En 2003, je me suis rendu à la réunion annuelle de Berkshire Hathaway, l’entreprise de Warren Buffett.
Je venais de lancer mon hedge fund et j’avais lu tous les livres existants à son sujet. Environ un an plus tard, j’ai même écrit sur lui un livre différent de tous les autres (Trade Like Warren Buffett, 2005).
J’étais fasciné. Il était mon héros. Mais je savais que la vérité sur lui n’était pas aussi simple.
J’arrivais à la grand-messe annuelle, effrayé, jaloux et intimidé.
(Ne jugez pas un homme à ses vêtements.)
Je suis arrivé à 5 h du matin. Il y avait déjà une longue file d’attente pour entrer, des milliers de personnes étaient là. Dans la nuit, des donuts Krispy Kreme furent distribués.
Lorsque les portes se sont ouvertes, tout le monde s’est précipité pour tenter d’avoir une bonne place mais, comme le sol venait d’être lavé, les gens glissaient et tombaient.
La réunion annuelle ne dura que 10 minutes. Le reste de la journée fut consacré aux questions posées à Buffett et à son associé, Charlie Munger.
À la fin de la journée, je pris un taxi pour rentrer à mon hôtel. Le chauffeur me demanda : « Voulez-vous voir la maison de Warren Buffett ? »
« Bien sûr », lui répondis-je.
Il me conduisit devant une maison de banlieue ordinaire. Il y avait une voiture garée devant avec un homme assis à l’intérieur. Un vigile.
« C’est là », me dit le chauffeur. Puis, il me reconduisit à mon hôtel.
J’ai commandé un repas dans ma chambre, j’ai dormi, puis je suis rentré chez moi. Trop timide, je n’avais adressé la parole à personne.
(La maison de Buffett à Omaha.)
J’oubliais ! Excepté à une personne.
Un type m’a raconté qu’il avait acheté 200 parts de Berkshire Hathaway dans les années 1970. « Quelqu’un m’avait dit que ce gars était intelligent, j’ai donc acheté 200 actions. Au bout d’un an, elles avaient doublé. Je me suis senti riche ! J’ai vendu 100 actions et j’ai ouvert mon restaurant. J’y suis resté pendant 20 ans. Les 100 autres actions valent aujourd’hui 15 millions de dollars. »
« Et que faites-vous aujourd’hui ? »
Il rit. « La moitié du temps, je skie. L’autre moitié, je regrette d’avoir vendu ces 100 actions. »
Beaucoup de mythes circulent à propos de Warren Buffett.
- Il est un investisseur dans la valeur (ce n’est pas le cas).
- Il est gentil (peut-être l’est-il mais la « gentillesse » publique que nous voyons est un une façade).
- Il est un investisseur à long terme (pas toujours).
- Il a gagné toute sa fortune par l’investissement (ce n’est pas le cas).
- Il est franc et direct (il ne l’est pas).
Et non, il n’est pas votre papy.
1er SECRET DE WARREN BUFFETT : Pour investir, utiliser le bon business model
D’abord, quelques concepts de base qu’il est important de comprendre.
Qu’est-ce qu’un hedge fund ?
Vous donnez de l’argent à un hedge fund qui l’investit dans ce qu’il veut.
Le gestionnaire du hedge fund gagne de l’argent en vous faisant payer 2% par an de la somme que vous avez investie. (Si vous avez investi un million de dollars, il prend 20 000 dollars par an.)
Il prend également 20% des bénéfices. (S’il gagne 10% sur votre million de dollars – soit un profit de 100 000 dollars – il vous prend 20% de cette somme, soit 20 000 dollars.)
Par conséquent, un hedge fund « 2 + 20 » gagnera 40 000 dollars sur un investissement d’un million de dollars qui rapporte 10% cette année.
Si un hedge fund gère 1 milliard de dollars, il gagnera alors 40 millions de dollars rien qu’avec les honoraires qu’il touche.
VOILÀ comment les gestionnaires de hedge funds deviennent riches. Grâce aux honoraires.
Qu’est-ce qu’une banque ?
Il est important de savoir comment les banques gagnent de l’argent. Ce n’est pas très différent d’un hedge fund.
Vous « prêtez » de l’argent à la banque lorsque vous ouvrez un compte courant ou un compte d’épargne.
La banque vous accorde alors un rendement à un faible taux d’intérêt sur votre compte épargne (disons à 1%, bien que cela soit élevé en ce moment).
La banque prête cet argent aux gens qui achètent une maison (elle fait d’autres prêts aussi mais c’est le plus courant). Elle fait payer (admettons) 7%.
La différence entre 7% et 1% (moins le coût de ses agences et des employés) est ce que la banque gagne. (Dans les grandes lignes, mais c’est à peu près ça.)
Par conséquent, si vous placez 100 000 dollars sur un compte d’épargne, cela vous rapportera 1 000 dollars par an. La banque prête les 100 000 dollars à 7% (7 000 dollars par an) et gagne donc 6 000 dollars.
Voilà comment une banque gagne de l’argent. En un mot : vous lui prêtez de l’argent, elle l’investit (en le prêtant à des gens qui veulent acheter une maison) et elle prend 100% de la différence chaque année jusqu’à ce que vous repreniez votre argent.
Remarque : les hedge funds prennent 20% des bénéfices. Les banques prennent 100% des bénéfices.
Qu’est-ce qu’une compagnie d’assurances ?
C’est la même chose qu’une banque et qu’un hedge fund : vous lui donnez de l’argent, elle l’investit.
Il existe toutefois de petites différences : vous lui donnez de l’argent mais VOUS NE VOULEZ PLUS JAMAIS REVOIR CET ARGENT. Car, si elle vous rend cet argent, cela signifie que quelque chose de fâcheux vous est arrivé.
C’est différent d’une banque : la banque garde simplement votre argent jusqu’à ce que vous le repreniez.
Une compagnie d’assurances essaie de ne jamais vous rendre votre argent.
Elle l’investit dans (pratiquement) ce qu’elle veut. Et elle garde 100% des bénéfices. Vous n’en reverrez jamais la couleur.
Une compagnie d’assurances gagne de l’argent grâce à vous tous les mois (afin que vous continuiez à être assuré).
Parfois, elle rend de l’argent chaque mois à des gens qui tombent malades.
C’est ce qu’on appelle « la charge du flottant ». Parfois, elle gagne de l’argent dessus (elle rend moins qu’elle ne prend). Parfois, elle perd même de l’argent sur le flottant. Dans ce cas, elle ne gagne de l’argent que sur ses investissements (moins la charge du flottant).
Une mauvaise compagnie d’assurances a un coût du flottant élevé (elle donne plus qu’elle ne prend).
Une bonne compagnie d’assurances maintient l’équilibre de son flottant (elle donne tous les mois à peu près ce qu’elle prélève – c’est-à-dire lorsque les gens tombent malades, etc.).
Une super compagnie d’assurances gagne de l’argent À LA FOIS sur le flottant (elle ne contractualise qu’avec les gens qui, selon elle, ne seront pas malades et ne reverront jamais leur argent) et sur ses investissements.
(Vous l’aurez deviné, Warren Buffett gère une super compagnie d’assurances.)
Les compagnies d’assurances utilisent les statistiques pour déterminer avec qui il est le moins risqué de contractualiser et combien d’argent vous devriez donner.
Exemple extrême : un homme âgé de 90 ans qui veut contracter une assurance-vie devra dépenser beaucoup plus d’argent qu’une femme de 20 ans en bonne santé.
Il est important de comprendre ces choses pour comprendre Warren Buffett.
Remarque : Les banques et les compagnies d’assurances gagnent 100% des bénéfices. MAIS les compagnies d’assurances n’ont pas à rendre l’argent lorsque leur client le leur demande.
En résumé : un hedge fund prend votre argent pendant un court laps de temps et prend 20% des bénéfices. Une banque prend votre argent pendant un certain temps et prend 100% des bénéfices jusqu’à ce que vous décidiez de reprendre votre argent. Une compagnie d’assurances prend votre argent POUR TOUJOURS et garde 100% des bénéfices.
Warren Buffett a gagné son premier million en gérant un hedge fund.
Puis il a acheté des petites banques. Ensuite, il a fermé son hedge fund et a consacré tout son argent à gérer une compagnie d’assurances.
Une compagnie d’assurances est un hedge fund qui GARDE l’argent des investisseurs et GARDE 100% des bénéfices.
C’est le meilleur business model au monde.
Elle gagne CINQ FOIS plus qu’un hedge fund et n’a jamais à s’inquiéter que des investisseurs angoissés veuillent reprendre leur argent.
2e SECRET DE WARREN BUFFETT : Dénicher les bonnes affaires
Warren Buffett n’achète pas des actions comme vous et moi. Il ne dit pas : « Oh ! Apple a reculé de 9% hier, je ferais bien d’acheter. »
C’est comme ça qu’investissent les piètres investisseurs. Warren Buffett n’est pas un piètre investisseur.
Afin de gagner de l’argent, il faut toujours chercher à bénéficier d’un traitement particulier par rapport au reste du monde.
Ou sinon vous serez comme les masses qui, en moyenne, ne gagnent pas d’argent. L’investisseur moyen perd de l’argent chaque année, quoi que fasse le marché boursier.
Qu’est-ce que j’entends par « bonne affaire » ?
Si une action est à 100 dollars, c’est le prix auquel l’achète l’investisseur lambda.
Warren Buffett n’est pas l’investisseur lambda. Il achète l’action moins cher, mieux et de manière plus intelligente.
Exemple 1 : Au beau milieu de la crise financière, l’action Goldman Sachs dégringolait.
Le titre était à 115 dollars. Warren Buffett aurait pu se contenter d’acheter des actions. Il y croyait.
(Le krach de l’action Goldman Sachs de novembre 2007 à novembre 2008. Devinez à quel point de ce graphique Warren Buffett a fait sa « bonne affaire ».)
Mais ça, c’est ce que ferait l’investisseur lambda.
Au lieu de cela, Warren Buffett contacta GS et leur a fait une offre qu’ils ne pouvaient refuser lorsque tout le monde perdait confiance en eux.
Leçon numéro 1 : trouvez une entreprise désespérée.
Voici ce qu’il leur a proposé.
Il investissait 5 milliards de dollars – cela représentait 50 millions d’actions ORDINAIRES s’il avait été un investisseur normal.
A) Il obtint 50 millions d’ACTIONS PRIVILÉGIÉES à 100 $. De quoi s’agit-il ? Si Goldman faisait faillite, alors Warren Buffett passerait AVANT les actionnaires ordinaires (les investisseurs lambdas) lorsque Goldman liquiderait.
Il serait le PREMIER à obtenir le produit de la liquidation. Par conséquent, la probabilité qu’il perde de l’argent était pratiquement nulle.
Remarque : il a payé 100 $ par action au lieu de 115 $. Il a donc bénéficié d’un rabais que personne d’autre n’a pu avoir.
B) Il obtint pour 43 millions de warrants GRATUITEMENT afin d’acheter l’action GS à 115 $. Nous verrons ce que cela signifie un peu plus loin.
C) Il obtint un dividende de 10%. Cela veut dire que tant qu’il restait investi, Goldman Sachs lui payait 500 millions de dollars PAR AN.
Par conséquent, s’il restait investi pendant 10 ans, même si l’action de GS descendait à 20 $, il récupérerait tout son argent. Il s’est donc donné plusieurs manières de retrouver son argent si les choses tournaient mal.
REMARQUE : GS ne versait qu’un dividende de 1,93%. Buffett recevait donc cinq fois le dividende normal.
Voici ce qui est arrivé : deux années plus tard, Goldman Sachs racheta ses actions privilégiées pour 5,64 MILLIARDS DE DOLLARS.
L’entreprise versa à Buffett une prime pour le convaincre de vendre. En plus de son dividende. Buffett gagna donc d’un coup 640 millions de dollars.
Lorsque l’action Goldman Sachs atteint 190 $, Buffett (qui à ce stade, rappelons-le, avait déjà gagné 640 millions de dollars), qui avait payé ZÉRO dollar pour ses warrants, les « exerça ».
ENFIN, il paya 115 dollars par action pour ses 43 millions d’actions. (C’est cela un warrant. C’est le droit de payer PLUS TARD le prix de l’action.) Puis, ENCORE PLUS TARD, il vendit ces actions pour 190 dollars.
Cela représenta un bénéfice supplémentaire de 3,225 milliards de dollars SANS QU’IL NE DÉBOURSE UN CENTIME.
Au total, cette bonne affaire lui rapporta 4 milliards de dollars.
S’il n’avait PAS bénéficié de cette offre spéciale, deux choses seraient arrivées :
- il avait beaucoup plus de risques de perdre tout son argent. L’aspect « privilégié » plus le dividende ont aidé à réduire considérablement ce risque ;
- il a récupéré son argent avec des bénéfices en deux ans seulement. Il s’est retrouvé ensuite avec ses 43 millions de warrants sans payer un centime. N’importe qui d’autre se serait contenté de réaliser le bénéfice et point barre.
Il a gagné 3,22 MILLIARDS de dollars pour un COÛT NUL.
Si ça c’est pas une bonne affaire !
Et il a réalisé cette bonne affaire parce qu’il était « le Warren Buffett ». Un personnage, un super-héros, un signal de confiance dont Goldman Sachs avait désespérément besoin.
Vous trouvez de SUPER bonnes affaires lorsque vous devenez un personnage important et que l’autre partie est dans le désespoir le plus total.
Autrement, la meilleure stratégie, comme le dit Warren Buffett, c’est de « s’asseoir sur ses mains ».
CEPENDANT… PEUT-ON OBTENIR CES BONNES AFFAIRES SI ON N’A RIEN ?
Oui, Warren Buffett a dégoté de bonnes affaires depuis le jour où il a commencé. Il n’a quasiment JAMAIS acheté une quantité importante d’actions sans traitement privilégié.
Exemple 2 : Un jour, il remarqua une petite penny stock (lorsque vous disposez de moins d’argent, vous trouvez de bonnes affaires sur de plus petites actions) qui s’échangeait pour moins que sa valeur de liquidation.
Autrement dit, admettons qu’une action est à 10 dollars mais si vous vendez tout ce que l’entreprise possède, vous aurez une action valant 12 dollars en cash, et vous pouvez alors acheter une grande partie des actions : vous savez que dans le pire des cas, l’entreprise liquidera et soit vous gagnerez de l’argent ou au pire vous récupérerez votre investissement.
C’est ce qu’on appelle des « mégots de cigarette ». Celui qui a inventé cette expression est le mentor de Warren Buffett, Benjamin Graham.
Warren a remarqué une action qui s’échangeait en dessous de sa valeur de liquidation. Il acheta donc un grand nombre d’actions puis IL APPELA LE PDG.
Pour lui donner un « conseil ».
« Puisque vous avez beaucoup d’argent et d’actifs en excédent, rachetez les actions à un prix plus élevé que leur cours actuel. Ainsi, le cours de votre action montera. » (Moins il y a d’actions en circulation, plus il est probable que l’action monte s’il y a des acheteurs.)
Le PDG lui dit à quel prix il rachèterait les actions de Warren et ils conclurent un accord. Warren parvint donc, par un accord privé avec le PDG, à un bénéfice immédiat.
Cela se passait au milieu des années 1960. Warren était un jeune gestionnaire de hedge fund, inconnu de tous. Mais il était tenace, quand il voulait quelque chose, il l’obtenait.
Pus il acheta à nouveau des actions de cette même entreprise.
Il rappela le PDG. Conclut le même accord. Mais cette fois-ci le PDG répondit : « Je vous paierai moins que ce que vous demandez mais malgré tout un prix décent. »
Warren n’apprécia pas du tout ! On ne joue pas avec Warren Buffett !!!
Il acheta plus de 50% des actions. Puis il vira le PDG.
L’entreprise était une penny stock peu connue qui fabriquait des textiles. Elle s’appelait Berkshire Hathaway.
Warren savait que les compagnies d’assurance avaient de meilleurs business models que les hedge funds. Il gérait son hedge fund depuis dix ans mais il voulait gagner plus que seulement 20% des bénéfices.
Il voulait 100% des bénéfices !
Il se mit donc à racheter des compagnies d’assurances.
Il ferma son hedge fund et porta toute son attention sur le meilleur business model. Il continua à passer des accords avec de petites penny stock.
Exemple 3 : Il ne s’agit pas là de transaction boursière. Mais l’approche est la même. Forgez-vous un personnage et une histoire et utilisez-les pour faire des bénéfices sans débourser un sou.
Après le 11-Septembre, Warren Buffett passa sur CNBC et déclara qu’il était quasiment certain que l’arme nucléaire serait utilisée sur le sol américain d’ici 50 ans.
Horreur et stupéfaction !
Avec sa compagnie d’assurances, il lança alors un nouveau produit : l’assurance en cas d’attaque nucléaire.
De grands événements, comme le Super Bowl, contractèrent une « Nuclear Attack Insurance » pour des millions de dollars.
S’il n’y avait pas d’attaque nucléaire (hautement improbable), alors Buffett gagnerait des millions gratuitement (c’est ainsi qu’il a maintenu le coût du flottant bénéficiaire en sa faveur).
Et s’il y avait une attaque nucléaire, ma foi, on aurait alors autre chose à penser qu’à l’assurance.
3e SECRET DE WARREN BUFFETT : Maintenir les autres dans la pauvreté
Warren Buffett aime à dire à propos de sa secrétaire : « Elle paie plus d’impôts que moi ! »
C’est parce qu’elle touche un salaire !
Warren Buffett est riche parce qu’il possède des actions Berkshire Hathaway pour une valeur de 80 MILLIARDS de dollars. MAIS IL NE PAIE PAS D’IMPÔTS tant qu’il ne vend pas les actions.
Son salaire est d’environ 1 dollar par an.
Par conséquent, TOUT LE MONDE paie plus d’impôts sur le revenu que Warren Buffett.
(Warren Buffett fera tout pour éviter de payer des impôts.)
Mais il utilise cette ligne pour obtenir du Congrès qu’il hausse les impôts pour la classe moyenne et la classe moyenne supérieure. Des impôts plus élevés signifient que la classe moyenne a moins d’argent à dépenser pour acquérir des produits et doit travailler plus pour chaque dollar épargné pour sa retraite.
Si vous êtes riche et que la plupart des gens sont désespérés, alors vous trouvez plus de bonnes affaires.
4e SECRET DE WARREN BUFFETT : Se forger un personnage
Warren Buffett est le papy de tout le monde.
Sa sagesse est populaire : « Lorsque les hamburgers ne sont pas chers, achetez-en. Pourquoi les gens achètent-ils des actions lorsqu’elles sont plus chères ? »
Ou bien : « Il y a longtemps, Charlie [Munger] a révélé sa plus grande ambition. Il a dit : ‘Tout ce que je veux savoir, c’est où je vais mourir, pour que je n’y aille pas.’ »
Une manière amusante de dire : « La vie est incertaine mais il ne faut pas s’inquiéter de cette incertitude. »
Grâce à sa sagesse populaire, il a été le conseiller des PDG des plus grandes entreprises, de présidents, d’autres milliardaires, etc.
Pourquoi être conseiller ? Pour obtenir de bonnes affaires pardi !
Cela fait partie de son personnage, d’être identifiable.
Il parle souvent de sa petite maison à Omaha. Il ne mentionne jamais qu’il possède un immense manoir en Californie.
Il parle souvent du fait que ses enfants n’hériteront de rien.
Il ne mentionne pas qu’il a donné à chacun une fondation caritative de 3 MILLIARDS de dollars.
Avec une telle fondation, ils peuvent gagner un salaire en dizaines de millions de dollars par an.
Et comme il s’agit d’organismes caritatifs, à la mort de Buffett, aucun de ses enfants n’aura à payer de droits de succession.
Les Buffett ne devront pas non plus payer l’énorme droit de succession que tout autre famille riche devrait payer. Pourquoi ? Parce que Warren s’est engagé à verser le reste de son argent à la fondation de Bill Gates.
Je ne dis pas que ce geste n’est pas généreux. Au contraire. Mais cela signifie que je n’écouterai pas ce que dit Buffett à propos des impôts puisqu’il s’est toujours très bien débrouillé pour éviter d’en payer.
5e SECRET DE WARREN BUFFETT : Garder le temps dans une bouteille
La gestion du temps.
Warren travaille toute la journée. Comme il le dit : « Je pars du boulot pour aller travailler. »
Mais il délègue la gestion de toutes les entreprises qu’il possède (de Fruit of the Loom à See’s Candies aux grandes compagnies d’assurances).
Et il ne s’engage personnellement dans les investissements que lorsqu’il s’agit de si bonnes affaires qu’il lui est facile de dire « oui ». Ce qui est rare mais cela ne l’ennuie pas d’attendre et d’être patient.
Le reste de la journée, il lit et joue au bridge.
Il mène une chouette vie. Je n’échangerais pas la mienne contre la sienne, mais j’admire la façon dont il a organisé sa vie.
Lire est la meilleure manière de s’assurer que vous avez plus de connaissances que les gens avec qui vous faites des affaires.
Et le bridge est son jeu préféré. Cela lui permet d’utiliser son cerveau et sa passion pour les statistiques ; et, en plus, c’est amusant (son partenaire au bridge est généralement Bill Gates).
Il adore ses journées. Il adore sa vie.
Investissez votre énergie et votre temps avec sagesse parce que les dividendes se combinent et produisent une chouette vie.
VOILÀ COMMENT Warren Buffett est devenu riche.