Ce matin, j’ai été très malheureux. Je n’arrivais pas à faire quoi que ce soit. Mon esprit rebondissait comme une bille dans un flipper. Et je détestais les personnes à qui je pensais.
Je les détestais !
Tout d’abord, j’ai pensé à deux personnes qui m’avaient fait du tort au cours des derniers mois. Je n’arrêtais pas de me dire : « Mais j’ai fait X, Y et Z pour eux ! Comment osent-ils ? »
J’avais beau avoir fait telle ou telle chose pour eux, ils m’ont traité de façon abominable et j’ai encaissé.
Je comptais les points en imaginant un tableau d’affichage. « J’ai fait ceci, ils ont fait cela, j’ai fait ceci, mais ensuite ils ont fait CELA. » Les scores au tableau d’affichage ont statué que j’avais gagné.
Cela m’a conduit aux quatre règles du bonheur.
Règle n°1 : aucun tableau d’affichage
Cessez de comparer les scores comme s’ils étaient sur un tableau d’affichage et essayez de trouver d’autres façons de voir les choses.
Dans mon cas, au sujet de ces deux individus :
- personne n°1 : nous sommes allés dans des directions différentes, tout s’est passé pour le mieux ;
- personne n°2 : je ne comprends pas vraiment ce qui s’est passé, mais je ne pensais pas qu’il était ce genre d’ami, alors tout est pour le mieux.
Le tableau d’affichage est l’ennemi du bonheur.
Ensuite, j’ai été malheureux à propos d’autre chose. Je n’ai pas été invité à un événement auquel je suis pourtant convié habituellement.
Pourquoi pas ? Pourquoi diable ne m’a-t-on pas invité !?
J’aurais pu poser la question. J’aurais pu tenter de me faire inviter. Mais je n’ai pas vraiment envie d’y aller de toute façon.
C’est une question de statut. Je veux que les gens m’apprécient. Je veux que les gens pensent que j’ai assez de valeur pour m’inviter à leurs événements.
Règle n°2 : déterminez si votre désarroi est dû à votre valeur
Si tel est le cas, concentrez-vous sur l’acquisition et l’amélioration de vos compétences plutôt que d’essayer de changer l’opinion que quelqu’un a de vous.
Alors j’écris. J’ai des idées. Je lis. Je passe des appels pour élargir mon horizon d’opportunités.
Je m’efforce de m’améliorer au lieu de tenter d’améliorer l’image que quelqu’un se fait de moi.
Pour la troisième fois ce matin, j’ai été malheureux.
Je voulais écrire, mais mon attention a été détournée. J’ai retrouvé une de mes cousines au troisième degré via 23andMe [NDR : biotech qui propose des analyses du code génétique pour les particuliers]. Ensuite, nous nous sommes amusés à refaire notre arbre généalogique pour savoir quel lien de famille exact nous avions.
Je n’avais jamais fait ça avant. J’avais toujours pensé que la généalogie, ainsi que tout ce qui s’y rapporte, n’était que foutaise, et je le pense toujours.
Et pourtant, c’était amusant d’entendre les histoires de cette femme sur mon arrière-grand-père, en 1940.
Pourquoi devrais-je m’en soucier ? Je ne sais pas. Mais cela m’a rempli de joie.
Règle n°3 : si vous tergiversez, trouvez pourquoi, si cela vous rend heureux, faites-vous plaisir
S’adonner à ce que j’aime me donne de la matière pour écrire. Écrire plus tard à ce sujet me réjouira.
La procrastination est un besoin humain fondamental. Il y a 70 000 ans, les listes de choses à faire n’existaient pas. Nous faisions ce vers quoi notre cœur nous guidait.
Si on avait faim, on mangeait. Si on avait besoin de chasser, on chassait. Si on devait courir, on courait.
Parfois, les choses tournent mal dans notre esprit et dans notre corps D’ABORD, puis notre esprit construit des histoires pour combler cette détresse.
En ce qui me concerne, la nuit dernière, je n’ai pas aussi bien dormi que d’habitude. Au cours des derniers mois, j’ai travaillé sans relâche et mon cerveau est un peu grillé.
Il a donc commencé à réagir de façon excessive à toutes ces petites douleurs.
Règle n°4 : c’est un cliché, mais c’est tellement vrai – rien n’a d’importance
Si vous êtes malheureux et stressé, vous ne serez certainement pas utile aux gens qui vous entourent et que vous aimez.
Alors j’ai pris une grande inspiration et j’ai imaginé que j’étais un extraterrestre, que je venais d’une autre dimension.
Je ferme les yeux et je les ouvre. Qui est ce corps et qui est cet esprit ? Pourquoi est-il empli de ces pensées insignifiantes qui semblent lui causer de la douleur ?
J’ai une mission. Calmer ce corps et lui faire du bien aujourd’hui. Je partirai demain. Pour une autre mission intergalactique, interdimensionnelle.
Je suis un superhéros multidimensionnel, j’effectue des missions depuis des milliards d’années, et il ne s’agit que de l’une d’entre elles.
Le bonheur est un sac rempli de produits chimiques. De la sérotonine, de l’endorphine, de la dopamine, des sécrétions de cortisol, de l’ocytocine.
Il n’est pas nécessaire d’être heureux à chaque seconde qui passe. Ne soyez pas un logiciel géré par un tiers. Soyez le programmeur.
Vous êtes en mission. Attelez-vous à la tâche.
1 commentaire
oui c’est tout a fait vrai.
Personnellement je réfléchis beaucoup,j’ai du mal à dormir.
je retourne tous mes problèmes dans ma tête ,je fais une liste de ce que je dois faire.
je dors pas assez.
je vais dormir tard à cause de mon ami qui aime veiller et s’endormir dans le canapé plutôt que d’aller au lit…..
c’est SA façon de vivre pas la mienne.
je vais aller dormir plus tôt.
si je dors pas minimum 7h je suis pas bien.
je m’en fais pour l’opinion que l’on a de moi.
ca va changer.
Et beaucoup de gens m’ont fait du mal.
Les conséquences sont la aujourd’hui
Tant pis je gère au jour le jour