Seriez-vous d’humeur… rebelle ? Manifestement, « l’argent des Impôts » vous passionne :
- 84% des Français estiment que les pouvoirs publics gaspillent l’argent des impôts ;
- 76% jugent que cet argent est mal redistribué ;
- 73% aimeraient choisir eux-mêmes comment affecter cet argent….
Selon un sondage d’Opinion Way pour Finsquare
Allons plus loin… Vous (Français) êtes près de 37% à qualifier l’impôt « d’extorsion de fonds » et seulement 6% d’entre vous voient dans le paiement de l’impôt un acte de solidarité…
L’Etat, grand maître du prélèvement de l’impôt et de sa redistribution, qui prend et donne selon ce qu’il estime « bon pour ses citoyens », serait-il en train d’être remis en question ?
A moins qu’il n’ait perdu la main ? L’Etat aurait-il perdu son flair légendaire qui le rend si apte à décider en toutes circonstances, et bien mieux que vous, de ce qui relève « de l’intérêt général » ? Comprenez « bon pour vous ».
Où sont-ce ses excès, jusqu’ici tolérés, qui deviennent aujourd’hui insupportables et mènent à ce rejet : ponction fiscale accablante, hyper-réglementation qui nous empêche de « faire », médiocrité des élites politiques, gaspillage des fonds publics, et une certaine tendance à confondre intérêt général avec intérêt particulier, voire personnel (54% d’entre vous estiment que l’argent de l’impôt sert à entretenir le train de vie des élus)…
- Ces chiffres sont frappants, pour ne pas dire violents
Les Français, jour après jour, sondage après sondage, expriment leur désarroi, leur ras-le-bol. Alors qu’ils sont convaincus que la France recèle des atouts, des chances, des intelligences et des énergies capables du meilleur…
Alors pourquoi le meilleur n’est-il pas là ? Où est-il ?
Devant ce constat d’échec, l’incompréhension va croissante…
L’Etat serait-il devenu incompétent aux yeux de ses propres citoyens ?
En quelques années, nous sommes passés de l’hymne à l’Etat-providence et à la toute-puissance de l’Etat… à une forme de rejet du rôle le plus fondamental de l’Etat qui consiste à prélever l’impôt pour le redistribuer dans l’intérêt de ses citoyens.
Le choc infligé au citoyen a dû être brutal pour qu’il modifie à ce point son jugement. Pris en étau entre appauvrissement et hausse des taxes et impôts d’une part, et certitude de plus en plus avérée que l’Etat gère mal le pays d’autre part, il s’insurge verbalement dans les sondages ; et bientôt politiquement dans les urnes…
Le citoyen veut reprendre la main. Et si nous le laissions faire… ?
- Vous dites ? Virer sa cuti ?
Alors comme ça les Français rêvent de reprendre leur destin en main ? De reprendre la main sur certains champs d’intervention que l’Etat s’est attribué, pour « faire par eux-mêmes ».
« Vous voulez faire acte de solidarité en investissant par vous-même dans des projets proches de chez vous, qui vous tiennent à coeur » nous dit Les Echos. 56% d’entre vous seraient ainsi prêts à aider des entreprises proches près de chez eux en prenant des parts dans leur capital ou en leur prêtant de l’argent.
Toujours selon Les Echos :
« Aujourd’hui apparaissent de nouvelles aspirations car la majorité des personnes interrogées aspire à des formes directes, collaboratives et locales de solidarité.
« Ils veulent pouvoir choisir et agir à leur niveau, dans une logique de proximité, notamment en soutenant directement les entreprises locales, celles qui créent de l’emploi là où ils vivent. La condition qu’ils mettent à leur solidarité économique, c’est la transparence de l’utilisation qui est faite de leur argent « , souligne Polexandre Joly.
- Ils veulent pouvoir choisir et agir à leur niveau…
Le citoyen serait-il en train de s’éveiller ?
Comme nous, lecteur de Libre d’Agir, aurait-il compris qu’il ne faut pas compter sur l’Etat mais bien mieux sur nous-mêmes pour avancer et progresser dans la vie, dans la voie que NOUS avons choisie ?
Ce qui est vrai au niveau personnel peut l’être au niveau politique, social et citoyen. L’Etat jacobin ultra-centralisé, omniprésent et omniscient a ses limites.
Nous savons que nous sommes capables du meilleur.
Reprendre l’initiative a du bon.