Chaque matin, vous vous levez avec le sourire.
Votre réveil n’a pas sonné que déjà vous sautez déjà du lit, ouvrez vos rideaux et remerciez le ciel de vous offrir encore tant de choses à découvrir. Vous chantez tout le répertoire de Céline Dion sous la douche, puis vous dirigez en sifflotant vers votre machine à café, impatient de mettre en application tous les formidables projets qui commencent à fourmiller dans votre cerveau.
Entre-temps, vous avez dû faire cesser les hurlements de votre réveil, et vous vous dites qu’il ne vous sert décidément plus à grand-chose.
Vous aimeriez vous téléporter au travail et pendant votre trajet, songer à la simple perspective d’y arriver bientôt vous met déjà en joie.
Finalement, comme tous les jours, vous êtes le premier arrivé au bureau, et vous accueillez chacun de vos collègues comme un vieil ami d’enfance.
Vous vous reconnaissez ?
Si oui, vous faites partie d’une caste de privilégiés, celle de ceux qui sont très heureux au travail. L’aristocratie du monde professionnel.
Peut-être êtes-vous en poste chez Davidson Consulting, chez Mars France ou chez Accuracy : ces entreprises se sont arrogé les premières places du palmarès annuel « Great Place to Work » — publié le 18 mars dernier et qui récompense les compagnies où les salariés sont les plus épanouis, les entreprises où il fait bon vivre.
Ou peut-être gagnez-vous votre vie grâce à votre passion — le sport, la musique, la peinture ?
Ou bien vous êtes votre propre patron…
Mark Ford décrivait récemment dans l’un de ses articles les caractéristiques du poste idéal, dont la première est : « Je serais ravi de faire mon travail gratuitement » tant il me plaît.
Quoi qu’il en soit, vous êtes une infime minorité à être « heureux au boulot ». Le reportage d’Arte, diffusé le 24 février dernier et intitulé Le bonheur au travail révèle que seuls 11% des actifs français « se lèvent le matin avec le sourire ».
Et si vous ne faites pas partie de ces privilégiés ?
Chaque matin, vous vous levez en grimaçant…
Vous avez pris l’habitude de faire sonner votre réveil 15 minutes en avance car vous savez que vous allez rester quelque temps au lit, au risque de vous rendormir. Au bout d’un moment, lorsque l’horloge affiche l’état d’urgence, vous trouvez tant bien que mal la force de vous extirper de vos draps, par pure conscience professionnelle. Vous restez sous la douche plus que de raison, comme pour repousser l’ultimatum.
Sur le trajet, vous traînez des pieds, blasé par cette routine, las de cet éternel recommencement.
Finalement, comme tous les jours, vous saluez vos collègues par politesse, conscient que si vous êtes là, c’est bien parce qu’il le faut.
Vous vous reconnaissez ?
Si oui, vous faites partie de la majorité des français (56%) qui considèrent leur activité professionnelle actuelle comme une « contrainte nécessaire pour subvenir à leurs besoins » plutôt que comme un « moyen de s’épanouir », selon un sondage Ifop paru en mai 2014.
Bien sûr, vous êtes convaincu que vous n’avez pas le choix.
Vous avez une famille à nourrir, des emprunts à rembourser, des factures à payer, des études à financer… Et puis vous vous êtes habitué finalement à ce train-train quotidien quelque peu monotone.
Enfin… vous vous en êtes surtout accommodé.
Il existe pourtant une alternative…
Vous pourriez décider d’être réveillé par un doux vent de liberté qui viendrait vous effleurer la peau, se glisser sous vos draps puis vous porter délicatement hors de votre lit. L’esprit rempli de défis exaltants, vous trouveriez par vous-même une énergie naturelle, de celles qui n’ont pas besoin d’être forcées.
Vous ne dépendriez de personne, vous atteindriez enfin cette sensation d’accomplissement personnel tant recherchée dans la sphère professionnelle, en développant vos propres idées, passions, aventures.
D’après un sondage TNS Sofres réalisé à l’occasion du premier Salon du travail et de la mobilité professionnelle, vous êtes 37% des actifs à être prêts à vous installer à votre compte.
Alors pourquoi attendre ? Lancez-vous, mettez au moins le pied à l’étrier. Car si vous repoussez à plus tard, c’est que plus tard, vous repousserez encore à plus tard…
Commencez par petites touches, essayez de vivre la vie dont vous avez vraiment envie !
Si vous n’êtes pas épanoui actuellement, ne prenez pas le risque de devoir dire, quand aura sonné l’heure de la retraite : « J’aurais dû le faire, j’aurais dû monter mon entreprise ».