de poursuivre la hausse, car nous ne sommes pas confrontés au même type de spéculation endémique que lors de la précédente bulle. Et je ne pense pas que nous courions le risque que cette bulle éclate et que les prix de l’immobilier s’effondrent.
Voici trois raisons expliquant pourquoi la vigueur du marché immobilier américain devrait persister, et les prix demeurer stables – voire augmenter… et pourquoi il existe d’excellents investissements à réaliser sur ce marché, en ce moment.
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Une offre immobilière très faible
Après la crise financière, les promoteurs immobiliers ont énormément hésité à augmenter le nombre de leurs programmes, à construire des maisons neuves clé en main, à créer de nouvelles structures ou à acheter des terrains sur de nouveaux sites. Car ils s’étaient brûlé les ailes. En fait, beaucoup d’entre eux ont fait faillite car ils n’ont pas pu vendre les terrains ou les maisons comme avant.
Aux États-Unis, cela a provoqué une pénurie de construction de logements. C’est simple : il n’y a pas assez de maisons à vendre pour satisfaire la demande.
Tant que cela restera vrai, les prix continueront de grimper, simplement parce que l’offre n’est pas suffisante. Cela contraste avec la dernière bulle immobilière, où l’on construisait des maisons clé en main qui se vendaient et se revendaient immédiatement. Souvent, une maison était construite et vendue deux ou trois fois avant que quelqu’un n’y habite réellement. Ce n’est pas le cas, aujourd’hui.
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Un bouleversement démographique en faveur de la demande de biens immobiliers
La génération Y (née dans les décennies 1980 et 1990) – qui a vécu la crise immobilière de 2007 et 2008 – s’était juré de ne jamais acheter une maison car elle avait vu ses parents se retrouver avec un logement invendable sur les bras. Or ce souvenir est en train de dissiper, et toute cette nouvelle génération parvient à un âge où elle se sent prête à acheter. La demande se renforce, ce qui contribue également à faire grimper les prix.
La chose par excellence que vous devez garder en tête, dans l’immobilier – et par rapport au marché actuel – c’est l’importance de l’emplacement géographique. Certaines localisations vont être très recherchées, car ce sont des endroits où les gens ont envie de vivre et de construire des maisons neuves. La demande y sera très élevée.
Au contraire, dans certaines régions, l’immobilier stagne, voire baisse. Parmi celles qui viennent à l’esprit, il y a de grandes villes comme New York ou Los Angeles, par exemple. À cause de la crise du coronavirus, les gens ne veulent plus vivre entassés les uns sur les autres.
Aussi à cause de la crise du coronavirus, on observe une tendance encore plus forte à travailler de chez soi, de n’importe où. Alors les gens ont la possibilité de s’installer dans les régions les plus recherchées, comme Austin (Texas) ou Nashville (Tennessee), peut-être. Ces endroits offrent un peu plus d’espace et un cadre plus adapté à la vie de famille, tout en offrant l’accès à de grandes villes et aux services qui vont avec.
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Des taux d’intérêt qui restent bas, malgré les récentes hausses
Certes, les taux d’intérêt ont légèrement augmenté, ces derniers mois. Mais, historiquement, ils demeurent très faibles.
C’est important, s’agissant des prix car, même avec une hausse des prix de l’immobilier, les remboursements de prêts sont tout de même accessibles, par rapport aux revenus des ménages. Cela varie, bien sûr, selon le marché que l’on considère. Mais globalement, l’achat d’un logement n’est pas hors de portée quand on considère ce que coûte un prêt, et ce même si les prix de l’immobilier augmentent.
Pour conclure, le marché immobilier américain est actuellement en très bonne santé. C’est un marché où les prix évoluent régulièrement à la hausse.
À un moment donné, nous serons peut-être en situation de bulle, si les prix continuent d’augmenter et que les gens se mettent à spéculer sur les maisons, et que l’on commence à observer une activité plus agressive sur le marché.
Mais nous n’en sommes pas encore là. On ne se situe pas dans un contexte où cette bulle pourrait éclater, où il existerait énormément de risques que les prix de l’immobilier baissent.
Alors, qu’est-ce que cela signifie pour vos investissements ?
Je reviendrai dans les prochains jours sur ce marché immobilier, les opportunités vous permettant de faire fructifier votre argent et les différentes ramifications de ce marché immobilier avec d’autres secteurs.
Et nous vous offrirons une vision globale des moyens permettant de profiter de ce marché immobilier américain.
Alors surveillez bien vos prochaines éditions d’Investissements Personnels, car j’ai hâte de vous offrir d’excellentes opportunités centré sur l’immobilier…
