« Je suis fatigué », « je suis vanné », « je n’ai pas le moral »… nous connaissons tous cette ritournelle.
Ne sommes-nous pas en hiver ?
Eh bien oui, mais peu importe ! Haut les coeurs, oublions la saison et passons aux choses sérieuses :
Apprenez à vous écouter, écoutez la machine la plus précieuse que vous avez : votre corps.
Envie d’une pause ? Pas de culpabilité.
Envie de manger ? Oui, mais pas n’importe quoi.
Envie de bouger ? Allez-y, foncez !
Envie de dormir ? Vive la sieste.
A chacun son rythme, à chacun ses besoins, l’essentiel étant de bien les cerner et d’y répondre.
Détendez-vous, aérez-vous, ralentissez
Et profitez-en pour vous poser les bonnes questions : d’où vient vraiment cette fatigue physique et/ou morale ?
Rien ne vous dessert plus que de céder à l’explication toute faite de la déprime hivernale…
Les jours sont plus courts mais vous n’allez pas hiberner pour autant. Passé 17h, tout ne s’arrête pas. Les petits maux de l’hiver sont bien là (rhume, fièvre) mais vous disposez de la panoplie des vitamines, des oligo-éléments, sans oublier la nourriture qui reste votre premier « carburant ».
Bougez, ne vous endormez pas devant vos ordinateurs et vos tablettes. La vie sociale ne s’arrête pas l’hiver. Invitez, nouez ou renouez des liens : le contact de la famille, des amis, l’investissement personnel dans une activité de groupe (sport, art, voyage…) tirent vers le haut, l’isolement vers le bas.
Se recentrer sur soi ne veut pas dire ne penser qu’à soi et a fortiori à ses problèmes !
Essayez le sport. Vous n’allez pas soulever des altères tous les matins. Vous n’allez pas battre le record du 100 mètres papillon non plus… Mais la pratique régulière d’une discipline telle que la marche vous « dérouillera ». Ecouter son corps passe aussi par l’éprouver raisonnablement, le sentir.
Adaptez vos besoins énergétiques à votre activité et à votre humeur du moment
Pas de souci pour craquer sur un carré de chocolat, des fruits secs, un peu plus de protéines. A chacun son petit plaisir culinaire, toujours équilibré bien sûr et avec modération évidemment.
Le regain d’énergie apporté ne va pas sans le plaisir !
Je ne vais pas avaler une cuillère d’huile de foie de morue chaque matin parce que ma grand-mère le faisait.
A moins de préparer les Jeux olympiques, je ne vais pas m’astreindre à un régime drastique qui m’ôtera tout le plaisir de savourer les plats hivernaux.
Je ne suis pas là pour réfléchir à tout ce que j’ingurgite mais je sais très vite faire le tri entre ce qui me fait du bien et le reste.
Ni trop (l’excès de sucres et de graisses fatigue l’organisme), ni trop peu (évitons les carences), la qualité est de mise.
Et si cela ne suffit pas, vitamines, oligo-éléments & compléments alimentaires
Déjà quatre hivers passés avec une simple cure d’oligo-éléments sans un coup de froid ou de fatigue. Ça marche !
N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre pharmacien, auprès de votre herboriste, de votre médecin généraliste (mieux à même de vous conseiller sur les dosages et à déceler une éventuelle carence par une simple prise de sang).
N’attendez pas que la fatigue s’installe !
Une fois qu’il est là, ce petit passage à vide que nous redoutons tous rend tout plus pesant et se transforme trop souvent en lassitude morale. A défaut d’avoir anticipé, il n’est jamais trop tard pour se prendre en charge.
Le simple fait de se dire « marre d’être fatigué, ça suffit, je me prends en main, je n’attends pas la fin de l’hiver pour me sortir de ce flottement, pour sortir de mon état de fatigue« , est le premier pas vers la « guérison ».
Après ce programme, vous aurez envie de vous reposer, c’est sûr
Dormez, ça fait du bien et c’est indispensable au bon équilibre de chacun à moins d’être insomniaque. Autorisez-vous une sieste si votre emploi du temps vous le permet.
Apprenez à vous ménager des plages où vous ne ferez tout simplement rien du tout, pour le repos du corps et de l’esprit.
Si votre état persiste, un petit bilan de santé s’impose mais pas de précipitation. Votre médecin saura déceler une éventuelle carence en vitamines D, en fer et y remédier.
Certains sont aussi sensibles au changement de saison, sensibilité qui se caractérise par un état dépressif bien loin d’une simple fatigue passagère.
Alors pas de panique, relaxez-vous.
Petits conseils pratiques pour la route
Quelques aliments anti-fatigue :
- les fruits frais : oranges, kiwis, ananas, pamplemousses riches en vitamine C – laquelle facilite l’absorption du fer – et en antioxydants ;
(2 fruits frais par jour)
- les légumes frais : chou-fleur, épinards, cresson ;
(2 à 3 légumes par jour sous forme crue ou cuite)
- l’épicerie : chocolat noir, fruits secs riches en oligo-éléments et en magnésium (sans excès car très caloriques) ;
- les poissons : moules, saumon, crabe, colin riches en vitamine E ;
(1 à 2 fois par semaine)
- les viandes rouges : riches en fer ;
(1 à 2 fois par semaine)
- les viandes blanches : dinde, poulet, porc riches en sélénium ;
- pour ceux qui ne mangent pas de protéines animales : légumineuses, céréales, graines, algues.
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