Du concret, du palpable et si possible de la pierre ! Voilà résumées en quelques mots vos préférences en matière de placement. L’une des dernières études de l’IFOP (avril 2015) le confirme :
« Vous, Français, vous placez l’immobilier et l’assurance-vie parmi les meilleurs produits d’épargne, et ce juste avant l’or.«
Et ceci, parce que (je cite, toujours) :
« Près de 60% d’entre vous considèrent (à juste titre d’ailleurs…) que la France est encore en pleine crise,
Plus de 40% d’entre vous n’ont pas confiance en leur banque.
Et près d’un Français sur deux craint un risque de faillite bancaire.«
Bref, le moral des troupes n’est pas bon et la défiance est certaine.
Reste que près des deux tiers d’entre vous cherchent des solutions de placement efficaces. Et, comme vous êtes d’un naturel prudent et rationnel, vous souhaitez investir dans ce que vous comprenez, et dans ce qui rapporte encore. C’est-à-dire dans la pierre. Vous avez évidemment raison.
Cependant, la quasi-totalité d’entre vous est propriétaire de sa résidence principale. Tant mieux. Pour les autres, il est urgent de vous offrir un toit, pierre fondatrice de votre épargne retraite.
Le placement immobilier : ne négligez pas le ratio rendement/risqué
Si vous êtes déjà propriétaire, la question est alors de savoir sous quelle forme continuer à investir en immobilier. Que faire ?
1 – Vous pouvez miser sur l’investissement locatif
Attention toutefois, il est aujourd’hui assorti de nombreuses contraintes (gestion, notamment) et d’une fiscalité dissuasive. Qui plus est le risque d’impayés n’est pas négligeable et il peut anéantir l’intégralité de votre rendement sur plus de deux ans (durée moyenne des procédures).
Pour autant, et si l’on raisonne « toute chose par ailleurs » — formule que les économistes connaissent bien ! — il est encore possible, alors que les taux sont bas et que le prix de la pierre a baissé, d’espérer un rendement de 7%.
Un exemple : au Havre, un appartement de 60m2, au prix de 80 000 euros alors qu’il était estimé 110 0000 euros il y a trois ans ! Or, ce logement rapporte au propriétaire quelque 500 euros mensuels.
C’est énorme, certes, mais néanmoins risqué. En cas d’impayés, l’intégralité de ces revenus disparaît.
2 – Pour éviter ce risque, les SCPI présentent de réels avantages
Le premier d’entre eux réside dans leur diversification : elles peuvent être investies sur de l’immobilier commercial, de bureau, d’habitation, et ceci dans divers secteurs et pays. Qui plus est, la gestion locative est assurée par le gestionnaire.
En moyenne, ces sociétés rapportent, chaque année et en 2014 également, plus de 5% annuels. Enfin, les SCPI peuvent être achetées à crédit, permettant de bénéficier des taux actuels. Un inconvénient : les droits d’entrée sont de 10% en moyenne, nécessitant de votre part un engagement de long terme.
Les SCPI ? Oui, à condition d’être sélectif
Dans notre dernière lettre J’Agis !, Simone Wapler précise :
« Via les SCPI, vous êtes un investisseur passif propriétaire de parts de cette société. Ceci avec un maigre ticket d’entrée vous permet d’accéder à de l’immobilier souvent inaccessible au particulier (commerces, bureaux, boutiques,…). »
Pour autant, les SCPI ne sont pas des produits miracles. Corrélées à l’économie, elles affichent un bon rendement relativement aux autres placements mais un rendement en baisse depuis 1999. La valorisation des parts est devenue quasi nulle (0,54%).
Il s’agit alors d’être sélectif : privilégier les sociétés les plus diversifiées, ayant investi sur des immeubles bien placés et de qualité
[Simone Wapler vous livre dans J’Agis ! ses conseils et recommandations : ils vous attendent dans le tout dernier numéro, pour le recevoir : c’est ici…]