Notre sédentarisation a beau avoir débuté il y a environ 10 000 ans, quand on y pense, la révolution industrielle, qui a largement bouleversé le paysage urbain, ne date jamais que du XIXe siècle.
Pas étonnant dès lors que notre cerveau ne se soit pas vraiment accoutumé à ce nouvel environnement. À l’enfermement de nos vies, aux stimuli visuels et intellectuels constants, au bruit, à l’horizon bouché, pollué… Bref, vous m’aurez comprise. займы для безработных онлайн без проверок
Ce qui nous semble aujourd’hui être un cadre de vie naturel ne l’est pas encore pour notre cerveau
Les méfaits des villes
Vous n’en avez pas conscience ? Vous pensez peut-être que j’exagère ?
Malheureusement non. Ces dernières années, les études sur le cerveau et ses réactions face à son environnement se sont multipliées.
Eh bien, le simple fait de montrer des images de ville entraîne dans le cerveau des réactions de stress et de peur.
En fait, dans notre quotidien urbain, le cerveau souffre de fatigue mentale due à une stimulation constante. Cela résulte en une augmentation de notre stress et en une diminution de notre efficacité.
Et pourtant, la solution à ces maux modernes serait toute simple.
Il s’agirait tout simplement de fréquenter la nature, comme le résume, dans un article publié par Florence Williams dans le National Geographic, Lisa Nisbet, professeur de psychologie à l’université de Trent (Canada) :
« Les gens sous-estiment l’effet bénéfique du plein air. Nous ne l’envisageons pas comme un moyen d’améliorer notre bien-être. Nous pensons que d’autres choses s’en chargeront, comme faire du shopping ou regarder la télévision. Nous avons évolué dans la nature. Il est étrange que nous en soyons autant coupés aujourd’hui. »
Réduire les maladies mentales, cardiaques, les migraines…
J’entends bien, vous avez du mal à vous laisser convaincre par les propos d’une psychologue canadienne.
Alors voici le moment de vous fournir des preuves, des chiffres.
Je vous garantis que la nature peut être une solution à vos problèmes de fatigue, d’anxiété, de troubles d’attention et même de dépression.
Des chercheurs de l’université anglaise de l’Essex ont ainsi proposé une promenade de 30 minutes à des personnes souffrant de dépression. Les unes allaient à la campagne, les autres dans un centre commercial. Pour 90 % des promeneurs à la campagne, le niveau de dépression a baissé de 71 %, tandis que leur confiance en eux s’est renforcée. Pour les marcheurs du centre commercial, seuls 45 % ont noté une amélioration de leur état, 22 % étaient plus déprimés encore, 50 % plus tendus et 44 % ont senti leur estime de soi réduire (étude : « Écothérapie : l’agenda vert pour la santé mentale »).
Cette étude n’est pas un cas isolé. Toutes celles entreprises en ce sens aboutissent au même type de résultat.
Une chercheuse suédoise, Matilda van den Bosch, soumet ainsi des personnes au stress provoqué par des épreuves de math et des entretiens d’embauche. Elle parvient ensuite à calmer leur rythme cardiaque en leur montrant des images d’une forêt virtuelle et en leur faisant écouter des bruits d’oiseaux.
Mieux encore, des chercheurs néerlandais ont montré, en 2009, que les personnes vivant à moins de 1 km d’un espace vert développaient moins de maladies (un test effectué sur pas moins de 15 maladies, dont la dépression, mais aussi l’asthme, les maladies cardiaques, le diabète, la migraine…). La proximité de la nature permettrait de diminuer le taux d’hormones liées au stress dans notre sang et de réduire notre mortalité.
Un remède simple, accessible et gratuit
Comment explique-t-on tous ces bienfaits de la nature sur notre cerveau ?
Dans son article, Florence Williams a consulté le travail de chercheurs tout autour du globe sur le sujet. Et il en ressort une conclusion. La nature nous permettrait de laisser aller notre « attention involontaire ». Les stimuli présents dans la nature ne demandent « ni effort prolongé ni acte volontaire pour éviter d’être distrait. Selon les chercheurs, une concentration de ce type permet au cerveau de décompresser et de retrouver sa capacité d’attention dirigée ».
Donc pour faire simple, évitez le burn out en allant vous promener en forêt dès que possible ! Cela fera baisser de jusqu’à 16 % votre hormone de stress !
Ce n’est pas une plaisanterie, certains pays l’ont bien compris. Au royaume du stress professionnel, j’ai nommé la Corée du Sud, on a vu se développer ces dernières années des forêts thérapeutiques. Outre des parcours de promenade, elles disposent d’ateliers destinés à accueillir les personnes souffrant de stress post-traumatique, les malades du cancer, les femmes enceintes…
Une vie débordante, travail la semaine, courses, tâches administratives et un minimum de vie sociale à entretenir le week-end, donc, vraiment, les promenades en forêt, ça vous semble le bout du monde ?
Allons, tout n’est pas perdu. J’ai piqué quelques conseils simples et plein de bon sens à nos cousins du Réseau québécois de l’association canadienne pour la santé mentale :
- Mettez de côté la salle de sport, allez plutôt courir ou marcher dans un parc ou sur un sentier.
- Profitez de la pause déjeuner pour aller marcher.
- Trouvez un bel arbre et lisez un livre sous son ombre.
- Dépoussiérez votre pouce vert et revivifiez votre jardin [ou balcon, ou même plante d’intérieur, ndlr].
- Prenez le temps de ralentir, de respirer, d’écouter le chant des oiseaux, les bourdonnements et autres stridulations d’insectes.
Quand on pense à tous les remèdes sur le marché qui vous promettent d’augmenter votre vitalité, de lutter contre coups de fatigue et coups de déprime… Gardez votre argent et sortez marcher dans la nature. Vous rendrez service à votre cerveau et à votre corps.
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