Les impôts vous étranglent ? Vous n’êtes pas leur seule victime… Mais rassurez-vous, des solutions existent. Et, comme d’autres, vous trouverez la vôtre.
Beaucoup de mes amis approchent de la cinquantaine. Certains ont plutôt bien mené leur vie professionnelle. L’un d’eux, Simon, sera bientôt responsable d’agence d’une belle entreprise spécialisée dans la vente de logiciels de gestion. Il n’est plus marié et il a trois enfants.
1 – Son poste a énormément évolué ces dernières années et son salaire a suivi.
2 – Sa fille aînée a plus de 21 ans, elle n’est pas étudiante, et, à ce titre, elle n’est plus rattachée au foyer fiscal de son père.
La conséquence de (1) et (2) est que Simon a vu le montant de ses impôts doubler en un an : « ce montant représente deux mois et demi de salaire« . Douloureux…
Comme lui, votre situation personnelle a évolué ?
Comme lui, vous risquez de voir vos impôts exploser ?
Comme lui, vous cherchez la pédale de frein ?…
Voici une piste.
FCPI : la solution à étudier
Simon pense avoir trouvé la solution : il a effectué en 2015 de nombreux travaux d’économie d’énergie donnant droit à certaines aides fiscales. Bonne idée.
Surtout, il compte investir dans les FCPI (fonds commun de placement dans l’innovation). Ce choix m’a d’abord laissée dubitative.
Par nature prudente, j’ai toujours regardé d’un oeil suspicieux ces fonds aux performances fort aléatoires et à la vocation très ouvertement fiscale. A quoi bon économiser en impôt ce que l’on perd sur les marchés non réglementés ! Mais, en pleine inflation fiscale, alors que l’innovation et la bonne santé des PME — soutenues par la BPI — sont fondamentales, je revois ma position. D’autant que :
Enfin un peu de visibilité sur ces fonds et une réduction d’impôts très honnête
Cette catégorie de fonds dont beaucoup ont été liquidés offre enfin un peu de visibilité. Les performances ne sont pas toutes reluisantes. Il y a même de belles catastrophes. Mais certains millésimes — issus souvent des mêmes sociétés de gestion — affichent des résultats encourageants. Or on le sait : en matière de choix et d’accompagnement de PME innovantes, une bonne expertise est indispensable.
On peut donc aujourd’hui tenter de réduire ses risques en misant sur les fonds des acteurs du marché les plus réguliers dans leurs performances. Ce sont eux souvent qui repèrent la pépite sans laquelle vos fonds bloqués sur près de 10 ans ne rapporteront rien ou si peu.
Le risque est inhérent à tout investissement, même « classique ». Les fonds actions ou dits « flexibles » même parmi les moins volatils, ont déçu. Vous pensiez sécuriser vos liquidités sur un OPVCM assorti d’une gestion de » bon père de famille » et proposé par une société de gestion réputée ? Convaincu de la solidité du placement, vous avez réglé 4% de frais d’entrée ?
Eh bien à ce jour et sur un an, suite au décrochage de marchés boursiers sur août et septembre, vous êtes en perte… Sur un mois, la performance moyenne des fonds actions (Europerformance) plonge de plus de 7%. D’autres ont perdu plus de 12% en 6 mois.
Le fort rebond des marchés sur octobre devrait toutefois rosir ce tableau.
Via l’investissement dans les FCPI, votre risque est réel mais — au moins — il est rémunéré.
Sur les fonds IR, il est possible de déduire 18% de l’investissement réalisé sur ces fonds de son impôt sur le revenu réglé l’année suivante, ceci dans la limite de 4 320 euros pour un couple marié (et 2 160 euros pour un célibataire).
Qui plus est, les plus-values bénéficient d’une exonération fiscale hors prélèvements sociaux (de 15,5%). Ces avantages non négligeables peuvent justifier de placer quelques pourcents de son patrimoine financier sur ces véhicules d’investissement, non ?
Mon conseil : si vous en voulez plus, misez sur les FIP (fonds d’investissement de proximité), moins risqués que les premiers, et dont les bénéfices fiscaux peuvent se cumuler avec les premiers.