En 1969, un chercheur en médecine, le Dr. Kilmer McCully a fait la découverte de sa vie (1).
Il a constaté qu’un certain acide aminé, présent dans le système sanguin, déchirait les parois des artères, comme un loup enragé une carcasse de gibier.
Sa découverte a bien été accueillie par le milieu médical. Du moins, au départ. Mais à mesure qu’il poursuivait ses recherches, nombre de ses collègues de l’école de médecine de Harvard (Harvard Law School) ont commencé à s’en prendre à lui.
Divergences… d’intérêt
Il y a des dizaines d’années, les écoles de médecine étaient déjà à la merci des géants pharmaceutiques et des organisations gouvernementales distribuant les financements.
En matière de bataille cardio-vasculaire, cette puissance financière voulait diaboliser le cholestérol.
|
Pourquoi ?
Parce que les médicaments onéreux et brevetables (et très profitables) des grandes pharmaceutiques pouvaient faire baisser le cholestérol.
Toute personne allant à l’encontre de cette doctrine était considérée comme un ennemi.
[Il paraît que le régime méditerranéen est très bon pour la santé. Pouvez-vous me prescrire un séjour en Grèce ?]
Harcèlement…
« Mon laboratoire a été déplacé au sous-sol, où je n’ai plus eu de contact avec les autres« , raconte le Dr McCully, des années plus tard.
« Ils m’ont rendu la vie si difficile que j’ai décidé que je ne pouvais plus travailler là-bas. »
Peu de temps après son départ, une chaîne de télévision canadienne l’a interviewé. Il a alors été contacté par le directeur des affaires publiques de son ancien hôpital, le Massachusetts General (Mass General) :
« Il m’a dit de me taire« , raconte le Dr. McCully.
« Il a dit qu’il ne voulait pas qu’Harvard et Mass General soient associés à mes théories. »
Au fil du temps, il semblerait que Mass General ait mis sa menace à exécution : chaque fois que le Dr. McCully répondait à une offre d’emploi, les choses semblaient bien se passer… puis cette opportunité disparaissait comme par enchantement.
Le Dr. McCully eut vent « d’appels téléphoniques mal intentionnés » passés depuis Harvard. « C’était tellement suspect que je suis allé voir un ami avocat. Il a passé quelques coups de fil et tout s’est arrêté ».
McCully avait raison : voici sa découverte
Il aura fallu quarante ans de recherches minutieuses avant que d’autres scientifiques reconnaissent enfin l’importance de ses découvertes.
Ce dangereux acide aminé que le Dr. McCully étudiait s’appelle l’homocystéine. Selon une étude datant de 2014 et publiée dans The Journal of the American Medical Association (2) :
« Un taux élevé d’homocystéine est aussi dangereux pour votre santé cardiaque que le tabagisme. »
On ne sait pas exactement à quel point l’homocystéine augmente le risque de maladie cardiaque. Cet acide aminé attaque la couche interne des artères.
Il se pourrait que l’artériosclérose (le durcissement des artères) soit provoquée par les efforts fournis par le corps en vue de réparer les dégâts produits sur ces couches internes.
Des plaques — semblables, en gros, à des croûtes sur des plaies — s’accumulent à mesure qu’elles colmatent les lésions. En résumé, les artères rétrécissent et se raidissent, ce qui augmente la pression sanguine.
A long terme, elles coagulent et éclatent, provoquant des AVC et des infarctus.
Mais ce n’est pas tout : l’homocystéine atrophierait également le cerveau.
Heureusement, il est facile et peu coûteux de maîtriser son taux d’homocystéine (c’est la raison pour laquelle vous n’en avez jamais probablement entendu parler avant… Il ne s’agit pas d’un remède lucratif pour l’industrie pharma).
Trois vitamines cruciales permettent de maintenir un niveau d’homocystéine peu élevé : il s’agit des vitamines
- B6 ;
- B12 ;
- et de la folacine.
Jasmine Le Master a décidé d’entrer dans le détail et a monté pour les lecteurs de J’Agis ! un petit dossier. Un dossier ultra pratique qui vous aidera à agir grâce à des solutions peu onéreuses, mais indispensables à la plupart d’entre nous. Et notamment :
- pourquoi vous devez absolument maîtriser votre taux d’homocystéine ;
- quel type de complémentation en folacine il faut choisir (et surtout éviter : un lien a été établi entre l’accumulation de certaines formes de folacine et le cancer) ;
- quelle forme de vitamine B12 il faut choisir pour maximiser ses bénéfices pour la santé (toutes les formes de B12 ne se valent pas, loin de là) ;
- et un petit secret pour maximiser l’absorption par votre corps de cette précieuse vitamine B12.
Pour ceux qui veulent aller de l’avant, tout est ici.
(1) Plasma Homocysteine as a Risk Factor for Vascular Disease JAMA.1997; 277(22):1775-1781.
(2) Critical levels of brain atrophy associated with homocysteine and cognitive decline Neurobiology of Aging. 2014; 35(2):S35–S39.