L’été touche bientôt à sa fin, tandis que nous entamons ce mois de septembre. Chez les Scheidt, cet été nous a permis de passer plus de temps à faire des randonnées, à nous baigner et à faire du sport.
Bien entendu, de temps à autre, une journée pluvieuse nous enfermait à la maison. Et quand cela arrivait, on puisait dans notre pile de jeux de société, avec une préférence pour le Monopoly.
Au cours de notre dernière partie, mon plus jeune fils, Caleb, a eu la chance de tomber sur la Compagnie des eaux et la Compagnie de l’électricité, et de les acheter.
« À quoi ils servent ? m’a-t-il demandé. Je ne peux rien construire sur ces emplacements. »
« Attends un peu, lui ai-je répondu. Tu ne vas peut-être pas pouvoir faire grand-chose, sur ces deux emplacements, mais si tu en es propriétaire, ils te rapportent de l’argent sans que tu aies besoin d’investir dans la construction de maisons. »
Et au fil du jeu, il en a été plutôt content.
C’est ce qui m’a fait penser à l’environnement de marché actuel. Et tout comme Caleb dans cette partie de Monopoly, vous pourriez vous aussi générer un revenu considérable en détenant ce genre de fournisseurs de services d’utilité publique (aussi appelés les « utilities » en anglais) !
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Les utilities, un secteur fiable où la demande est perpétuelle
Les services d’utilité publique de base (ou utilities) tels que l’eau et l’électricité n’ont peut-être rien de flamboyant, mais ils sont nécessaires, et cette nécessité ne disparaîtra jamais : on aura toujours besoin des services que fournissent ces entreprises.
Que ce soit dans les bons ou les mauvais moments, que le marché baisse ou grimpe, ces utilities continuent de générer un revenu fiable, que ce soit pour les entreprises ou les investisseurs.
Et mieux encore, la plupart de leurs actions versent un dividende.
Les activités des utilities étant réglementées par nature, le chiffre d’affaires et la trésorerie que ces sociétés génèrent sont assez prévisibles. Ce sont donc des entreprises de choix, pour les investisseurs.
Leurs actions s’apprécient régulièrement et de façon fiable… offrent de la sécurité puisque l’on sait que leurs activités seront toujours demandées… et, pour couronner le tout, elles versent un dividende !
Même si les utilities sont des valeurs refuge en période d’incertitude économique, elles n’ont pas été totalement invulnérables aux effets de la pandémie de COVID-19. Dans toute l’Amérique, des entreprises et des écoles ont fermé leurs portes, à cause de la pandémie. Et la demande d’électricité a reflété ce changement.
Regardez le graphique ci-dessous.
En avril 2020, aux États-Unis, la demande d’électricité a chuté de 6,1% par rapport à l’année antérieure, dans un contexte où les entreprises fermaient temporairement.
Mais au fil du temps, nous nous sommes tous adaptés à cette « nouvelle normalité ».
Les salariés « non essentiels » sont passés au télétravail, tandis que les écoliers et les étudiants s’adaptaient à l’enseignement à distance. L’utilisation de l’électricité a donc simplement basculé vers un usage domestique. p
Même si le pays est resté confiné ou a réduit les capacités pour répondre aux réglementations de sécurité sanitaire, les utilities ont réussi à se remettre facilement du krach lié au COVID.
Inutile de le préciser, la demande d’électricité devrait continuer à être forte dans un contexte où davantage d’entreprises rouvrent et opèrent de nouveau à pleine capacité.
Et surtout, les fournisseurs d’utilities sont idéalement placés pour bénéficier des politiques menées à Washington concernant le changement climatique ! Je m’explique…
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Un nouveau gouvernement en faveur des énergies vertes
Au cours de la campagne électorale de Joe Biden, les énergies vertes ont représenté l’un des principaux sujets de discussion. Et à la suite de sa victoire, il n’a pas tardé à commencer à mettre en œuvre ses projets.
Le plan d’infrastructures de 2 300 Mds$ qu’il a proposé ne se focalise pas uniquement sur les dépenses d’infrastructures traditionnelles, telles que l’amélioration des autoroutes, des ponts, du réseau électrique et des systèmes de distribution d’eau.
Ce plan affecte également des capitaux aux bornes de chargement des véhicules électriques, ainsi qu’à la recherche et au développement consacrés aux énergies propres.
Et tout cela dans le but de permettre aux États-Unis de devenir leaders en matière d’énergie solaire et éolienne, tout en créant des millions de nouveaux emplois.
Et si les offres d’emploi offrent un bon indicateur, alors le secteur des énergies vertes se développe rapidement.
Selon l’U.S. Bureau of Labor Statistics, les postes de technicien spécialisé dans les éoliennes enregistrent la plus forte progression, les postes d’installateur de panneaux solaires arrivant, quant à eux, en troisième position.
Naturellement, il y a des inquiétudes concernant la façon dont cette nouvelle tendance, à Washington, pourrait affecter les entreprises et les emplois du pétrole et du gaz représentant l’épine dorsale de ces secteurs.
Et sous la présidence de Biden, le pétrole et le gaz seront probablement touchés, dans un contexte où le gouvernement va publier des lignes directrices plus sévères visant à réduire les émissions de CO2.
Comme je l’ai déjà dit, je ne juge pas l’aspect politique de ce type de questions. Mon objectif est de vous aider à faire fructifier votre argent, et à le protéger, pas de vous donner mon opinion sur ce qui se passe à Washington.
Quel que soit le locataire du bureau ovale, pour nous, les investisseurs, il existe toujours des moyens de gagner de l’argent.
La seule différence se joue sur la forme que prennent ces opportunités.
Par exemple, nous aurons toujours besoin d’énergie. La différence, c’est que sous le gouvernement actuel, une plus grande part de l’énergie consommée proviendra de sources plus écologiques.
Nous avons une influence limitée sur les changements que les élus décident d’opérer pour le pays. Alors quelle que soit votre opinion personnelle concernant cette transition vers les énergies vertes, comme on dit : « Si tu ne peux pas battre ton ennemi, alors embrasse-le ! »
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On se tourne vers un avenir plus écologique
Comme je l’ai indiqué plus haut, la demande d’électricité ne va pas disparaître. Nous en aurons toujours besoin : pour nous éclairer, nous chauffer et rafraîchir nos maisons… pour recevoir Internet et alimenter nos appareils électroniques… et de plus en plus pour conduire des véhicules électriques, qu’ils soient chargés à la maison ou sur les bornes des parkings.
Et la demande en faveur de sources d’énergie renouvelables, plus particulièrement, va continuer à augmenter, dans un contexte où aussi bien aux États-Unis que partout dans le monde, les politiques énergétiques opèrent une transition vers des technologies propres.
Généralement, les valeurs axées sur les énergies vertes ont déjà enregistré de très bonnes performances et devraient encore le faire au cours des quatre prochaines années.
En 2019, les énergies renouvelables représentaient 72% de toutes les nouvelles sources d’énergies installées. Et elles devraient représenter le même volume – à peu près – cette année.
Dans la mesure où les énergies renouvelables représentent la majorité des nouvelles installations, elles constituent également une part plus vaste de la production d’électricité.
En 2019 et 2020, les énergies renouvelables représentaient 18% et 21% de la production d’électricité.
Mais d’ici 2025, selon les estimations de l’EIA (U.S. Energy Information Administration, agence américaine d’information sur l’énergie), les énergies renouvelables devraient représenter 42% de toute la production.
Et alors que les États-Unis réorientent leurs priorités vers les sources d’énergie verte, il s’offre à nous une excellente opportunité de profiter des valeurs axées sur les énergies propres.
