Aujourd’hui, vous deviez recevoir un article puissant sur l’un des thèmes qui nous est cher : la guerre contre le cash.
Mais aujourd’hui, le coeur n’y est pas… cela peut attendre.
Je vous propose de prendre un peu de recul, pour réfléchir individuellement à une situation aussi dramatique qu’inhumaine.
Crédit photo : Nilüfer Demir
Je veux être clair : aucune intention politique derrière ce message. Juste une volonté de « dire », « agir », « faire prendre conscience »
Les débats doivent avoir lieu quand les enfants meurent noyés sur une plage.
Débat il y a, mais pas chez nous… rien
Les médias du monde entier ont fait leur une avec cette photo pour interpeller leurs dirigeants et leurs concitoyens…
Chez nous ? Seul Le Monde ose la publier et en faire sa une.
Certains d’entre nous pensent peut-être que les journaux ont eu raison de ne pas montrer cette photo parce qu’elle en montre trop… parce qu’elle est trop violente… ou peut-être parce qu’elle montre la réalité ; une réalité que nous refusons de voir. Ne sommes-nous pas doués pour le déni en France ?
Des initiatives naissent à travers toute l’Europe, en Islande, en Allemagne, en Angleterre, …
Chez nous ? Rien. Ou si peu… Pire selon un sondage Elabe pour BFM TV rendu public mercredi, 56% des Français se disent opposés à l’accueil des réfugiés et migrants syriens en France…
Sommes-nous devenus moins humains en France qu’ailleurs ?
Sommes-nous à ce point recroquevillés sur-nous mêmes, la peur de l’avenir chevillée au corps, pour devenir à ce point insensible ?
Sommes-nous à ce point victimes d’idées reçues et de préjugés pour en oublier les droits de l’être humain les plus primaires ?
« Celui qui voit un problème et ne le dénonce pas fait partie de ce problème » disait Gandhi
Alors on vous dira qu’économiquement, politiquement, ce problème est une bombe et que l’Europe étudie le dossier…
Une bombe… c’est une certitude.
Quant aux solutions… cela prendra des mois, voire des années, pour qu’une « mesurette » soit mise en place par ce poids lourd de bureaucratie…
Mais pendant ce temps, le monde agit et la France reste immobile.
Nous restons à l’arrêt. Nous regardons les autres prendre des initiatives, agir, aller de l’avant, trouver des solutions… et nous demeurons passifs.
Aucune pétition, aucune initiative personnelle, aucune action citoyenne.
Comme toujours nous nous en remettons à l’Etat et attendons que le gouvernement agisse. Comme si cette solution avait fait des merveilles ces dernières temps…
#KiyiyaVuranInsanlik
Quelques possibilités pour agir |
2 commentaires
Je ne partage pas votre opinion.
J’essaie de regarder objectivement la situation. Non ! Ce n’est pas une bombe, c’est un Tsunami.
Cette photo publiée pour provoquer l’émotion me révolte et les politiques s’en empare pour surfer sur cette émotion. La situation est-elle nouvelle et récente ?
La position des médias, photo ou pas photo, est encore plus révoltante. Susciter l’émotion par ce biais alors que depuis des années des personnes et des enfants meurent dans l’indifférence est insupportable.
L’immigration massive est une fausse solution.
Les politiques n’assument pas, voir nient leurs erreurs. Ils n’anticipent pas et ne travaillent que dans l’urgence (voir la Grèce).
La solution il n’y en a qu’une : faire la guerre, la vraie à DAESCH, et aider et assister les populations sur leurs terres. Tôt ou tard il faudra la faire.
DAESCH avait averti. On va vous envahir. Personne n’a rien vu venir.
Les Etats tergiversent, s’opposent. Les plus forts imposent leur puissance aux plus faibles.Ils évoquent les quotas. Ils vont être submergés.Les évaluations d’accueil qu’ils s’autorisent sont-elles crédibles ? Peuvent-ils les maîtriser ? Connaissant la fiabilité des prévisions gouvernementales, il y a de quoi douter et s’inquiéter.
Pour se donner bonne conscience, en aidant ces peuples de cette manière, on va organiser et générer un désastre humanitaire qui, si par malheur se juxtapose une crise économique et financière(inévitable selon les chroniques d’Agora que je partage)je n’ose imaginer et évaluer les conséquences….
Pour donner les bonnes réponses il faut poser les bonnes questions. Ce qui n’est pas le cas.
Les politiques ne gèrent que sous la pression,l’urgence, à chaud, sans vision de long terme ni réalisme.
Sondez la population elle vous répondra que les politiques sont déconnectés des réalités loin de leurs préoccupations.
Les sondages indiquent que la majorité des français s’oppose à cet afflux migratoire. Le peuple est plus souvent conscient et lucide que le politique. Si ce peuple que l’on qualifie de frileux, inquiet des conséquences collatérales : religieuses, racistes, économiques…avait raison !
L’Etat va, une nouvelle fois, s’opposer à son opinion. La leçon de 2005 du traité européen n’a pas été retenue. Jusqu’où cela peut-il aller ?
Mon souhait : tout simplement me tromper.
On ne se remet pas d’un Tsunami
Si votre approche est une approche « morale » ou empathique , il n’en reste pas moins qu’elle a une implication politique au sens sémantique. Or, la gestion de notre cité commune est sujette à toutes les « manipulations » de tous les micros pouvoirs. Si la mort de cet enfant est déplorable, il me semble que des coupables sont plus a chercher chez nos dirigeants semeur de violences, ou nos médias asservis, que chez le mauvais peuple qui ne compati pas.
Que n’a t’ on pas diffusé les images des enfants du sud est de l’Ukraine en guerre, déchiquetés par des bombes financées par nos impôts via le FMI encore une fois. (Voulez vous des photos?)
Il ne faut pas tomber dans la facilité des larmes. Si nous sommes responsables c’est d’avoir installé les deux derniers présidents, responsables de tous ces déplacements de populations . Que chacun assume la responsabilité de son vote en âme et conscience, cela sera déjà pas mal.
Tous les enfants morts ne sont ils pas égaux? Pourquoi n’avez vous pas fait le même appel pour les enfants de Palestine, d’Ukraine, du Nigéria, d’Afganistan, des Phillipines, du Mexique…
Non, ce n’est décidément pas avec des larmes et des associations que l’on change les choses mais avec la responsabilité de son droit de vote, et le combat politique dans sa « cité ».