Cette semaine a été particulièrement agitée, pour le Bitcoin et d’autres cryptomonnaies.
Les prix ont nettement baissé, ébranlant au passage la confiance de fervents partisans.
J’ai reçu un e-mail succinct de Jill :
Mais bon sang, qu’est-il arrivé aux cryptomonnaies ?
Je comprends votre contrariété, Jill.
J’ai plusieurs connaissances qui ont tout misé sur des cryptomonnaies. Alors cette chute considérable, survenue la semaine dernière, a été une expérience pénible.
Plusieurs catalyseurs sont intervenus pour faire baisser les prix.
D’abord, Elon Musk a fait marche arrière sur sa décision de permettre aux clients de régler une Tesla en Bitcoin. Il a souligné les préoccupations suscitées par le minage de Bitcoin, devenu un processus très énergivore générant une importante empreinte carbone, pour cette crypto-monnaie.
Selon Musk, Tesla a déjà vendu les bitcoins que l’entreprise détenait.
Et en plus, les responsables du gouvernement, en Chine, ont accentué la pression sur les crypto-monnaies : il semblerait que la Chine va réprimer les établissements de services financiers liés aux cryptomonnaies. Il pourrait devenir compliqué, pour les citoyens chinois, d’échanger des crypto-monnaies, ou de les utiliser pour réaliser des transactions, en toute légalité.
Ces mauvaises nouvelles pèsent certainement sur le marché des cryptomonnaies.
Mais considérons ce mouvement sous l’angle approprié.
Tout le monde le sait, les crypto-monnaies sont volatiles, alors il n’est pas rare de voir le cours de ces jetons dégringoler de 20% ou 30%.
Si vous êtes ardemment convaincu de l’utilité des crypto-monnaies, ce recul pourrait vous offrir une excellente opportunité d’acheter sur une décote.
Mais je vous en prie, faites attention à la somme que vous investissez dans ce domaine.
Au mieux, les cryptomonnaies représentent un investissement spéculatif, en ce moment. Et même s’il existe un potentiel de gains importants, il y a également énormément de risques.
Je n’investirais dans ce domaine spéculatif qu’une petite part de l’argent dont je dispose.
Et surtout ayez conscience que ces positions pourraient continuer de baisser même après les turbulences de la semaine dernière.
On adopte une approche équilibrée
Cette semaine, nous avons consacré du temps afin d’aborder le « marché » et les différentes expériences que vivent les investisseurs en fonction de ce dans quoi ils investissent.
Voici une réaction de l’un de nos membres les plus actifs d’Investissements Personnels, cette semaine.
Bonjour, Zach, j’apprécie la plupart de vos articles, mais le dernier, sur les investissements à pondération égale, est l’un des meilleurs que j’ai lus ! Continuez comme ça.
Larry Z.
Merci pour votre gentillesse, Larry.
Et je suis toujours ravi d’avoir de vos nouvelles !
Il est réellement surprenant que les gens portent une telle attention au « marché » alors que leurs investissements ne sont généralement pas si étroitement liés à la performance d’un indice donné.
Alors que nous nous efforçons d’avancer dans ce contexte de reprise économique, je suis ravi face aux changements que nous constatons dans différents groupes d’actions : ils nous offrent d’excellentes opportunités de tirer parti de notre approche équilibrée.
Restez fidèle à Investissements Personnels, car nous allons traquer les gagnants et les perdants (et vous aider à investir davantage dans le camp des gagnants).
La hausse des taux d’intérêt va-t-elle tuer le marché immobilier ?
Alors que la menace de l’inflation apparait, nous commençons à constater une hausse des taux d’intérêt du marché.
Et naturellement, pour les acquéreurs de nouveaux logements, une hausse des taux d’intérêt augmente le remboursement de leur prêt.
David soulève une question importante…
De quelle manière une hausse des taux d’intérêt affecterait-elle le marché immobilier ? Est-il possible que nous assistions à un krach semblable à celui de 2008 ?
En effet, la faiblesse des taux d’intérêt a joué un rôle significatif, dans le scénario haussier qui a fait grimper le prix des logements. Avec des taux d’intérêt aussi bas, les logements pouvaient se vendre plus cher, tout en restant abordables, sur le plan des mensualités.
A mesure que les taux augmenteront, la pression va un peu s’accentuer, sur ce côté « abordable ».
Pour autant, le déséquilibre structurel entre l’offre et la demande va persister. C’est simple, il n’y a pas assez de maisons à vendre face au nombre de nouveaux ménages ayant l’âge d’acheter une maison.
Tant que la demande sera forte et l’offre insuffisante, nous pouvons nous attendre à ce que les prix des logements conservent leur valeur.
Il se pourrait que les prix n’augmentent plus aussi vite que nous avons pu le constater par le passé. Mais je pense que l’immobilier résidentiel est un solide secteur du marché et un bon endroit où investir.