Voici ce que Twitter recommande à ses employés : « Travaillez de chez vous si vous le pouvez. »
WeWork désinfecte ses bureaux de New York.
Facebook a annulé sa plus grande conférence annuelle.
Pourquoi ? Pour tenter de stopper la propagation du coronavirus qui a déjà provoqué plus de 7 000 décès dans le monde.
Ce virus n’est pas à prendre à la légère. Non seulement il tue, mais il menace également nos activités économiques habituelles.
Et si des sociétés aussi célèbres que Twitter invitent leurs salariés à télétravailler, j’imagine forcément que d’autres grandes entreprises vont bientôt leur emboîter le pas… Je ne sais si elles auront vraiment le choix, d’ailleurs, si elles tiennent à préserver la santé de leurs salariés.
Mais cela présente certaines difficultés. Je travaille souvent de chez moi car je vis à Atlanta alors que la plupart des membres de mon équipe se trouvent dans le Maryland.
Alors, je suis bien placé pour savoir que le télétravail peut être rude : la technologie n’est pas toujours de notre côté, et des choses telles que les visioconférences ont des temps de latence, et coupent à des moments cruciaux d’une conversation.
De nos jours, télétravailler exige tout simplement des connexions plus rapides. Et comme de plus en plus de gens vont télétravailler à cause du coronavirus, ces prochains mois, le secteur du télétravail grimpe déjà…
Mais il ne peut pas décemment satisfaire la demande grandissante en se basant sur les réseaux actuels. Il va falloir un réseau conçu pour des débits plus rapides et un nombre accru de connexions.
La 5G offre une solution, et ses hauts débits seront essentiels pour stopper la propagation de cette maladie. [Rendez-vous tous les mois, dans ma lettre Le Nouveau Rentier, pour un tour d’horizon et une analyse de l’actualité de la 5G !]
Voici pourquoi…
Propager le virus dans les bureaux
Si vous avez déjà travaillé dans un bureau, vous savez pertinemment que lorsque quelqu’un est malade, cela se propage à la vitesse de la lumière.
On voit bien pourquoi. Tous les jours, vous touchez les mêmes poignées de porte, murs, lavabos, etc. que vos collègues.
Et contrairement aux lieux publics tels que les trains ou les magasins, les gens ont tendance à baisser la garde, au travail. Alors on ne se lave pas les mains chaque fois qu’on ouvre une porte ou qu’on touche une rampe.
Si vous « refilez » un rhume à vos collègues, ils seront peut-être contrariés. Mais si vous avez un simple rhume, vous allez probablement vous rendre au bureau comme d’habitude.
Le problème, avec le coronavirus, c’est que les cas bénins se confondent facilement avec un rhume classique. Et même si vos symptômes sont assez faibles pour que vous vous sentiez capable d’aller travailler, vous pouvez tout de même contaminer votre entourage.
Mais la propagation du coronavirus est manifestement plus grave que le simple fait que vos collègues attrapent un rhume.
Alors il n’est pas surprenant que des sociétés telles que Twitter aient identifié le lieu de travail comme un foyer potentiel de contamination… et qu’elles encouragent le télétravail jusqu’à ce que l’épidémie soit maîtrisée.
Mais télétravailler nécessite davantage que la possibilité d’être appelé si l’on a besoin de vous…
Les gagnants de la panique à Wall Street
Lorsque le marché a vraiment compris que le coronavirus était un problème grave, les actions ont plongé.
On se préoccupe de savoir de quelle manière l’activité économique de la Chine va être affectée, si les gens ne sortent pas et ne participent pas à l’économie. Et il existe des inquiétudes concernant le secteur des transports, des loisirs, etc.
Mais alors que le reste de Wall Street est sous l’emprise de la peur, deux gagnants ressortent…
Comme vous pouvez le voir, leurs actions n’ont pas beaucoup évolué, en début d’année.
Mais en février, lorsque les investisseurs ont commencé à avoir vent de la gravité du coronavirus, Zoom Video Communications Inc. (ZM) et RingCentral Inc. (RNG) se sont envolées.
Ces sociétés offrent aux entreprises une plateforme permettant de réaliser des visioconférences et autres types de tâches collaboratives à distance.
C’est vital, pour le télétravail car si je ne peux pas contacter mon équipe, je ne participe pas à l’activité.
Et les investisseurs se sont rendu compte que la propagation du coronavirus signifiait que de plus en plus de gens allaient avoir besoin de ces plateformes pour poursuivre leur mission activement, tout en évitant les contacts avec les autres afin de ralentir la propagation du virus.
Mais si toute le monde télétravaille et que tout le monde a besoin d’appeler, il n’existe aucun réseau assez rapide – actuellement – pour gérer toutes ces connexions.
Et c’est là qu’intervient la 5G.
Et même si ni ZM ni RNG ne sont techniquement des « valeurs 5G » (même si ces deux plateformes bénéficieront de la mise en place d’un réseau 5G plus rapide), certains acteurs de la 5G se frayent déjà un chemin dans l’univers en plein essor des télécommunications.
Des avancées en matière de télétravail
Au CES (Consumer Electronic Show), le fabricant d’ordinateurs Lenovo, a exposé son nouvel ordinateur portable : le Yoga 5G.
Il s’agit du premier ordinateur 5G fonctionnant avec le modem 5G Snapdragon de Qualcomm.
Ce n’est pas qu’un ordinateur portable… Le haut débit en fait un espace de travail portable. En fait, les capacités du réseau 5G signifient que ses capacités pourraient dépasser tout ce que l’on peut avoir dans un bureau moyen.
Plus high-tech encore, Microsoft et Facebook travaillent sur des casques de réalité augmentée qui transportent le bureau chez vous : alors il est inutile de se rendre, en personne, à une réunion.
Avec la propagation du coronavirus, toutes ces nouvelles avancées technologiques sont d’autant plus urgentes et attendues impatiemment.
Je pense que de plus en plus d’entreprises vont autoriser le télétravail, au cours des prochains mois. Et travailler chez soi est bien plus productif, grâce à la 5G.