Si vous faisiez la connaissance de mon grand-père centenaire, vous auriez tout de suite l’impression que vous vous êtes fait un nouvel ami.
Son sourire enjoué est totalement désarmant. Il peut engager une conversation avec n’importe qui.
Et on se rend très vite compte qu’il se soucie réellement de toutes les personnes avec lesquelles il entre en contact. Je suis extrêmement reconnaissant d’avoir toujours ce grand-père que je peux admirer. Il est père, grand-père, arrière-grand-père et même arrière-arrière-grand-père.
Mais il est également mon grand-père, tout simplement.
Je pensais à lui ce matin, après une soirée qui s’est déroulée récemment dans la salle où joue l’équipe de basket des Atlanta Hawks, au cours de laquelle un hommage lui a été rendu en tant que vétéran de la Seconde Guerre mondiale.
(Oui, non seulement c’est une personne fantastique à côtoyer, mais il fait également partie de cette génération extraordinaire qui a défendu la liberté dans le monde entier, avant de rentrer au pays pour reprendre le cours normal de la vie civile.)
Alors aujourd’hui, j’aimerais le mettre à l’honneur et partager avec vous cinq leçons essentielles que je tiens de lui.
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La famille avant tout
Depuis près de 45 ans que je connais mon grand-père, la famille a toujours été sa priorité.
- En parcourant près de 1 000 km dans son camping-car pour venir nous voir, quand nous étions enfants.
- En sortant la barque pour nous permettre, à mes frères et sœurs et moi, de pêcher.
- En m’apprenant à me servir d’un fusil.
- En s’occupant de sa fille (ma tante) qui avait besoin d’une attention particulière.
- En nous achetant des bonbons chez Cracker Barrel.
- En passant des heures à jouer à des jeux de société avec nous, quand nous étions enfants.
- Et en aimant tendrement ma grand-mère jusqu’à sa mort, il y a à peine sept ans. (Tu me manques, grand-mère !)
Mon grand-père a consacré son temps, son argent et ses efforts à prendre soin de sa famille.
Il y a des leçons à tirer de cet héritage, et j’aspire à faire de même avec ma propre famille, également !
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S’il faut le faire, fais-le tout de suite
Mon grand-père adore bricoler. Si votre chaise grince, il l’aura huilée avant que vous ne vous soyez rassis le jour suivant. Si une étagère est de travers, il sortira son niveau et la réparera en un clin d’œil.
L’an dernier, il s’est fracturé la hanche en démontant une palissade dans son jardin. Eh oui, il démontait quelque chose à l’âge de 99 ans. Heureusement, il a récupéré à une vitesse stupéfiante.
Outilleur de métier, mon grand-père est plein de ressources. Et il sait comment faire fonctionner à peu près tout. (S’il ne le sait pas, il pose des questions jusqu’à ce qu’il y arrive.)
Parfois, quand je dois faire un gros chantier, je suis tenté de le remettre au lendemain, ou même de prendre plus de temps qu’il ne le faut pour le planifier.
Mais pas mon grand-père.
Il s’y met tout de suite et n’est pas satisfait tant que ce n’est pas fini et bien fait ! Honnêtement, je pense qu’il rêve la nuit de la façon dont il pourrait réparer quelque chose.
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Plante plus qu’il n’en faut et sois généreux
Mon grand-père est connu dans tout l’Indiana – t désormais dans tout l’État de Géorgie – pour son jardin. Il peut faire pousser n’importe quoi et sait précisément quel type de terre, de fertilisant, d’arrosage et d’ensoleillement est le meilleur.
Je me revois en train de cueillir des haricots verts, des tomates cerises et des oignons dans son jardin, de chasser les lapins et les écureuils d’un bout à l’autre des rangs de légumes.
Et la meilleure, c’est que dans le jardin de mon grand-père, il y avait toujours plus qu’il n’en fallait pour sa famille. Alors il pouvait se montrer généreux avec ses voisins, les gens avec qui il travaillait et les membres de son église.
Nous n’avons pas tous des jardins remplis de fruits et légumes à distribuer. Mais nous pouvons tous tirer une leçon de la générosité de mon grand-père. Il rend la vie des gens qui l’entourent bien plus saine et savoureuse !
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Pose des questions qui valorisent les autres
Si vous prenez le café avec mon grand-père, en partant, vous aurez l’impression qu’il vous a compris.
Car il vous pose toutes sortes de questions attentionnées sur ce que vous faites, pourquoi vous le faites, comment fonctionne votre projet ou votre vocation, et sur quoi vous travaillez en ce moment.
Même à l’âge de 100 ans, son esprit d’ingénieur apte à résoudre les problèmes est bien plus vif que le mien.
Les questions de mon grand-père ne concernent pas que la logistique d’un projet spécifique, le sport ou un problème que vous devez régler. Je vois bien qu’il s’intéresse à la personne avec laquelle il parle.
Et c’est quelque chose que j’ai envie d’intégrer dans ma propre vie. Car je sais que je ressens quelque chose de spécial, quand je m’assieds avec mon grand-père pour discuter avec lui. Et j’aimerais que les gens aient le sentiment d’avoir été écoutés et valorisés après avoir parlé avec moi.
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Ne prends pas la vie trop au sérieux
Certes, mon grand-père est génial, mais il a également un côté espiègle !
Vous ne savez jamais quand il va faire une blague, comme mettre du sel dans le sucrier ou lancer à mon frère le défi de croquer un gros morceau d’oignon.
Il rit encore de s’être dissimulé, enfant, dans la charpente d’un petit abri de gare, et quand des filles s’y sont assises pour attendre le train, d’avoir tendu le bras et attrapé leurs chapeaux en les faisant mourir de peur.
Une fois, pendant la Seconde Guerre mondiale, il a même conduit un général tyrannique tout près d’une position ennemie – hors de portée des tirs d’artillerie, mais assez près pour le terroriser – afin de lui faire payer le fait qu’il se concentrait plus sur le pillage que sur le combat.
J’adore l’entendre raconter ses farces et voir ses yeux briller lorsqu’il le fait. Cela me rappelle qu’il faut savoir rire des péripéties de la vie et ne pas trop nous prendre au sérieux.
Merci pour toutes ces leçons, grand-père. Je suis reconnaissant de l’influence que tu as sur ma vie et de l’héritage que tu transmets à plusieurs générations !
