Le blockchain, c’est la nouvelle technologie qui agite le monde financier. Si la finance s’y intéresse, nous devrions le faire aussi. предложения по ипотеке
A terme, son application pourrait bien nous permettre de payer certains services moins chers.
Le blockchain, c’est aussi le coeur du Bitcoin, la technologie sur laquelle repose cette monnaie virtuelle. Et dont il tire ses atouts.
Des ordinateurs et de la finance
Le blockchain est donc la technologie que l’on trouve derrière le Bitcoin.
Pour faire (très) simple, il s’agit d’un système qui permet de procéder à une gestion décentralisée des données. Imaginez un grand livre comptable décentralisé, qui conserve l’historique des transactions, tout en garantissant leur authenticité et leur unicité. Mieux encore, ce livre valide les transactions, grâce à des chaînes de calcul cryptées. Un système qui requiert une très grande puissance de calcul et qui empêche les doubles dépenses.
Premières intéressées : les banques
Grâce au blockchain, elles n’auraient plus besoin de faire appel à des intermédiaires pour assurer la validité d’une transaction. L’idée n’en est qu’à ses débuts, mais les banques mondiales s’y intéressent fortement, puisque 22 d’entre elles — dont la Société Générale et BNP Paribas — ont confié à la start-up américaine R3 la mission de développer des applications commerciales autour du blockchain.
Et pour nous, les clients, est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
En théorie, nous devrions profiter de l’utilisation du blockchain. En effet, il n’y aurait plus besoin de contrepartie pour les transactions financières, comme l’a expliqué la Banque d’Angleterre : l’invention du Bitcoin « a montré qu’il est possible de transférer de la valeur en toute sécurité sans passer par un tiers de confiance. », directement d’un particulier à un autre.
Et qui dit moins d’intermédiaires dit moins de frais. Les opérations bancaires pourraient ainsi voir leur coût divisé par trois !
Toutes les opérations financières pourraient être concernées : les transactions sur des actifs, mais aussi les prêts par exemple. Les économies réalisées par les banques pourraient être pharaoniques, d’après un rapport publié par Santander :
« La technologie blockchain peut permettre aux banques d’économiser de 15 à 20 milliards de dollars [jusqu’à 17,9 milliards d’euros] par an d’ici à 2022 en coûts d’infrastructures liés aux paiements internationaux, au trading et à la mise en conformité.«
Reste à espérer ensuite que ces économies soient bel et bien répercutées sur les frais que paient les clients.
Une précision enfin : in fine, on pourrait aller jusqu’à se passer des banques pour acheter ou vendre des actions par exemple, ou faire des virements. Les banques seraient tout bonnement court-circuitées. Uberisées !
Des champs d’application presque sans limite !
On comprend aisément comment les services financiers peuvent profiter de la mise en place de la blockchain. Mais en réalité, son champ d’application est beaucoup plus vaste.
Cité dans Le Monde, Philippe Herlin, économiste et auteur de La fin des banques ? (Editions Eyrolles), explique que « c’est l’uberisation ultime. Même les services uberisés sur Internet peuvent l’être encore : Uber, Airbnb… ils paient des ingénieurs, des informaticiens. »
En bref ce sont toutes les plateformes qui pourraient économiser en frais de structure et de fonctionnement. Et donc devenir moins chères…
Et quand on songe intermédiaire, comment ne pas penser au notaire ?
Le blockchain pourrait révolutionner le secteur immobilier, en permettant de réaliser des transactions en direct. Et donc de se passer de frais de notaire ! Les actes d’achat seraient stockés directement sur la blockchain.
Et ce n’est pas tout : les opérateurs téléphoniques s’intéressent eux aussi à cette technologie, à l’image d’Orange, qui investit dans la R&D. D’autres start-up travaillent autour de l’utilisation de la blockchain dans l’art (pour authentifier les biens) ou la sécurité (pour identifier les personnes).
Est-ce sécurisé ?
Avec le blockchain, véritable grand livre comptable décentralisé, toutes les opérations sont publiques, mais anonymes.
Toutes les transactions sont donc répertoriées sur tous les ordinateurs connectés au réseau. Selon les spécialistes, le blockchain apporte sécurité et transparence. En revanche, l’authentification des transactions requiert un temps un peu élevé, puisqu’il ne peut s’en effectuer que 7 par secondes, contre 56 000 par seconde pour les paiements VISA par exemple.
Dans le prochain numéro de J’Agis !, nous faisons un point sur le Bitcoin, cette monnaie virtuelle qui s’appuie sur le blockchain et qui présente toujours plus d’avantages. Le bitcoin peut en effet être votre meilleur serviteur, à condition d’éviter de tomber dans ses écueils. Ne manquez pas ce rendez-vous exceptionnel dans le prochain J’Agis !
1 commentaire
A PROPOS DU BITCOIN, comment passe-t-on de l’univers banque à l’univers bitcoin.
c’est bien la porte à franchir pour naviguer hors des banques