La semaine dernière, l’indice Nasdaq a atteint un nouveau plus haut historique. Ce mouvement de hausse a été alimenté par le rebond rapide de certaines des valeurs technologiques américaines les plus populaires.
La progression du marché boursier a été très impressionnante. En particulier si on considère les difficultés auxquelles l’économie mondiale doit faire face en raison du coronavirus.
Mais malgré ces gains impressionnants, vous êtes nombreux à m’avoir écrit que vous étiez frustrés en voyant quelles actions sont en tête de ce mouvement de hausse !
Étant donné que la plupart des lecteurs d’Investissements Personnels ont pour objectif principal de générer des revenus pour leur retraite, certains sont déçus de constater que le marché est tiré par les actions de sociétés technologiques qui ne versent généralement pas de dividendes.
C’est pourquoi aujourd’hui, je voudrais vous expliquer une stratégie peu connue qui pourrait vous permettre de générer des revenus grâce à vos actions technologiques favorites – peu importe qu’elles versent ou non des dividendes.
Voyons cela ensemble !
Encaissez des revenus supplémentaires grâce à vos actions
À l’époque où j’étais chargé de gérer de l’argent pour un fonds d’investissement à Atlanta pesant plus de 130 millions de dollars, l’une de mes stratégies favorites pour faire fructifier en toute sécurité le patrimoine de mes clients fortunés était basée sur la vente de calls (options d’achat) couverts.
En utilisant cette stratégie, j’étais capable de faire fructifier plus rapidement les investissements en actions de mes clients, en générant des revenus supplémentaires réguliers, mois après mois.
Ces revenus provenaient de contrats d’options. Mais au lieu de prendre le risque d’acheter des options comme le font de nombreux investisseurs amateurs, je me suis positionné du côté opposé de ces transactions.
Ma stratégie consistait à vendre des contrats d’options d’achat sur les actions que mes clients détenaient. Et en vendant ces contrats, nos clients recevaient des milliers de dollars supplémentaires (et même souvent des dizaines de milliers de dollars) sur leurs comptes chaque mois.
L’un des avantages de cette stratégie, c’est que vous n’avez pas besoin d’être un gestionnaire de fonds d’investissement chevronné pour pouvoir l’utiliser. En fait, je connais des investisseurs particuliers – y compris moi-même et certains des membres de ma famille – qui le font chaque mois !
Voici comment cette stratégie fonctionne.
Une promesse de cession d’actions
Supposons, par exemple, que vous possédiez des actions de la société Peloton Interactive (PTON). Il s’agit d’une société technologique très populaire dans le secteur du fitness. Elle est parvenue à croître fortement au cours de la crise du coronavirus.
Pelon Interactive est un bel exemple de success story à l’américaine. Mais malheureusement, elle ne verse pas de dividendes, donc la plupart des investisseurs ne généreront aucun revenu en détenant des actions PTON.
Actuellement, les actions PTON s’échangent autour de 47 $.
Si vous possédiez des actions qui s’échangent actuellement pour 47 $, accepteriez-vous de réaliser un accord pour les vendre à 50 $ ? Cela ressemble plutôt à une bonne affaire, n’est-ce pas ?
Et si quelqu’un acceptait de vous payer 2,50 $ par action en échange de votre accord pour leur vendre vos titres à 50 $ l’action ?
Cela semble encore plus avantageux !
Eh bien, c’est exactement ainsi que cette stratégie de vente de calls couverts fonctionne.
Actuellement, vous pourriez vendre un contrat d’option d’achat sur des actions PTON qui constitue un engagement de vendre vos titres au prix de 50 $ l’action. Et vous pouvez recevoir en échange de cet accord la somme de 2,50 $ par action.
Comme son nom l’indique, un contrat d’option d’achat est tout simplement un contrat (ou un accord) entre deux investisseurs. Techniquement, vous n’avez pas besoin de posséder au préalable un contrat d’option d’achat pour pouvoir le vendre. À la place, lorsque vous « vendez » un contrat d’option d’achat, vous vous engagez simplement à vendre vos actions d’une entreprise donnée.
Et le meilleur, c’est que vous recevez un paiement – qui est immédiatement déposé sur votre compte en Bourse – en échange de la conclusion de cet accord.
Intéressons-nous maintenant de plus près à la façon dont ces contrats sont structurés.
Les contrats d’option d’achat expliqués en détail
Chaque contrat d’option d’achat qui s’échange sur le marché est structuré de façon standardisée afin de faciliter les échanges entre acheteurs et vendeurs – qui peuvent ainsi savoir précisément quel type d’accord ils s’engagent à respecter.
L’ensemble des contrats comportent plusieurs points clés que vous devez connaître.
L’action sous-jacente – Nous commençons toujours par examiner les contrats d’option d’achat sur des actions spécifiques. Pour la plupart des actions d’entreprises reconnues, il existe des dizaines de contrats d’option d’achat différents qui s’échangent activement sur le marché.
La date expiration – Chaque contrat d’option d’achat a une date d’expiration prédéfinie. Il s’agit de la date à laquelle l’accord prendra fin. Les contrats d’option d’achat expirent le plus souvent le troisième vendredi du mois.
Le prix d’exercice – C’est le cours de référence de l’accord, c’est-à-dire le prix auquel le vendeur s’engage à céder ses titres et que l’acheteur s’engage à lui acheter. Dans l’exemple que nous avons évoqué précédemment avec PTON, le prix d’exercice est de 50 $.
La taille du contrat – Normalement, chaque contrat correspond à 100 actions. Donc si vous vendez un contrat d’option d’achat, vous vous engagez à vendre 100 actions de l’entreprise. Compte tenu de cette taille standard pour chaque contrat, il est généralement plus facile pour les investisseurs particuliers d’utiliser cette stratégie sur des actions dont le cours unitaire est relativement faible afin d’éviter de devoir investir un capital trop important en achetant 100 actions d’une entreprise dont le cours unitaire est élevé.
Maintenant que vous comprenez mieux la façon dont ces contrats sont structurés, voyons ensemble comment l’opération pourrait se dérouler.
Pile je gagne, face je gagne quand même !
Poursuivons avec l’exemple de PTON. Si vous aviez vendu des calls à 50 $ l’action avec une échéance au 17 juillet, vous auriez reçu en échange la somme de 2,50 $ par action.
Ce contrat implique que si l’acheteur de l’option le désire, il ou elle pourra vous acheter 100 titres PTON à 50 $ par action.
Bien sûr, l’acheteur ne souhaiterait exercer son droit d’acheter des actions PTON au prix de 50 $ qu’à condition que le cours de l’action sur le marché soit au-dessus de ce seuil. Il est donc possible que vous ne soyez pas contraint de vendre vos actions. Mais dans tous les cas, vous pourrez conserver la somme de 2,50 $ par action que vous aurez perçue au départ.
Le 17 juillet, si les actions PTON s’échangent en dessous de 50 $, vous pourrez conserver vos actions PTON et le contrat d’option d’achat expirera sans valeur. Cela signifie que le contrat d’option d’achat disparaîtra de votre compte et que vous n’aurez plus aucune obligation de vendre vos actions.
À partir de ce moment-là, vous pourrez vendre un nouveau contrat d’option d’achat – avec, par exemple, une échéance au mois d’août ou de septembre. Commencez-vous à voir comment cette stratégie peut être un moyen extrêmement lucratif de dégager des revenus à long terme ?
À l’inverse, si PTON s’échange au-dessus de 50 $ par action lorsque le call expire le 17 juillet, alors vous devrez vendre vos titres au prix de 50 $ par action.
Vous pourriez donc avoir à renoncer à des plus-values potentielles supplémentaires sur vos actions. Mais d’un autre côté, cela vous permet tout de même de vendre vos titres à un prix supérieur à celui auquel vous les aviez achetés. De plus, dans ce cas de figure, vous pouvez également conserver la somme supplémentaire de 2,50 $ par action que vous aviez reçue au moment de la vente des calls.
Donc dans tous les cas, cette stratégie vous aidera à générer des revenus supplémentaires sur des actions qui, en principe, ne versent aucun dividende.
C’est une excellente façon de profiter de l’environnement de marché actuel et d’augmenter votre patrimoine.
J’aimerais beaucoup savoir ce que vous pensez de cette stratégie – et s’il vous plaît, dites-moi si vous aimeriez que je vous révèle d’autres stratégies comme celle-ci qui sont utilisées par les fonds d’investissement et qui peuvent vous aider à générer des revenus supplémentaires grâce aux marchés financiers.
Envoyez-moi simplement un e-mail à cette adresse : la-redaction-ip@publications-agora.fr.
Sur ce, je vous souhaite beaucoup de succès dans vos investissements !
2 commentaires
Bonjour,
C’est une stratégie que je faisais il y a bien longtemps ( he oui ) dans les années 70 /80 avec ce que l’ on appelait le marché à primes à la bourse de Paris
On passait un ordre du type ; vendez 100 Lafarge à 120 dont 10 liquidation d’ octobre…..Les 10 étaient définitivement acquis et les actions levées si elles atteignaient les 120……
Sur ce marché il existait 3 possibilités : les options, les primes,, et les stellages …..ces derniers permettaient de jouer dans une fourchettes de cours,: on était gagnant à l’ intérieur de la fourchette et perdant à l’ extérieur …..
Une stratégie bien classique.
Et qui peut s’utiliser avec une fréquence plus élevée : il existe des sous-jacents avec des contrats d’option toutes les semaines, voire moins.