Il y a environ 5 000 ans, des extraterrestres ont atterri sur notre planète et ont distribué de petits calendriers à tous ceux qui façonnaient des statues sur l’île de Pâques.
« Venez, dirent-ils montrant une boîte nommée 1er janvier, regardez ici. »
« Oua », répondirent les habitants de l’île. « Oua ? Oua ? Oua ???? »
« C’est le premier jour de l’année, sombres andouilles. Désormais, chaque année, lorsque vous vous réveillerez au matin de ce jour, vous vous exclamerez : ‘CETTE ANNÉE, C’EST LA BONNE !' »
« C a é cé a bonne ! »
« CETTE ANNÉE C’EST LA BONNE ! »
« CETTE ANNÉE C’EST LA BONNE ! »
« Oui, dites-le comme si vous y croyiez. Plus de malbouffe. Plus de rencards merdiques. Du sport. Un agenda. Plus d’échec professionnels. On y est ! Toujours plus haut ! »
Et puis les extraterrestres sont partis. Tout le monde est resté là à se regarder. « 1er janvier », dit l’un des îliens. « 1er janvier ! » répéta un autre.
Tous se mirent alors à sautiller sur place, « 1er janvier !! ». Puis ils firent des pompes. Tous. Et ils commencèrent à mieux se nourrir.
Ils s’inscrivirent à un cours de gym qui était à l’autre bout de l’île. Ils inventèrent le disco.
Mais trois mois plus tard seulement, ils recommençaient à traîner de grosses pierres sur des milliers de kilomètres pour ériger ces grosses statues.
« 1er janvier ? » demanda l’un.
« L’année prochaine, peut-être », lui répondit un autre…
« Voilà, Mollie, comment le 1er janvier est devenu la fête la plus spéciale de toute la planète, dis-je à ma fille. C’est le jour où nous nous réveillons en nous disant : ‘A présent, je suis différent.' »
« Après cela, le ‘1er janvier’ est devenu viral. D’abord en Australie. Ensuite chez les Esquimaux. Puis dans le reste du monde. »
« Tu es un si bon père », dit Mollie sans conviction.
En 1501, il y avait un bloc de marbre. Michel-Ange le sculpta, ôtant un peu de matière tous les jours pendant trois ans jusqu’à ce que finalement cela devienne la plus belle sculpture jamais créée : le David de Michel-Ange.
Lorsque la plupart des gens commencent quelque chose, ils se disent, je dois FAIRE, je dois AJOUTER, je dois CRÉER.
Beaucoup de résolutions de la nouvelle année ont pour objectif d’en faire plus, d’être plus, de réussir plus. CETTE ANNÉE C’EST LA BONNE !
Mais on ne peut atteindre la grandeur sans avoir auparavant préparé le terrain. On ne peut devenir chirurgien sans d’abord ôter la saleté sur ses mains. On ne peut pas avoir de l’énergie si on n’a pas appris à dormir.
Savoir quand il faut ne rien faire est l’ingrédient clé pour réussir.
J’ai appris cela en perdant au moins trente années à faire des choses inutiles.
Voici les moments où je m’efforce réellement de ne RIEN faire :
COLÈRE
Les choses ne vont pas toujours comme je le voudrais, même si j’ai une maîtrise totale de La Force. Et parfois je me mets en colère.
La colère est le paravent de ma peur.
Lorsque je suis en colère, j’essaie de deviner quelle est la peur qui la sous-tend.
Peut-être ai-je peur d’être un mauvais père, ou que personne ne m’aime. Si je ne sais pas où se trouvent les racines, impossible de moissonner le champ. J’essaie de m’asseoir et de ne pas agir sous l’emprise de ma colère.
Parfois ça marche. Parfois je crie. Il faut de la pratique.
PARANOÏA
Andy Grove, ancien PDG d’Intel, a écrit : « Seuls les paranoïaques survivront. »
Il nous décrit là un monde très laid, où seuls survivront ceux qui ne cessent de regarder par-dessus leur épaule et de chuchoter des théories conspirationnistes.
J’ai souvent été paranoïaque – quelqu’un essaie de m’arnaquer ! Et en général, je ne me trompe pas.
La paranoïa est un « complexe du manque ». Je me dis : « S’ils font ça, alors je suis perdu à jamais ! »
Lorsque je suis parano, j’essaie de respirer un bon coup et… de ne rien faire.
Mais je ne perds pas de temps (je ne fais rien…) avec les gens qui me rendent parano. Voilà un autre exemple de « rien ».
ANXIÉTÉ
Ce contrat sera-t-il signé ? M’aimera-t-elle ? Vais-je manquer d’argent ? Apprécieront-ils mon prochain livre ? Mon projet ? Ou toute autre chose ?
Ai-je dit quelque chose de mal lors de cette soirée ? Suis-je un bon père/mari/ami/associé ?
Bien sûr tout ceci compte. Mais l’anxiété n’aide jamais, elle ne fait que vous affaiblir aujourd’hui et ne résout en rien le futur.
Penser à ce que les autres pensent de vous est le meilleur moyen de remettre votre vie entre leurs mains. Votre vie !
Soumettez-vous votre amour-propre aux opinions des autres ? Ou bien à l’espoir que « quelque chose » va arriver pour changer votre vie ?
Si oui, ce n’est pas une bonne idée. Pensez toujours : « Comment puis-je reprendre le contrôle ? » C’est le moyen le plus efficace d’atteindre le bien-être.
FATIGUE
Anatoly Karpov, ancien champion du monde d’échecs, disait qu’il n’étudiait que trois heures par jour. Au-delà, selon lui, c’était inutile.
Selon Dan Ariely – auteur de C’est (vraiment?) moi qui décide : Les raisons cachées de nos choix et l’un des invités préférés de mes podcasts – nous sommes au pic de notre productivité deux à quatre heures après notre réveil.
J’essaie donc d’être productif durant ces heures. Et lorsque je suis fatigué, j’essaie de lire et de faire une sieste ou je vais me coucher pour la nuit.
Je me suis levé il y a environ 3 heures. Je suis donc en ce moment au meilleur de ma forme.
Dans une heure je vais regarder « The Twilight Zone Marathon » pour le reste de la journée.
J’avoue, je me suis levé ce matin en me disant « Cette année, c’est la bonne ! ».
Parce qu’il n’y a pas de mal à le penser. C’est également le bon jour. La bonne heure. Le bon moment !
Et, qui sait. Peut-être que ce sera vraiment le cas.
Mais ensuite, je n’ai rien fait. Je me suis rendormi et ai fait un rêve étrange à propos de l’île de Pâques.
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