Dire que les temps sont difficiles, c’est annoncer une lapalissade. Et pourtant, la réalité est suffisamment inquiétante pour mériter qu’on s’y arrête : notre pouvoir d’achat baisse et continuera à le faire, nos retraites ne sont plus assurées, nos impôts augmentent, et nos enfants ne sont pas certains d’avoir la vie professionnelle qu’ils espèrent.
Dans ce contexte que faire : baisser les bras ? Ou tenter de trouver les solutions restantes pour maintenir la tête hors de l’eau ?
- Mobilisez-vous et démembrez !
Il faut se mobilier bien sûr. J’Agis ! est là pour cela. Dans cette neuvième édition nous tentons de vous insuffler le regain d’énergie qu’il pourrait vous manquer et nous vous proposons de jouer sur le levier fiscal pour réaliser quelques économies utiles.
Une technique est terriblement efficace et donc incontournable : le démembrement. Qu’est-ce que c’est ? Pour faire court, je vous dirais que ce montage permet de séparer la pleine propriété d’un bien en deux entités : l’usufruit et la nue-propriété.
- Si vous êtes fortement imposé et soumis à l’ISF, vous aurez intérêt à rester nu-propriétaire. L’usufruitier est, en effet, redevable de l’ISF sur la totalité du bien.
- Si vous avez besoin de revenus réguliers, ou d’un toit, être usufruitier sera idéal.
- Le démembrement de propriété présente aussi des avantages en matière de transmission. Il permet d’exonérer, en grande partie, vos héritiers du paiement des droits de succession. Nous en reparlerons.
- Un gain fiscal qui se chiffre en dizaine de milliers d’euros
Sans vous déposséder, céder l’usufruit peut être fort utile. En effet, la cession TEMPORAIRE d’usufruit vous permet d’aider un proche tout en réduisant vos impôts.
Céder l’usufruit temporaire d’un studio à votre enfant est un montage qui s’avère beaucoup plus avantageux que de mettre en place une location classique avec un tiers. Pourquoi ?
Parce que vous ne payez plus de loyer pour celui-ci, et surtout parce que vous diminuez vos impôts. Sur un bien de 300 000€, sur 9 ans, et si vous êtes soumis à un taux marginal d’imposition de 41% et un taux d’ISF de 1%, l’économie d’impôt peut dépasser 50 000€. Nous vous donnons les détails de ce calcul dans notre lettre à paraître jeudi.
- Un don temporaire qui ne pénalise pas vos héritiers
Autre avantage de la cession temporaire d’usufruit : vous aidez un proche sans déshériter vos (autres) enfants. En effet, au terme de l’usufruit – établi à la date de fin des études de votre enfant, par exemple – l’usufruit revient dans votre giron. Vous redevenez plein propriétaire, sans frais, bien sûr. Vous en connaissez beaucoup des solutions qui permettent de réaliser un tel coup de maître ?…
- Surtout, la fin des tracas et aléas de la gestion locative
Selon les notaires, de plus en plus de contribuables utilisent ce montage. Les associations de propriétaires encouragent également ce type de pratique. Sans en abuser, bien sûr, car l’administration fiscale est très chatouilleuse et réactive dès qu’il s’agit de cession d’usufruit. Il faut donc respecter certains éléments importants pour y aller en toute confiance.
Céder son usufruit évite aussi tous les problèmes liés à la gestion locative ; un avantage plus que précieux dans le contexte actuel. Qui plus est, au terme du démembrement, vous êtes sûr de récupérer votre bien. Ce qui est loin d’être le cas dans le cadre d’une location classique.