« En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées… »
Enfin, ces idées, les a-t-on vraiment encore ?
Avouons-le, notre douce France n’est pas forcément là où il fait bon vivre en ce moment.
D’ailleurs, nombreux sont les lecteurs des Publications Agora à évoquer l’expatriation dans leurs commentaires et leurs messages.
Seulement, quelque chose subsiste : la peur. Principalement celle de devoir partir comme si on laissait toute sa vie derrière soi. Celle aussi de ne plus être en âge de partir à l’aventure.
Premièrement, s’expatrier ne veut pas dire se condamner à l’errance et devoir accepter des conditions de vie plus précaires. C’est une terrible idée reçue. Le style de vie que vous adopterez en vivant hors de nos frontières ne dépend que d’une chose : vos envies.
Conquérir la Cordillère des Andes avec votre bâton et votre sac à dos, faire danser les chiffres au sommet d’une tour de Manhattan ou plutôt vous reposer dans votre transat en Thaïlande… En fait, vous êtes parfaitement libre. C’est d’ailleurs ce qu’il y a de merveilleux avec l’expatriation : la liberté.
Ceci dit, cet article aura pour but de vous exposer les sept destinations idéales si vous voulez vous reposer tout en faisant fructifier vos revenus. Il ne jouera pas sur le côté aventureux que l’on peut vouloir donner à l’expatriation. Mais l’exotisme est assuré…
Découvrons ensemble sept destinations plus riches en pétrole (au sens figuré) et en idées…
#1 : Le Canada
Notre liste n’est pas un classement… Il n’y a pas de destination qui soit objectivement « meilleure » qu’une autre. Mais vous ne serez pas surpris de retrouver le Canada en tête de liste.
Je crois que dans les quinze dernières années, une bonne dizaine de personnes de mon entourage s’y sont expatriées. Et chacune d’entre elles, parfois avec une pointe d’accent en effet secondaire, n’avaient qu’un seul mot à la bouche : le bonheur.
Montréal, la seule métropole du territoire, se différencie de Paris, Londres ou New York par l’amabilité de ses habitants.
Souriants, ouverts… Les Québécois sont à l’image de leur pays.
D’ailleurs, le froid mordant est partiellement une idée reçue. Si la neige recouvre effectivement la région pendant un quart de l’année environ, l’été y est bien plus continental que chez nous.
Voilà ce qui frappera sans doute le plus un expatrié au Québec : peu de dépaysement dans la langue et les manières (sinon du bon côté), beaucoup d’exotisme.
Le Canada est un pays socialement très « à gauche », et économiquement plutôt « à droite ».
Les impôts y sont bien sûr moins élevés que chez nous. Pour 26% du revenu en France, c’est 22,5 au Canada.
Dans le secteur de l’emploi, ce pays se porte mieux que la France.
En 2018, le pays avait atteint son taux de chômage le plus bas depuis 1976.
La manière d’employer ou d’entreprendre est très « à l’américaine », avec beaucoup plus d’attention portée à la personnalité plutôt qu’à l’expérience brute (comme c’est le cas en France).
On note que dans les écoles, ce sont les sciences qui sont à l’honneur tandis que les matières plus littéraires sont reléguées à une importance plus secondaire. Bon à savoir si vous avez des enfants encore scolarisés.
Et pour la retraite, il existe un système mis en place par la France et le Canada pour bénéficier des deux pensions à la fois. Mais l’intérêt que vous pourrez trouver à prendre votre retraite là-bas dépend sincèrement de votre corps de métier… C’est très spécifique.
Au fait, si le Québec est la seule région officiellement francophone du pays (la plus grande également), le français est également parlé dans le reste du pays.
Voici le petit bilan que je dresserai pour chaque pays présenté, par rapport à la France :
- PIB par habitant : +17%
- Confort et niveau de vie : 8/10
- Différences culturelles : 2/10
- Exotisme : 7/10
- Pour ceux qui recherchent : la paix, la tolérance, la courtoisie, les grands espaces
#2 : Madagascar
On penserait que la « Grande Île » est davantage attrayante en terme de tourisme que d’expatriation. Et pourtant… Le Français expatrié là-bas s’y sent, dit la légende, moins dépaysé qu’on pourrait le croire.
Bien sûr, il y a le climat, la faune et la flore… Mais une grande partie des Malgaches parle français.
D’autant qu’il s’agit de l’une des destinations les plus prisées par un expatrié français. Rejoindre cette communauté est une marque de prestige, qui promet de construire un réseau passionnant. L’entrepreneur ou l’investisseur allant vivre là-bas est donc idéalement situé.
Les secteurs employant le plus sur l’île, en tout cas pour un expatrié, sont la médecine et l’ingénierie. En effet, le pays cherche des professionnels de ces domaines dans sa course au développement, et un diplôme de l’Hexagone est toujours accueilli à bras ouverts.
Le pouvoir d’achat de l’expatrié est assez extraordinaire. Un ariary vaut 0,00025 €. Cent euros valent donc un peu plus de 400 000 ariaries. Je vous laisse imaginer ce que le revenu d’un médecin ou d’un ingénieur représente à Madagascar.
L’économie propre au pays est en bonne voie. Le tout nouveau président Andry Rajoleina (élu au mois de janvier 2019) promet une croissance qui devrait dépasser les 5% dès cette année.
On se souvient également que Madagascar a reçu l’année dernière 100 millions de dollars de la part de la Banque Mondiale pour améliorer l’éducation de sa jeunesse.
Contrairement à beaucoup de pays d’Afrique de l’Est, Madagascar est dans une dynamique de croissance assez absolue, et les témoignages de Français expatriés sont toujours positifs.
- PIB par habitant : -98% par rapport à la France
- Confort et niveau de vie : 9/10 (pour un expatrié)
- Différences culturelles : 6/10
- Exotisme : 10/10
- Pour ceux qui recherchent : un niveau de vie élevé, du dépaysement, des paysages extraordinaires, un peu d’aventure
#3 : La Suisse
Et je ne vous parle pas des « frontaliers », haïs par nos amis Suisses…
Tiens, j’ai un ami qui vit à Annecy et travaille à Genève, il m’a raconté très sérieusement s’être fait lancer des pierres. Littéralement.
Mais si les Suisses ont une colère si tenace envers nos concitoyens frontaliers, c’est qu’il y a bien quelque chose à défendre chez eux.
Et je ne vous parle pas que des paysages et des impôts… Les Suisses ont réellement un mode de vie qui en fait rêver plus d’un.
Nous, Français, avons en tête l’éternel cliché des Suisses allant voter chaque semaine pour le moindre décret de leur canton…
Comme tous les clichés, celui-ci tient autant du vrai que du faux… Et s’expatrier en Suisse ne demande pas forcément de s’impliquer dans la politique locale.
Quant au pouvoir d’achat, c’est là que les choses deviennent intéressantes… Le SMIC s’élève là-bas à 4 086 francs, soit la modique somme de 3 450 €.
Imaginez alors le salaire d’un cadre, d’un médecin ou d’un ingénieur.
D’autant plus que ces derniers sont très recherchés là-bas. La Suisse est à la pointe en matière de recherche et de développement. Et pas seulement scientifique : les secteurs linguistique (trois langues sont parlées officiellement dans le pays), littéraire et philosophique trouvent une place de choix aux pays des Helvètes. On parle du pays de Blaise Cendrars et du Goetheanum : la culture n’est pas en reste.
Penchons-nous maintenant sur les retraites : fixées à soixante-cinq ans comme en France, elles sont composées de trois piliers, plus ou moins avantageux en fonction du secteur de travail. Mais globalement, un Français qui prendrait sa retraite en Suisse n’aurait comme souci que les chutes de neige pour son prochain séjour au ski… à vingt minutes de chez lui.
Et pour les plus « survivalistes » d’entre vous, la Suisse est le pays le plus avancé en terme d’abris anti-nucléaires. En cas d’attaque globale, ces abris seraient capables d’héberger au long terme l’intégralité de la population du pays, ainsi que plusieurs centaines de frontaliers.
On parle donc d’un très beau pays, où le confort et la sûreté sont les maîtres-mots.
- PIB par habitant : +47,5% par rapport à la France
- Confort et niveau de vie : 9/10
- Différences culturelles : 1/10
- Exotisme : 3/10 (plus pour un Français qui n’est pas montagnard)
- Pour ceux qui recherchent : une proximité avec la France, la sécurité, la montagne et l’air pur (évidemment)
#4 : Les États-Unis
« L’Amérique est un vaste complot pour vous rendre heureux », peut-on lire en préface du Guide du Routard consacré à ce pays.
Une chose est sûre : les États-Unis restent encore le pays des self made men et de toutes les opportunités.
Première différence avec les autres pays de cette liste : la difficulté d’obtenir un visa. Mais pas pour certaines professions, qui se voient dérouler un tapis rouge pour devenir des citoyens américains.
On parle de tous les métiers de la recherche, de la médecine, de la diplomatie ou du culte ; mais aussi de la chance que laisse le pays à tous ceux capables de présenter un projet concret. C’est le pays des entrepreneurs.
Et pour les plus joueurs, le tirage au sort de la fameuse green card s’effectue une fois par an et permet à 55 000 personnes de devenir américaines.
Bon, on ne va pas se mentir : il fait souvent meilleur vivre pour les riches aux États-Unis qu’en France. Les taxes prélevées sur les rentes et les investissements sont quasi-inexistantes, et les impôts dépendent beaucoup de l’État dans lequel on se trouve…
Et les États-Unis n’offrent pas la perspective d’une vie rêvée seulement aux entrepreneurs en herbe… Ceux qui, même à l’étranger, ont déjà fait leurs preuves, se voient ouvrir les portes des « country clubs » les plus confortables.
Franchement, qui ne se verrait pas prendre sa retraite dans une villa de Beverly Hills ? à moins de lui préférer une grande maison sur la paisible Long Island ? Ou bien un corps de ferme dans le Massachusetts ? Voire l’hospitalité sudiste d’un ranch du Wyoming ?
Mais là-bas, pas de place pour les fainéants ! Un jeune doit savoir montrer sa valeur et une personne plus âgée l’avoir déjà fait. Le mérite est la clef qui ouvre la porte des États-Unis. Mais derrière elle, c’est un monde de rêve qui s’ouvre.
Un bémol tout de même, du point de vue fiscal : admettons que vous possédiez une entreprise en France et que vous vous expatriiez aux États-Unis. Votre nouvelle patrie vous taxera dessus, même si votre entreprise lui est complètement étrangère…
Mais l’Oncle Sam possède une qualité rare : pour lui, ce n’est pas un diplôme ou un beau costume qui compte. C’est qui vous êtes vraiment. Une farouche indépendance mêlée à un sens aiguisé de la fraternité sont sans doute les seuls bagages qu’il est impératif d’emporter sur le sol américain.
Oh, et pour les célibataires… Un Français, quel que soit son âge, fera toujours rêver une Américaine (et inversement)…
- PIB par habitant : +34% par rapport à la France
- Confort et niveau de vie : 8/10 (très variable selon le statut social)
- Différences culturelles : 4/10
- Exotisme : 5/10 (variable selon la région)
- Pour ceux qui recherchent : la facilité dans les contacts humains, l’esprit d’entreprise, la multiplicité des paysages
#5 : L’Italie
Qu’on lui préfère les abords alpins, les collines de Toscane ou les petits ports siciliens, l’Italie a de quoi faire rêver.
Il est important de savoir qu’elle est divisée en deux parties : un Nord riche et un Sud un peu plus pauvre.
On pourrait considérer la capitale de ce Nord comme étant Milan, et celle du Sud comme étant Naples. Rome fait office de frontière entre ces deux Italies.
Une chose est sûre : vous vous sentirez moins dépaysé au Nord qu’au Sud. Et votre pouvoir d’achat sera plus important au Sud de Rome.
C’est une différence assez proche de celle entre Paris et la province…
Mais contrairement à l’Hexagone, l’Italie est très peu « centrée » sur une seule ville. L’art et l’Histoire sont omniprésents sur tout le sol Italien. C’est peut-être le meilleur pays où passer sa retraite si on veut la faire rimer avec culture.
Et où l’on peut jongler avec l’animation des rues romaines et la quiétude d’une villa dans un champ d’oliviers…
Si comme je vous le disais, le pouvoir d’achat d’un expatrié sera légèrement plus élevé qu’en France, l’euro garde sensiblement la même valeur au pays de Verdi…
L’Italie n’est pas un pays où l’on s’expatrierait dans le but d’avoir un niveau de vie plus élevé. Les relevés d’impôts y sont quasiment les mêmes qu’en France… La variation se fait à échelle de 2-3%.
Il y a cependant quelque chose de très pratique dans toutes ces similitudes : les Italiens parlent très bien français (mieux que nous parlons Italien, honte à nous) et plus couramment qu’anglais.
- PIB par habitant : -16% par rapport à la France
- Confort et niveau de vie : 7/10
- Différences culturelles : 2/10 (mais vous en ressentirez plus si vous êtes de Calais que si vous êtes de Marseille)
- Exotisme : 5/10
- Pour ceux qui recherchent : pas trop de dépaysement, la richesse culturelle, la beauté architecturale, le climat méditerranéen par excellence
#6 : L’Allemagne
Le leader du marché européen possède des avantages non négligeables pour l’expatrié. Ceci dit, c’est particulièrement le cas si ce dernier est relativement jeune.
C’est bien connu : l’Allemagne ne possède pas la vanité typiquement française de placer les métiers sur une échelle de prestige.
L’artisanat n’est pas dénigré, il est valorisé tout autant que des professions tertiaires et tout aussi rentable en termes financiers.
Si votre enfant souhaite s’orienter vers une profession de ce type, il peut être intéressant de penser à l’expatriation vers notre voisin de l’Est. Également si vous-même êtes dans ce cas, ou souhaitez vous réorienter.
Le champ des possibles est bien plus large en Allemagne !
J’ai beaucoup d’amis qui viennent de ce pays ou le connaissent très bien. Nous autres Français râleurs et contrariens rions souvent de la discipline germanique.
Pour nous, bien souvent, une règle est faite pour être outrepassée. Dans Investissements Personnels, nous sommes les premiers à le penser… Mais ne nous voilons pas la face : cela a quelques inconvénients. L’incivilité au volant, par exemple, est quasi-inexistante en Allemagne. Et s’il est vrai que là-bas, il est possible de se faire interpeller par la police (pas arrêter, je vous rassure) pour avoir traversé au rouge, la circulation est extrêmement fluide. Et les automobilistes ne craignent jamais de renverser un piéton.
J’ai connu des écoles en Allemagne. Comme les enfants sont bien élevés ! Et pour cause : on leur donne l’envie d’apprendre, plus que de les faire ressentir l’éducation comme une corvée.
Et sans les plonger dans l’intellectualisme dès l’enfance, on leur fait découvrir le monde avec une remarquable conscience d’eux-mêmes et du monde.
Pas étonnant que l’Allemagne mène l’Europe, et que sa jeunesse soit la plus en paix avec ses aînés.
Des tensions qui existent comme celles entre les Gilets Jaunes et le gouvernement seraient de nos jours impensables au pays de Goethe. Car ce sont la communication et la compréhension qui priment.
- PIB par habitant : +14% par rapport à la France
- Confort et niveau de vie : 8/10
- Différences culturelles : 3/10
- Exotisme : 2/10
- Pour ceux qui recherchent : la civilité, la bonne conduite, l’absence de discrimination (notamment professionnelles)
#7 : Le Brésil
Un pays qui, naturellement, fait rêver… Mais inquiète aussi un peu.
On hésite en pensant au Brésil entre les plages dorées et la criminalité. Mais si effectivement, les paysages paradisiaques sont toujours de mise, ce n’est pas le cas du banditisme et des trafics.
Yann Boutaric, que vous connaissez bien, a passé un an et demi là-bas. Je me suis assis avec lui et voici ce qu’il m’a raconté…
Il existe deux États riches dans le leader des BRICS : celui de Saõ Paolo et celui de Rio de Janeiro.
La plage d’Ubatuba, proche de Saõ Paolo, est aussi magnifique que l’on s’y sent en sécurité. Ce n’est pas le cas de celle de Copacabana, où malgré la célébrité de l’endroit il n’est « pas prudent de s’y balader après vingt-deux heures… », m’a dit Yann.
Enfin, nous ne sommes pas là pour parler tourisme, mais bel et bien expatriation.
Les lieux où ne pas emménager, tout d’abord…
Le Nord-Est du pays en est la partie la plus pauvre. Les villes à éviter sont Recife et Salvador, tandis que les trois capitales (Brasilia pour la politique, Saõ Paolo pour l’économie et Rio pour la culture) sont globalement sûres.
C’est simple : les agressions et les violences sont bien moins courantes qu’à Paris, mais beaucoup plus « professionnelles » et dangereuses. Il faut savoir où aller…
Dans les grandes villes, on trouve des résidences ultra-luxueuses et protégées, les condominio. C’est là où vivent les plus riches brésiliens, et aussi beaucoup d’expatriés.
A Rio par exemple, on pense au quartier de Barra Da Tijuca.
Si Saõ Paolo et Rio sont probablement les villes sur lesquelles vous porteriez votre choix, on note que Paraty, moins connue, présente de beaux avantages. Extrêmement belle et authentique, sa part d’architecture coloniale la différencie des autres. Calme et sécurisée, elle est l’endroit rêvé pour une retraite au Brésil. Je l’ai mise en illustration.
En effet, le real vaut un quart d’euro. Ce qui signifie qu’avec un SMIC français, on fait largement partie de la partie la plus riche des brésiliens.
Le principal problème que rencontrera l’expatrié ne sera donc pas l’argent. Loin de là.
En revanche, il est vrai que la barrière linguistique peut poser problème… L’idéal est de connaître – ou faire la connaissance – de locaux.
Mais quoi qu’il en soit, passer sa retraite sur les plages tropicales avant de rentrer dans son loft bien gardé, avec vue sur l’Atlantique d’un côté et l’Amazonie de l’autre, c’est accessible à n’importe quel actif ou retraité Français.
- PIB par habitant : -26% par rapport à la France
- Confort et niveau de vie : 9/10 (pour tout expatrié Français)
- Différences culturelles : 5/10
- Exotisme : 9/10
2 commentaires
Italie : Les banques sont en tres mauvais etat, la coupure economique et sociale Nord-Sud est nette , Ne vous mettez pas en danger dans un hopital au sud de Rome . Belles occasions immobiliéres en campagne , maison ancienne de caractére pour 120,000 € . les villes du Nord sont très chéres , et très mal gerées . Transports vetustes , sinon l’offre culturelle est à foison .
Beaucoup Mieux le Portugal avec sa loi NHR- Non habitual residents , 10 ans d’ exoneration sur tous revenus de source etrangere .
Pour la suisse si l’on compte le prix d’un loyer qui est très chère on n’en reviens au même que en France voilà le pourquoi des frontaliers, qui sont gagnants on va dire un salaire de 3000e et un loyer à 1500e voir plus au final pas plus intéressant , et je sais de quoi je parle je vis à 30km de Genève en Haute Savoie et la question je l’ai bien étudier! sinon faut être médecin, cadre.. effectivement!