Dans ma dernière chronique, j’affirmais qu’il était tout à fait possible pour un Américain ordinaire de se constituer une valeur nette à sept ou huit chiffres.
Au cours des prochaines chroniques, je vous expliquerai en détail comment cela est possible.
Le rêve américain peut avoir une signification différente selon les personnes.
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Liberté financière et responsabilités
Quelle que soit celle qu’il revêt pour vous, il y a fort à parier qu’elle nécessite un certain niveau de liberté financière.
L’argent procure une véritable indépendance. Il vous libère du besoin, du travail harassant, des relations qui vous emprisonnent.
Nul n’est vraiment libre s’il est à la merci de son travail, de ses créanciers, de sa condition ou de ses frais généraux.
La richesse est le plus grand facteur d’égalité.
Peu importe que vous soyez un homme ou une femme, noir ou blanc, jeune ou vieux, instruit ou non. Si vous avez de l’argent, vous avez du pouvoir, dans le meilleur sens du terme.
La richesse est synonyme de liberté, de sécurité et de tranquillité d’esprit.
Elle vous permet de faire et d’être ce que vous voulez. Elle vous permet de réaliser vos rêves, de faire votre vie comme vous l’entendez.
C’est pourquoi un investissement réussi est une affaire sérieuse.
Faire le bon choix, c’est faire la différence entre une retraite passée dans le confort (ou le luxe) et passer ses vieux jours à compter ses sous, en se demandant si l’on aura assez.
La différence ne pourrait être plus flagrante.
Mais voici ce que certaines personnes n’aiment pas entendre : la liberté financière, comme toutes les libertés, nécessite un certain niveau de responsabilité personnelle.
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Assumer sa responsabilité personnelle avec la stratégie adaptée
Les sondages montrent que près de la moitié des travailleurs pensent que le coût de leur retraite est à la charge de leur employeur ou du gouvernement fédéral.
Cet état d’esprit n’est pas propice à la création de richesse.
Mais si vous êtes prêt à assumer la responsabilité de votre situation financière, j’ai de bonnes nouvelles pour vous.
Tout ce dont vous avez besoin, c’est de suivre une stratégie d’investissement intelligente, et de faire preuve de patience.
Par exemple, disons que vous êtes l’Américain typique qui gagne peu et n’épargne rien jusqu’à l’âge de 25 ans.
Un jour, vous vous rendez compte qu’avec une valeur nette d’environ zéro (et des programmes d’aides gouvernementales voués à l’insolvabilité à long terme), vous feriez mieux d’agir. Mais comment ?
Vous pouvez résoudre ce problème avec quelques calculs mathématiques. Si vous avez 25 ans et qu’il vous reste 40 ans avant de prendre votre retraite, combien devez-vous épargner chaque mois ?
Cela dépend, bien sûr, de votre taux de rentabilité.
Si vous ne gagnez ni plus ni moins que ce qu’un portefeuille diversifié d’actions de premier ordre a rapporté au cours des deux derniers siècles, cela représente environ 10% par an.
Entrez ces chiffres dans une calculatrice et vous verrez que vous devez épargner 190 $ par mois. Cette somme, avec un intérêt composé de 10% par an, aura atteint 1 017 710 $ dans 40 ans.
Si vous effectuez ces investissements dans un Roth IRA [NDLR : compte de retraite individuel qui n’est généralement pas imposé], cette somme sera également exonérée d’impôts.
Est-il possible pour la plupart des Américains d’économiser 190 $ par mois ou 2 280 $ par an ? En se serrant un peu la ceinture, bien sûr que oui.
Selon le Census Bureau (Bureau du recensement des États-Unis), le revenu médian des ménages américains est de 67 521 $.
Cela signifie que le ménage moyen doit épargner seulement 3% de son revenu annuel.
Hélas, non seulement la plupart des Américains ne le font pas, mais j’ai régulièrement des échos de lecteurs qui insistent sur le fait que cela n’est pas possible.
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Les secrets des riches
Ces personnes auraient tout intérêt à lire The Millionaire Next Door : les surprenants secrets des riches américains de Thomas J. Stanley.
Stanley, qui est décédé il y a quelques années, était la figure de référence du pays sur le sujet des habitudes et des caractéristiques des riches américains.
Nombre de ses conclusions étaient contre-intuitives.
Par exemple, il a constaté que la majorité des millionnaires, c’est-à-dire la majorité des personnes dont la valeur nette est égale ou supérieure à 1 million de dollars, ont un mode de vie assez modeste. La grande majorité de ces personnes…
- vivent dans une maison qui a coûté moins de 400 000 $
- ne possèdent pas de résidence secondaire
- n’ont jamais possédé de bateau
- sont plus susceptibles de porter une Timex qu’une Rolex
- ne font pas de collection de vin et paient généralement moins de 25 $ pour une bouteille
- sont beaucoup plus susceptibles de conduire une Toyota qu’une BMW
- dépensent très peu pour les marques de prestige et les articles de luxe.
Ce n’est certainement pas l’image traditionnelle que nous nous faisons des millionnaires.
Et l’on peut se demander qui donc peut bien acheter toutes ces Mercedes décapotables, ces sacs à main Louis Vuitton et ces bouteilles de vodka Grey Goose à 70 $ ?
Selon Stanley, il s’agit des personnes très fortunées, à savoir celles dont la valeur nette est égale ou supérieure à 5 millions de dollars, et des « aspirants », c’est-à-dire des personnes qui veulent paraître riches mais qui, dans les faits, ne le sont pas vraiment.
Stanley a découvert que la grande majorité des millionnaires américains ont constitué leur richesse non pas en gagnant à la loterie, en fondant une entreprise du Fortune 500 (classement des 500 plus grandes entreprises américaines) ou en recevant un héritage, mais en maximisant patiemment et avec persévérance leurs revenus, en vivant selon leurs moyens et en épargnant et investissant scrupuleusement.
La plupart des Américains pourraient le faire.
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Comment faire fructifier (rapidement) votre argent ?
Mais que faire si vous approchez de la retraite et que vous n’avez pas 30 ou 40 ans devant vous pour faire fructifier votre argent ?
Dans ce cas, votre plan d’action se résume à une combinaison de ces facteurs :
- augmenter votre revenu annuel ;
- réduire vos dépenses mensuelles ;
- épargner une plus grande proportion de votre revenu ;
- augmenter votre taux de rendement.
Voici les mécanismes de base pour parvenir au rêve américain, ou du moins à sa partie financière.
Il est dommage que les connaissances financières de base comme celles-ci ne soient pas enseignées dans nos écoles publiques.
Mais il n’est jamais trop tard pour apprendre, ou pour commencer à épargner, investir et faire fructifier son argent.
Mais je ne veux pas parler de généralités. Je veux aborder les choses de façon plus précise.
Dans ma prochaine chronique, je vous révélerai les moyens les plus rapides et les plus faciles d’augmenter vos revenus.
Ensuite, nous aborderons les fondamentaux de l’épargne et de l’investissement.
1 commentaire
Merci pour toutes vos informations mon travail est dur agriculteur et les problèmes climatiques secheresses et autres s amplifi et la j ai besoin d un coach pour atteindre l autonomie financière et être libéré de toutes ces contraintes