Il y a quelques temps dans Libre d’Agir je vous parlais des perturbateurs endocriniens (PE), cette « menace invisible » qui interfère avec notre système hormonal et perturbe son bon fonctionnement. Je rappelais à quel point ils étaient présents dans notre quotidien (dans les cosmétiques, aliments, vêtements, mobilier, peinture, produits d’entretien, etc.) malgré les nombreuses mises en garde des différentes organisations sanitaires.
Dans un rapport rendu public en janvier 2013, l’Agence Européenne de l’Environnement (AEE) précise que les signaux d’alarmes concernant les PE, mais aussi de beaucoup d’autres polluants, ont été ignorés, cachés ou relativisés.
En attendant que des actions concrètes soient menées par les autorités, n’oublions que c’est de notre santé qu’il s’agit. Et que personne ne saura en prendre soin mieux que nous.
Reprenez le pouvoir sur votre propre santé !
Bien sûr, il est possible d’éviter de se gaver de pesticides et autres substances chimiques. Mais encore faut-il savoir par où commencer. Voici donc mes 7 recommandations pour agir dès maintenant :
1 – lisez les étiquettes. Vous prendrez vite le pli pour repérer les éventuelles substances indésirables dans votre assiette, dans votre appartement et sur votre peau. Plus la liste des ingrédients est réduite et compréhensible, plus vous limitez le risque. Pour y voir plus clair, je vous recommande ce tout petit livret, efficace, accessible et exhaustif sur la question : Additifs alimentaires, danger !, de Corinne Gouget.
2 – optez pour le fait maison. Apprenez à faire des crêpes et oubliez le paquet de brioches individuelles fourrées au chocolat et emballées dans deux ou trois couches de plastique.
3 – achetez bio : mais attention, cela ne vous dispensera pas de lire les étiquettes des produits transformés. Vous devrez vous renseigner aussi sur la provenance des produits frais en discutant avec votre maraîcher au marché dominical plutôt que de vous ruer sur la tomate bio vendue dans les supermarchés en plein hiver… Et pourtant joliment emballée.
Ne vous fiez pas au packaging : mangez local, frais et de saison.
Attention, le bio ne garantit pas forcément l’absence de PE. Il est confronté à la dissémination des PE dans l’environnement et la pollution ne s’arrête pas à la barrière du voisin… C’est aussi une véritable niche économique que les industriels ont su investir, voire dominer.
4 – faites le tri dans vos placards : les produits d’entretien de la maison, les cosmétiques, les vêtements… La liste est longue mais il existe des gages de qualité.
A l’initiative de Greenpeace, 18 entreprises du textile et de la mode se sont engagées à éradiquer les PE, parmi lesquelles Puma et Benetton pour ne citer qu’elles. Sous la mention « Detox Leaders » de l’image ci-dessous figurent celles dont les efforts sont les plus probants.
Certains labels cosmétiques garantissent également l’absence de substances nocives pour la santé et l’environnement (Ecocert par exemple mais attention, on labellise un produit et pas une marque entière). Les logos, parce que devenus trop nombreux, et les labels, parce que très différents les uns des autres, ne vous dispensent pas de lire la liste des ingrédients.
En ce qui me concerne, ma panoplie de fée du logis se résume à du citron, du bicarbonate de sodium, du vinaigre blanc, du savon noir et des huiles essentielles.
Si vous préférez les flacons tout prêts, optez pour l’écolabel européen et le label NF environnement (les seuls à vous garantir l’efficacité des produits).
[Pour obtenir la suite de l’article, lire l’intégralité des recommandations de Meriem, et connaître la liste des perturbateurs endocriniens à éviter et bien plus encore, demandez votre exemplaire de J’Agis ! en cliquant ici…]