« Réaliser 40% d’économie en réduisant ses déchets à moins de 1 litre par an ! » займы без процентов без отказа
La promesse en couverture du livre de Béa Johnson (Zéro déchet, éditions Les Arènes), une Française émigrée aux Etats-Unis, est belle… Suffisamment pour me tenter !
Alors, en 2017, on consomme autrement, on économise et on fait du bien à la planète ? Sur le principe, je suis plus que partante ! J’ai déjà une boîte à compost dans mon jardin, et je vois à quel point cela réduit la taille de mes poubelles chaque semaine. Et j’ai bien l’intention d’utiliser ce compost pour fertiliser mes fleurs. En revanche, avec deux enfants à la maison, je n’ai pas envie que ce pari du zéro déchet se transforme en parcours du combattant.
Avant d’arriver à un litre de déchet par an, je vais déjà me fixer des objectifs réalisables, et je vous propose de m’accompagner dans ce nouveau pari. Voici les conseils les plus utiles et les plus abordables, pour des novices comme vous et moi, que j’ai retenus du livre de Béa Johnson.
Le plus facile : renoncer aux emballages
J’ai, dans ma cuisine, qui n’est pourtant pas si grande, trois poubelles (sans compter le bac à compost du jardin) : une pour les déchets traditionnels, une pour le papier et le carton et enfin une autre pour le verre. Encombrant !
Alors la première solution proposée par Béa Johnson m’a tout de suite séduite : acheter en vrac, pour renoncer aux emballages.
De plus en plus de commerces proposent la vente en vrac, notamment les magasins bio. Céréales, oeufs, pâtes, riz… Ne prenez que la quantité désirée et venez avec vos sacs, que vous remplissez directement.
Je vois d’ici l’argument des contradicteurs de cette option : acheter dans des magasins bio ou diététiques coûte plus cher. Il est vrai que le prix unitaire est légèrement plus élevé, mais le vrac permet de prendre exactement la quantité souhaitée. En consommant selon ses besoins, cela évite aussi de racheter ce que l’on a déjà depuis longtemps, mais qui traîne, caché au fond du placard. Béa Johnson estime ainsi qu’en modifiant sa manière de faire ses courses, elle a réussi à faire baisser ses dépenses de 35% environ !
Une autre possibilité est d’acheter en gros, à ne pas confondre avec le vrac. Le gros consiste à acheter un produit en plus grande quantité pour profiter d’un prix unitaire plus bas. On diminue donc la quantité d’emballage – mais moins qu’avec le vrac. Attention toutefois, ce n’est pas toujours adapté aux denrées alimentaires périssables. Ce serait dommage de finir par jeter des aliments achetés en trop grande quantité.
Alors pour votre prochain plein, voici le « kit de course » que l’auteur recommande :
- des cabas résistants ;
- des sacs en tissu ;
- des bocaux en verre ;
- des bouteilles d’un litre (oui, les liquides se vendent aussi en vrac) ;
- un grand sac à pain.
Pour les plus impliqués : les remèdes maison
Comme le dit l’auteur du livre Zéro déchet, elle n’est pas médecin et ne saurait conseiller de renoncer aux médicaments. Mais, pour les petits bobos du quotidien, elle propose une liste de remèdes maison, dont les avantages sont multiples : ce n’est pas cher à fabriquer et, en plus, on sait ce qu’il y a dedans !
Je ne vais pas vous décliner toutes les recettes, mais voici quelques suggestions :
- contre les bleus, appliquez un oignon coupé en deux pendant 15 minutes ;
- contre les coups de soleil, mélangez du vinaigre de cidre et de l’huile d’olive ;
- contre l’eczéma, prenez un bain infusé de flocons d’avoine et appliquez ensuite de l’huile d’olive sur les parties concernées.
Ce principe s’applique aussi pour le ménage. Le nettoyant de base, qui fonctionne pour à peu près tout, est vraiment simple à réaliser : remplissez d’eau un vaporisateur de 250 mL, ajoutez 4 cuillères de vinaigre blanc. L’odeur ne vous emballe pas ? Faites infuser des peaux d’agrumes dans un bol de vinaigre pendant deux semaines et ajoutez la dilution au mélange de base.
Si vous vous sentez un peu découragé à l’idée d’entreprendre ces changements, souvenez-vous que vous devriez rapidement en tirer des bénéfices.
- C’est économique : on consomme des produits plus durables, on ne paie plus pour le surplus d’emballage.
- C’est bon pour la santé :
- on achète des produits sains, en vrac. Et si on économise, pourquoi ne pas mettre un petit peu plus en achetant des aliments de meilleure qualité par exemple ?
- on mange moins de nourriture emballée dans des produits potentiellement toxiques, comme le plastique ;
- on fabrique des produits d’entretien, voire de beauté, naturels donc moins toxiques également que ce que l’on trouve dans le commerce ;
- et, si l’on pousse le raisonnement jusqu’au bout, cela nous permet de prendre l’air et de faire des activités en extérieur, en effectuant soi-même sa cueillette de fruits et légumes à la campagne.
Si vous êtes convaincu, n’hésitez pas à aller plus loin, Béa Johnson a fait du zéro déchet et de la réutilisation un véritable art de vivre. Personnellement, j’ai encore un petit peu de mal à l’idée de fabriquer mon déodorant et de recycler moi-même mes papiers (oui, il y a bien une méthode pour recycler son papier et s’en faire un carnet, page 263).
N’hésitez pas non plus à solliciter de l’aide pour vos débuts. De plus en plus d’initiatives zéro déchet existent dans de nombreuses régions de France, et des familles vous ouvriront leurs portes et vous expliqueront volontiers les solutions alternatives qu’elles ont trouvées.
En voici quelques exemples : http://www.roubaixzerodechet.fr/, https://fr-fr.facebook.com/LilleZero/, https://zerodechetlyon.org/.