C’est impossible. Il est vraiment difficile de changer. Un toxicomane ne peut pas tout simplement dire : « C’est mauvais pour moi. Je vais arrêter. »
Ou…
C’est possible. Mais c’est vraiment difficile et peu de gens le font.
Impossible de dire : « Je ne suis pas en forme et je ne fais pas d’exercice ; je vais m’y mettre tous les jours, pendant une heure. »
J’ai commencé à faire de l’exercice trois fois par semaine. Certaines semaines, c’était deux fois, et d’autres c’était une fois seulement. Je savais que si j’en faisais trop, je m’en lasserais.
Et c’est ce qui s’est passé. Je détestais ça.
Je savais que le fait d’arrêter me serait nuisible et que cela ne m’aiderait pas, mais c’est ce que j’ai fait.
Il est vraiment difficile de changer.
Mais…
Voici comment vous pouvez vous améliorer en six mois.
Souvenez-vous : la façon dont vous faites la moindre tâche est révélateur de la manière dont vous gérez toute votre vie.
Ne l’oubliez pas.
J’ai dû m’améliorer sur beaucoup de choses. Parfois pour survivre et nourrir ma famille. Parfois pour rester en bonne santé et VIVRE. Parfois parce que j’en avais tout simplement envie.
Apprendre à se perfectionner pour UNE chose vous donne la capacité de vous perfectionner pour tout le reste.
L’autre jour, l’ai lu que le « bien-être » comprenait trois aspects :
- le lien avec la communauté, les collègues, les amis ou la famille ;
- la liberté (chaque jour, prenez plus de décisions pour vous-même au lieu de compter sur les décisions des autres ou de dépendre des autres) ;
- l’AMÉLIORATION.
Lorsque tu t’améliores pour une chose, tu t’améliores toi-même.
J’ai dû améliorer mes compétences en matière d’investissement, dans ma façon d’interviewer les invités de mon podcast, de rédiger, de vendre, de négocier, de créer, de prendre la parole en public, mes compétences en tant que leader, en tant que programmeur – tout cela pour survivre.
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J’ai dû me perfectionner aux échecs, au stand-up, au poker, au rôle de parent et de mari, à la lecture, à l’amitié, j’ai dû accroître mon charisme, j’ai dû faire preuve de davantage d’authenticité – tout cela parce que je le voulais.
Je me suis vite rendu compte que le « langage » utilisé pour progresser dans une activité me permettait de maîtriser la grammaire de base pour m’améliorer tout court.
Trouver une chose à améliorer
On ne peut pas s’améliorer sans passion ni obstination.
Dans le cadre de mon podcast, j’ai interviewé 400 des personnes qui ont été les plus influentes au cours des dernières années, et je sais à présent une chose : elles étaient toutes obstinées.
Elles étaient obsédées par CE qu’elles avaient choisi.
Mais en se perfectionnant dans CE qu’elles avaient choisi, elles se perfectionnaient dans tous les domaines.
Impossible d’être bon au golf sans haltérophilie. On ne peut pas être bon en physique si on ne possède pas le charisme nécessaire pour faire passer ses idées. Impossible d’inventer l’ampoule si vous n’avez aucune notion de marketing.
Comment trouver votre « chose » ?
Voici quelques notions de base.
A) Il y aura beaucoup de « ce que j’ai choisi » dans votre vie. J’ai été fasciné par les échecs, l’informatique, l’écriture, la télévision, les affaires, l’investissement, l’art oratoire, le podcasting, le marketing, les spectacles comiques, etc.
Chaque domaine nourrit le suivant.
B) Rendez-vous dans une librairie : dans quel rayon pourriez-vous trouver tous les livres que vous souhaitez lire ?
C) Énumérez ce que vous aimiez à l’âge de 13 ans. Ces centres d’intérêt sont-ils toujours d’actualité ?
Par exemple, lorsqu’il avait 13 ans, Matthew Berry aimait le sport. Plus tard, il devint scénariste pour Hollywood, mais il était malheureux. Il était très triste.
Il ne serait jamais athlète. Il était trop vieux. Il n’avait pas le physique pour faire de l’athlétisme au niveau professionnel.
Mais il a quitté Hollywood. Il a divorcé. Il a fait faillite.
Il a commencé à écrire des billets sur un blog dédié à la ligue fantasy pour 100 $ le billet.
Il s’améliorait chaque jour.
Et maintenant, il est présentateur pour ESPN sur la ligue fantasy. Lorsque je me promène avec lui, il ne se passe pas un instant sans que les gens ne s’approchent de lui et ne le remercient.
D) Essayez plein de choses.
E) Dans quel domaine possédez-vous quelques compétences ? Généralement, lorsque vous avez des compétences dans un domaine, cela peut facilement se transformer en obsession.
J’ai demandé à Sasha Cohen, une ancienne championne du monde de patinage artistique, quel était le paramètre le plus important pour être la meilleure au monde dans tel ou tel domaine, quel qu’il soit.
« L’obsession », a-t-elle répondu, tout comme les 399 autres personnes que j’ai interrogées.
Et, une fois que vous avez trouvé votre obsession, comment pouvez-vous vous améliorer ?
Souvenez-vous de deux choses :
- quand vous vous perfectionnez sur un point, vous vous AMÉLIOREZ ;
- et la façon dont vous faites la moindre tâche est révélateur de la manière dont vous gérez toute votre vie.
PLUS, MOINS, ÉGAL
À 17 ans, je savais à peine jouer aux échecs. J’étais un geek, un enfant solitaire, je voulais être populaire et être bon dans un domaine.
Je n’étais pas un athlète et les filles n’aiment pas les maigrichons boutonneux comme moi, sans aucune confiance en eux.
Je connaissais les règles des échecs et on m’a demandé de jouer, j’étais la roue de secours de l’équipe de l’école. On m’a donné un livre contenant les règles du jeu et j’ai dû le lire dans le bus, alors que nous nous rendions à la compétition. J’ai gagné ma partie.
Je ne sais pas pourquoi, mais j’étais obsédé par le fait de me perfectionner. J’ai gagné et j’ai été apprécié par tout le monde ! Je voulais être aimé.
En trois mois environ, j’étais devenu le meilleur joueur de l’équipe. Un an plus tard, j’étais le meilleur lycéen de l’État et l’un des meilleurs joueurs d’échecs du pays dans ma catégorie. Un jeu auquel des millions de personnes ont joué.
Voici ce que j’ai fait…
J’ai trouvé mon PLUS. J’ai pris des leçons avec Sammy Reshevsky (autrefois meilleur joueur du monde) et Michael Wilder (le champion américain). J’ai pris des leçons jusqu’à trois fois par semaine.
Tout le monde n’a pas la chance de vivre près d’un mentor qui peut lui donner des cours.
Mais j’ai également lu un ou deux livres sur les échecs par semaine. Et j’ai étudié la façon de jouer de tous les grands maîtres. Par exemple, dans le livre de Bobby Fischer My 60 Memorable Games, j’ai analysé chaque partie, encore et encore.
J’avais de vrais mentors et des mentors virtuels.
J’ai trouvé des PAIRS. J’ai trouvé d’autres personnes de mon niveau qui faisaient tout pour s’améliorer. Nous étudiions les mêmes livres et essayions d’analyser différentes positions. Nous jouions les uns contre les autres, c’était une façon de voir comment je m’améliorais par rapport à des gens qui étaient tout aussi obsédés que moi.
J’ai trouvé mon MOINS. Lorsque je suis devenu le meilleur joueur d’échecs de l’équipe de l’école, j’ai commencé à enseigner aux autres.
Si vous n’êtes pas capable d’expliquer un concept à un enfant de trois ans, c’est que vous ne le maîtrisez pas parfaitement. Ce qui veut dire que vous devez revenir vers votre PLUS (réel ou virtuel) afin d’affiner votre compréhension.
Cela fait plus de 30 ans maintenant, et je suis un maître au niveau national. Je joue tous les jours. C’est quelque chose que je savourerai pour le reste de ma vie.
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J’ai dû améliorer mes compétences en matière d’investissement pour survivre.
C’était en 2001 et j’avais perdu tout ce que j’avais gagné suite à la vente d’une entreprise pour 15 millions de dollars. J’avais du mal à faire vivre ma famille, à payer mon hypothèque, et personne ne voulait m’engager.
J’ai trouvé mon PLUS : environ 200 livres sur l’investissement. J’ai été obligé d’acquérir des connaissances auprès de mentors virtuels, mais ensuite j’ai pu parler à de vrais mentors en négociant pour divers gestionnaires de fonds de couverture.
J’ai trouvé mes PAIRS : de nombreux tableaux de messages électroniques de la part d’investisseurs, chacun essayant de trouver les bonnes stratégies pour obtenir des résultats positifs et cohérents. S’agissait-il d’un placement axé sur la valeur ? Était-il dynamique ? Quel était l’arbitrage ? Etc.
J’ai trouvé mon MOINS : j’ai commencé à écrire sur l’investissement pour des gens qui comprenaient beaucoup moins que moi le concept. Le MOINS a été crucial parce qu’il m’a aidé à comprendre comment le commun des mortels investissait et ce qui était nocif, de façon à pouvoir modéliser le fonctionnement des marchés à l’aide d’un logiciel informatique.
Je suis devenu un bon investisseur, j’ai gagné beaucoup d’argent et je me suis extirpé de la fosse au moment même où j’allais être enterré vivant.
Dix idées par jour
À l’été 2002, j’étais en pleine dépression. Il ne me restait plus que quatre mois environ avant que l’on ne me prenne ma maison.
J’avais peur, mais une chose me rendait heureux.
Je couchais sur le papier dix idées par jour. D’une façon ou d’une autre, le fait d’être un peu créatif me rendait plus heureux. Ça me donnait de l’espoir. Ça me permettait de penser que j’y arriverais, que tout ce que je ferais me permettrait de grimper, de m’améliorer, de souhaiter, d’espérer, de vivre et d’aimer.
Juste dix idées par jour, et peut-être que l’une d’entre elles serait bonne ou acceptable ou que je pourrais m’accrocher à l’une d’entre elles et qu’elle me tirerait vers le haut.
Et c’est ce qui s’est passé.
Micro-compétences
Je voulais devenir un bon humoriste. C’est effrayant de monter sur scène lorsque la salle est pleine d’étrangers.
C’est comme parler en public, mais ce n’est pourtant pas le cas. Lorsque vous faites des one-man show, vous vous présentez devant une salle pleine de personnes qui n’ont aucune idée de qui vous êtes et vous devez déclencher un rire toutes les quinze secondes (plus ou moins).
C’est DUR de faire rire les gens.
Savez-vous combien de fois par jour en moyenne un enfant rit ? 300 fois !
Savez-vous combien de fois par jour en moyenne un adulte rit ? CINQ FOIS !
Donc, si je fais un spectacle de 15 minutes, je dois faire rire le public une soixantaine de fois, soit 12 fois plus que ce qui se passe habituellement en 24 heures.
Dave Chappelle possède toutes les micro-compétences pour faire des numéros comiques : c’est un bon conteur, il est sympa, il peut travailler au milieu de la foule, il maîtrise l’art de trouver une chute à une histoire, de varier les points de vue, etc.
J’ai adopté la méthode du PLUS, du MOINS, de l’ÉGAL. Je la mettais en place dix fois par jour. Et je continue.
MAIS… Le « one-man show » ne se résume pas à une seule chose. Tout comme « investir » ne se résume pas à une seule chose ; c’est la même chose pour les « échecs », le « tennis », le « piano » ou les « affaires ».
La comédie compile bon nombre de micro-compétences qui n’ont rien à voir les unes avec les autres.
Vous devez maîtriser chaque micro-compétence si vous souhaitez vous améliorer.
Voici quelques-unes des micro-compétences que vous devez maîtriser dans l’humour : le charisme, la gestion du public, le sens de l’humour, l’art de faire passer des messages, la mise en scène, vos déplacements, l’écriture, le travail sur votre voix, etc.
Voici les micro-compétences que vous devez maîtriser dans le monde des affaires : les idées, l’exécution, le leadership, l’art de la vente, la négociation, la collecte de fonds, le marketing, les relations avec la clientèle, etc.
Voici les micro-compétences que vous devez maîtriser si vous voulez être bon aux échecs : la gestion du début/fin de la partie, l’attaque, la défense, la tactique, l’habileté dans le positionnement des pièces. Et chacune d’entre elles est divisée en micro-compétences (fin de partie avec des rois et des tours, fin de partie avec des rois et deux fous, début de partie avec des rois et des pions, début de partie avec des reines et des pions, tactiques en position fermée, tactiques en position ouverte, etc.).
Décomposez votre passion en micro-compétences. Choisissez-en une chaque jour et perfectionnez-la.
La première où j’ai fait une heure de stand-up devant une salle pleine à craquer, je me suis éclaté.
Le public aussi ? La compétence clé du stand-up consiste à savoir que si vous vous éclatez, il en sera de même pour le public.
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