En août 2017, lorsque le Bitcoin valait 3 500 dollars, je suis passé sur CNBC pour déclarer qu’il vaudrait un jour 1 million de dollars.
Puis j’ai dépensé environ 60 millions de dollars en pubs. (Remarque : je ne connais pas le chiffre exact, c’est au pif.)
Aujourd’hui le Bitcoin vaut 11 000 dollars, pas un million – du moins, pas encore. Et c’est la classe d’actifs qui a le mieux performé en 2019.
Beaucoup de gens se sont mis à me détester à partir d’août 2017.
Depuis, il ne se passe pas un jour sans que je reçoive des mails d’insultes, de la part d’amis comme de parfaits inconnus, qui m’expriment leur profond dégoût sur ce que j’ai dit à propos des « crypto-monnaies ».
Après cela, je me suis enfoncé dans une dépression insupportable. Des inconnus me détestaient, des amis me détestaient, des gens que j’admirais me traînaient dans la boue.
Selon moi, plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi les gens se sont mis à me haïr dès lors que j’ai commencé à m’exprimer sur le Bitcoin.
Dans certains cas, ils ont peut-être eu raison.
A) Début 2013, j’ai dénigré le Bitcoin
Je l’ai traité d’escroquerie.
Certains ont donc cru que j’avais changé d’avis dans l’unique but de gagner de l’argent rapidement.
Toutefois, en 2013, un mois après l’avoir traité d’escroquerie, j’en ai appris plus sur le Bitcoin.
Un de mes amis, Naval Ravikant, de passage à NY, a accepté de me consacrer une grande partie de son temps pour répondre à toutes mes questions sur le Bitcoin – et j’en avais plus de 200.
Je suis sorti convaincu de notre discussion. J’ai ensuite lu des milliers d’articles à ce sujet. Enfin, je me suis penché sur le code du Bitcoin.
En fait, en mai 2013, un mois avant la date à laquelle devait sortir mon livre Choisissez-Vous (disponible en France aux Publications Agora) sur Amazon, j’ai créé mon propre site de vente en ligne n’acceptant que les paiements en Bitcoins.
C’est peut-être même le premier site de vente en Bitcoins jamais créé.
J’ai vendu une centaine de copies de mon livre pour 0,1 Bitcoin. À l’époque, le Bitcoin valait environ 60 dollars. Le prix de vente de mon livre était donc de 6 dollars. Aujourd’hui, 0,1 Bitcoin fait 1 100 dollars.
J’ai été invité sur CNBC pour discuter du premier « site de vente uniquement en Bitcoins ». À cette occasion, Herb Greenberg me posa cette question : « Avez-vous fait cela uniquement pour faire de la publicité pour votre livre ? »
Je lui répondis : « Je passe actuellement sur une chaîne nationale. Comme vous pouvez le voir, ça a marché ! »
C’était sans doute une réponse quelque peu arrogante. Mais c’était la vérité.
Pour commercialiser un livre, vous devez utiliser ce en quoi vous croyez pour créer des événements qui attireront l’attention sur vos idées.
En 2013, j’ai appelé le Bitcoin la « monnaie Choisissez-Vous ».
Cependant, même si tout le monde me rappelle que j’ai qualifié le Bitcoin d’escroquerie début 2013, la vidéo me montrant vantant le Bitcoin en mai 2013 existe bel et bien.
J’ai changé d’avis dès que j’ai mieux compris ce qu’était le Bitcoin.
B) Pourquoi est-ce que j’ai rédigé des lettres payantes ?
99,99% de ce que j’écris est consultable gratuitement, sur le site d’Investissements Personnels.
Depuis 2002, quasiment tous mes articles peuvent être lus sans payer quoi que ce soit.
J’offre souvent les livres que j’écris. Ou alors leur prix est aussi bas que possible.
En 2017, alors que le Bitcoin montait, j’ai remarqué que beaucoup de mes lecteurs parlaient des crypto-monnaies.
En particulier, ils parlaient de crypto-monnaies qui, selon moi, étaient de pures escroqueries.
Comment faire entendre ma voix pour évoquer les cryptos solides parmi toutes celles que je considérais réellement comme des escroqueries ?
J’ai écrit des articles gratuits expliquant mes convictions sur les crypto-monnaies. Mais je voulais en faire plus.
J’ai embauché des gens pour m’aider.
J’ai identifié certaines crypto-monnaies qui, selon moi, étaient sérieuses.
Et j’ai fait connaître mon avis grâce à des publicités. Travailler avec un éditeur qui a toutes les ressources pour gérer une newsletter, proposer un service clients, etc. Tout cela coûte cher.
J’aime écrire sans faire payer mon lecteur mais dans ce cas précis, je devais utiliser des ressources supérieures à mes moyens financiers.
Par conséquent, même si je continue à beaucoup écrire gratuitement sur les crypto-monnaies, je dois faire payer une petite partie de mes écrits.
C) « Vous ‘dealez des shitcoins’ ! »
On m’accuse encore de cela. On me demande : « N’êtes-vous pas en train d’acheter des shitcoins pour les revendre aussitôt ? »
La réponse est NON. Jamais, au grand jamais je n’ai fait cela. C’est même le contraire.
Sur CNBC en 2017 j’ai déclaré : « Environ 98% des crypto-monnaies existantes sont des escroqueries, des shitcoins. »
Depuis lors, le portefeuille de cryptos que je recommande est composé de cryptos dont AUCUNE ne s’est révélée être une escroquerie. Toutes résolvent d’énormes problèmes dans différents domaines.
Environ 80% des crypto-monnaies qui existaient au moment où je faisais ma prédiction sur CNBC ont disparu, comme je l’avais prévu. La plupart d’entre elles étaient des escroqueries ou ne résolvaient pas de problème réel.
[Lire aussi : Bitcoin, crypto-monnaies : attention aux escrocs !]
Mon objectif est de trouver les cryptos qui perdureront.
D) « Mais pour qui vous prenez-vous ? Pourquoi maintenant ? »
Même mon entourage a mis en doute ma crédibilité.
Ils pensaient que parce que je n’habitais pas la Silicon Valley et que je ne fabriquais pas par moi-même une crypto-monnaie, je n’avais pas droit au chapitre.
Je ne suis pas d’accord.
Cela fait maintenant près de vingt ans que je suis un gestionnaire de portefeuille professionnel.
J’ai également développé des logiciels pendant presque 35 ans.
J’ai créé des sociétés de logiciels et des hedge funds et j’ai investi dans beaucoup d’éditeurs de logiciels.
J’ai aussi écrit des livres à propos de divers types de stratégies d’investissement.
Par conséquent, non seulement j’ai compris les crypto-monnaies d’un point de vue très technique (je pouvais créer le code) mais également d’un point de vue économique orienté sur la gestion de portefeuille.
Beaucoup de ceux qui m’ont critiqué n’avaient qu’une expertise en logiciel ou en gestion financière mais pas les deux – contrairement à moi.
E) Je voulais que le grand public comprenne le Bitcoin
Ce sont surtout les gens de la Silicon Valley qui m’ont vilipendé.
Lorsqu’ils expliquaient publiquement ce qu’était le Bitcoin, ils parlaient « cryptographie », « blockchain » et « minage ».
Tout cela est intéressant mais n’explique pas au commun des mortels ce qu’est le Bitcoin.
C’est comme si je disais : « Amazon est une application qui s’appuie sur la couche protocolaire TCP/IP » au lieu de dire « Amazon est un site de vente en ligne ».
Internet a été massivement adopté une fois que le monde entier – et pas uniquement les techniciens – a compris ce que c’était.
Le Bitcoin finira par ne plus être qualifié de crypto-monnaie, mais de monnaie.
F) Comment j’ai expliqué le Bitcoin et d’autres monnaies numériques
J’avais deux points de vue. Dans mon explication, j’ai démontré par a+b pourquoi je pensais que le Bitcoin allait grimper aussi haut – voire plus – que je le prévoyais.
Personne ne connaît la véritable origine de l’argent. Est-ce le troc ? Est-ce une unité de comptage des dettes ?
J’ai simplifié tout ceci de cette manière :
Troc > Métaux précieux > Argent papier garanti par des métaux précieux > Argent fiduciaire (argent garanti par un État)
Chaque nouvelle forme d’argent résolvait les problèmes de la forme précédente.
Par exemple, un système de troc est trop compliqué. Quelle quantité de blé devrait représenter une paire de chaussures ? Quelle quantité de maïs pourrais-je obtenir contre un vêtement que j’ai cousu ?
Ces questions ont été résolues par les métaux précieux, difficiles à extraire et plus faciles à transporter et qui vont de pair avec des taux de change.
Mais les métaux étaient difficiles à transporter sur les longues distances. Et les emplacements de l’or et de l’argent étaient aléatoires et sources de guerres (je simplifie).
On créa donc l’argent papier garanti par les ressources.
Mais alors un autre problème fut soulevé : pourquoi les dépenses d’un pays seraient-elles limitées par sa proximité à une mine d’or ?
On créa donc l’argent papier fiduciaire pour permettre à un pays en développement de payer cette croissance.
Mais l’argent papier a ses limites : un contrôle centralisé (une banque centrale) et un potentiel d’erreur humaine (comme cela s’est pratiquement passé dans la faillite bancaire en 2009).
L’argent papier transféré de manière électronique génère trop de frais.
Imaginez transférer de l’argent de votre banque vers un de vos amis en Chine.
Votre banque locale > Votre banque de réserve locale > la Réserve fédérale > le système d’échanges SWIFT > la Banque Centrale chinoise > la banque de réserve locale > la banque locale.
À chaque étape de ce transfert, on trouve :
- des frais :
- une perte de confidentialité :
- le potentiel d’erreurs humaines :
- une perte de temps (si vous avez déjà envoyé de l’argent, avant qu’il n’arrive sur l’autre compte, ne vous êtes-vous jamais posé cette question : « Où donc se trouve mon argent en ce moment dans la nébuleuse monétaire ? »).
Les crypto-monnaies résolvent ce problème. Et puisque chaque nouvelle forme d’argent finit par remplacer totalement l’ancienne, je pensais (et pense toujours) que cela aura lieu. D’une certaine manière, les crypto-monnaies remplacent les monnaies ordinaires.
La demande d’argent est de 150 000 milliards de dollars (la quantité d’argent sur la planète).
La masse de Bitcoin est d’environ 150 milliards de dollars.
Les calculs suggèrent alors une augmentation potentielle d’un facteur 1 000 du prix du Bitcoin, puisque la production de Bitcoin est fixe (contrairement à la production d’argent papier).
C’est mon premier argument.
Pour bien comprendre comment l’évolution fonctionne dans divers secteurs, je vous recommande la lecture de l’ouvrage de Matt Ridley The Evolution of Everything. J’appliquais ses idées sur l’évolution au secteur monétaire.
Mon deuxième argument s’inspirait de la théorie que Yuval Noah Harari explique dans son ouvrage Homo Deus. Chaque domaine d’activité traverse trois phases : théisme, humanisme, dataïsme.
Pour résumer, prenons l’exemple de la médecine.
Théisme : Il y a 1 000 ans, si vous étiez malade, vous priiez votre shaman, votre dieu ou qui que ce soit d’autre dans l’espoir d’aller mieux.
Humanisme : Il y a 100 ans, vous alliez chez le docteur.
Dataïsme : Aujourd’hui, on vous fait une analyse de sang, voire d’ADN, et un médecin interprète ces données (pour l’instant) et recommande un traitement, qui pourrait inclure une chirurgie robotique ou un médicament personnalisé recommandé par une IA (intelligence artificielle) qui aura analysé votre génome.
C’est la même chose pour la monnaie.
De manière simplifiée : « En Dieu nous croyons » > « En George Washington nous croyons » > « Aux données nous croyons »
Les crypto-monnaies résolvent les problèmes de base de l’argent fiduciaire (ou de l’argent papier) : les problèmes de confidentialité, les problèmes de frais, les problèmes d’erreurs humaines, les problèmes de l’offre et de la demande, les problèmes de faux et même les problèmes liés aux fondamentaux du droit des contrats.
Je sentais qu’expliquer tout cela en langage profane facile à comprendre par tous favoriserait l’adoption des crypto-monnaies et résoudrait de nombreux problèmes sociétaux.
Le Bitcoin ne résout pas tous les problèmes. J’ai donc sélectionné un portefeuille de crypto-monnaies qui résolvent la plupart des problèmes. Et il évolue à mesure du développement du secteur des cryptos.
Mon objectif est d’aider les gens à éviter les escroqueries, à trouver les monnaies solides (en me fondant sur mon expertise technique et financière) qui ont le plus grand potentiel pour remplacer tout ou une partie de la monnaie fiduciaire.
F) « Vos pubs sont racoleuses ! »
Je suis d’accord. Certaines publicités étaient scandaleuses.
Selon Alain de Botton, philosophe et écrivain suisse, les gens honnêtes doivent parfois faire usage de tactiques machiavéliques. D’après lui, s’il y a dix personnes qui essaient d’attirer l’attention du public, le gars gentil (celui qui dit « s’il vous plaît, écoutez-moi ») ne sera pas remarqué tandis que les escrocs capteront toute l’attention de l’auditoire.
Donc le gars gentil, s’il est convaincu de l’intégrité de ce qu’il propose, doit utiliser les mêmes tactiques que les escrocs.
Je ne suis pas un spécialiste du marketing en ligne et je ne l’ai jamais été.
Mais nous vivons dans une économie saturée de signaux. Et les marketeurs web savent comment attirer l’attention des gens.
Une fois, j’ai écrit une publicité moi-même et l’ai faite passer à côté d’une publicité créée par un professionnel du marketing. Malgré mes trente années d’écriture et le caractère racoleur de l’autre publicité, celle créée par le professionnel du marketing a sollicité dix fois plus d’interactions que la mienne.
La sienne a eu du succès, contrairement à la mienne.
Ma technique seule n’était pas efficace pour faire passer un message important au plus grand nombre.
J’ai donc décidé d’employer les grands moyens parce que je croyais et je crois encore à ce que je dis sur les crypto-monnaies.
G) « Vous êtes partout ! J’en peux plus de vous voir ! »
Je comprends. Je suis celui qui doit me voir chaque matin dans le miroir.
Ma tête apparaissait dans la plupart des publicités. Dans l’une d’elles, on me voyait avec des Bitcoins à la place des yeux et le crâne auréolé de flammes. Cela m’a semblé vaguement antisémite.
Et pourtant ce fut cette pub qui attira le plus de clics. Je détestais la regarder. C’était la pire photo de moi qu’on n’ait jamais prise (c’est dire !). Pourtant, c’est celle qui a eu le plus de succès.
Je ne conseille pas de pratiquer le « pump and dump » (c’est-à-dire d’opérer des trades à très court terme) sur les crypto-monnaies. D’autres newsletters suggéraient de faire du day-trading sur les crypto-monnaies. J’étais 100% contre.
J’étais également 100% vent debout contre la plupart des shitcoins qui, selon moi, allaient disparaître et j’ai toujours été clair à ce sujet.
Parce que j’expliquais tout cela en termes clairs et compréhensibles, mes pubs avaient plus de succès que toutes les autres.
Parce que j’offrais un produit dans lequel je croyais, et auquel je crois encore, mes pubs avaient plus de succès que toutes les autres.
Le message que je diffusais trouvait écho chez les gens.
La seule raison pour laquelle ma lettre se vendait mieux que les 5 000 autres sur le marché était que j’étais le seul à expliquer les crypto-monnaies d’une manière compréhensible pour tous.
H) « Les pubs ont menti. Elle disaient que vous étiez un ‘génie excentrique’ et d’autres choses tout aussi mielleuses »
Je suis d’accord. Je ne me considère pas comme un génie excentrique.
Mais j’avais un point de vue et je voulais que les gens l’écoutent.
Par contre, ma mère pense que je suis un excentrique.
I) « Les cryptos sont des arnaques et vous, vous êtes un escroc ! »
Les cryptos ne sont pas une escroquerie. Le paysage financier va s’en retrouver changé, que nous le voulions ou non.
Libra, la monnaie numérique de Facebook, sera la première monnaie mondiale de l’histoire.
Tous les projets liés aux cryptos en étaient à leurs balbutiements lorsque j’ai commencé à écrire sur le Bitcoin.
Et aujourd’hui, avec les crypto-monnaies, le monde des transactions deviendra réellement mondial – au lieu de passer par huit banques (pour des transactions pays à pays), de devoir traiter des problèmes de confidentialité, de devoir payer des frais exorbitants, de traiter des problèmes commerciaux/financiers/légaux, etc.
Beaucoup de gens m’ont traité d’escroc parce que : 1) je vendais, 2) ils pensaient que les cryptos étaient une escroquerie et 3) ils croyaient que je faisais du « pump and dump » sur des shitcoins pour mon profit personnel.
Je vendais certes. Mais vendre n’est pas une escroquerie.
Les crypto-monnaies ne sont pas des escroqueries.
J) « Vous avez garanti d’énormes rendements. Seules les escroqueries permettent cela »
J’ai effectivement garanti d’énormes rendements. Mon raisonnement est expliqué ci-dessus. J’y crois dur comme fer.
Et je crois profondément que d’énormes rendements sont à venir. Le Bitcoin a monté plus que tout autre actif financier en 2019.
Chaque jour, je reçois encore des messages de haine.
Les gens me disent : « Laisse tomber. Fais pas attention. Tu as aidé cent fois plus de gens grâce à tes écrits. »
Malgré tout, cela me touche.
Avant mes publicités pour les cryptos j’ai été contacté par plusieurs personnes pour fonder un « hedge fund crypto ». Je ne sais pas si j’aurais gagné plus d’argent si j’avais accepté.
Ce hedge fund aurait certainement été plus privé.
En général, un nouveau hedge fund dans un nouveau secteur financier gagne énormément d’argent.
Cela faisait déjà pas mal d’années que je travaillais dans ce domaine.
Mais je ne voulais pas aider juste une poignée d’investisseurs déjà riches.
Cela ressemble à un mensonge ou à un cliché lorsque je dis cela. Mais gagner plus d’argent n’est pas l’unique raison de faire des choses.
Sinon, vous pouvez me croire, je n’aurais pas acheté des parts d’un comedy club. Je n’aurais pas passé la grande partie de mon temps à écrire ou à faire des podcasts.
Je voulais exprimer mes opinions, travailler avec des gens pour m’aider à faire connaître mes opinions sur cette importante innovation.
J’aime faire cela.
Par le passé, j’ai connu beaucoup de haine à cause de prises de positions impopulaires : lorsque j’ai osé dire que personne ne devrait acheter une maison ou quand j’ai dit qu’il ne fallait pas envoyer ses enfants à l’université.
Les crypto-monnaies m’ont apporté 100 fois plus de messages haineux. C’était incroyable. Et les réactions positives étaient également incroyables.
Mais il est naturel de se focaliser sur le négatif.
Lorsqu’un buisson bougeait, nos ancêtres fuyaient et n’attendaient pas de voir s’il s’agissait juste du vent ou d’un lion sur le point de bondir. Il vaut mieux supposer le pire et fuir.
C’est pour cela que la négativité est douloureuse. C’est pour cela que les médias grand public s’attaquent à nos peurs plutôt qu’à nos espoirs. C’est pour cela que les gens aiment haïr plutôt qu’aimer.
J’ai beaucoup apprécié toutes les choses incroyables qui me sont arrivées cette année.
Que ce soit dans ma vie professionnelle (mes podcasts n’ont jamais été aussi écoutés, de même pour mes investissements dans des entreprises qui aident des millions de gens), de l’immense chance que j’ai eu d’aider des gens de diverses façons, et dans ma vie personnelle (je me suis marié et trois enfants supplémentaires sont entrés dans ma vie).
Réellement je ne regrette rien de ce qui m’est arrivé.
Je me demande pourquoi tant de gens ont menti à mon sujet sans rien lire de ce que j’écrivais.
Je me demande pourquoi la pub où j’apparais avec des Bitcoins à la place des yeux et du feu derrière la tête, dans ce qui est la photo la plus laide de moi, a eu tant de succès.
Pourquoi attire-t-elle tant de clics ?