Mon père riche parlait souvent de l’investisseur intelligent. « Un investisseur intelligent est un investisseur qui connaît parfaitement chacun des dix éléments qu’il doit maîtriser », disait-il. Ces dix éléments sont la clé de voûte pour gagner d’énormes sommes d’argent sur les marchés.
1. La maîtrise de soi
« En tant qu’investisseur, l’élément le plus important qu’on doit maîtriser est le contrôle de soi-même », déclarait mon père riche.
L’école a formé la plupart d’entre nous à devenir des employés. Seule la bonne réponse comptait, et il était de très mauvais ton de faire des erreurs. L’école ne nous a pas permis d’acquérir de quelconques connaissances financières. Une fois que vous quittez l’école, vous devez travailler dur pour changer votre façon de penser et améliorer vos connaissances financières, et cela prend beaucoup de temps.
Un investisseur intelligent sait qu’il existe pléthore de bonnes réponses pour une situation donnée, que le meilleur apprentissage passe par les erreurs et que l’éducation financière est essentielle lorsque vous voulez réussir. Il ne s’énerve pas lorsqu’il commet une erreur. Au lieu de cela, il conserve le contrôle de lui-même, apprend et s’améliore grâce à ses erreurs. Il sait quelle est sa situation financière et comprend l’impact de chaque décision financière qu’il est amené à prendre.
2. La maîtrise des ratios revenus/dépenses et des ratios actifs/passifs
C’est l’éducation financière qui vous permet de contrôler cet élément. Mon père riche m’a expliqué que les pauvres, la classe moyenne et les riches adoptaient trois modèles de flux de trésorerie différents.
Les pauvres dépensent chaque centime qu’ils gagnent et ne possèdent aucun actif. C’est simplement de l’argent qui entre et qui sort.
Plus les personnes de la classe moyenne réussissent, plus elles s’endettent. Une augmentation de salaire leur permet d’emprunter plus d’argent à la banque afin de pouvoir s’acheter des voitures, des bateaux, de partir en vacances, etc. Leur dette personnelle s’accroît parallèlement à l’augmentation de leurs revenus. C’est ce que l’on appelle la « course effrénée ».
Les riches ont des actifs qui travaillent pour eux. Ils ont pris le contrôle de leurs dépenses et se concentrent sur l’acquisition ou la constitution d’actifs. Leurs entreprises paient la plupart de leurs dépenses et ils n’ont que quelques dettes personnelles, voire aucune.
Les investisseurs intelligents consacrent leur temps et leur énergie à l’achat d’actifs qui leur permettent de se mettre de l’argent dans les poches, et non à contracter des dettes qui leur font perdre de l’argent. C’est aussi simple que cela.
3. La maîtrise de la gestion d’un investissement
Un investisseur-actionnaire qui possède suffisamment d’intérêts dans un investissement pour influencer les décisions le concernant maîtrise ce critère. L’investisseur peut être un propriétaire unique, ou il peut posséder suffisamment d’intérêts pour être impliqué dans le processus de décision.
Les compétences acquises lorsque vous créez une entreprise prospère grâce au Triangle B-I sont essentielles pour cet investisseur.
Une fois que l’investisseur intelligent possède ces compétences, il est mieux à même d’analyser le caractère efficace de la gestion d’autres investissements potentiels. Si la gestion semble être effectuée de manière compétente et qu’elle fonctionne bien, l’investisseur est plus à l’aise pour investir des fonds.
4. La maîtrise des taxes
L’investisseur intelligent s’est renseigné sur la législation fiscale, soit dans le cadre de ses études, soit car il a posé des questions et écouté de bons conseillers. Le côté droit du Quadrant du CASHFLOW offre certains avantages fiscaux que l’investisseur intelligent utilise de manière réfléchie pour réduire le montant de ses impôts et augmenter les crédits d’impôts dans la mesure du possible.
Par exemple, aux États-Unis, les personnes des côtés P (Propriétaires d’entreprises) et I (Investisseurs) du Quadrant bénéficient de nombreux avantages fiscaux, contrairement aux personnes des côtés E (Employés) et S (Travailleurs indépendants).
Une grande partie des revenus de l’investisseur intelligent se présente sous la forme de revenus passifs et de revenus issu de son portefeuille, de sorte qu’il n’a pas à payer de cotisations sociales sur cet argent.
Il peut utiliser la législation fiscale pour différer le paiement de ses impôts, parfois indéfiniment.
Il peut régler ses dépenses en dollars avant impôts et n’être imposé que sur son revenu net.
Ces avantages, et bien d’autres, donnent à l’investisseur intelligent une énorme longueur d’avance sur ceux qui investissent dans les quadrants E et S.
5. La maîtrise des achats et des ventes
L’investisseur intelligent sait comment gagner de l’argent, que ce soit sur un marché à la hausse ou à la baisse. Il fait preuve d’une grande patience lorsqu’il crée une entreprise. Je qualifie parfois cette patience de « gratification différée ». Un investisseur intelligent sait à quel moment on parle véritablement de satisfaction financière : lorsque l’investissement ou l’entreprise devient rentable et qu’il ou elle peut être vendu(e) ou introduit(e) en Bourse.
6. La maîtrise des opérations de courtage
Les investisseurs intelligents qui ont une influence sur la gestion des sociétés sur lesquelles ils sont positionnés peuvent orienter la manière dont celles-ci se développent.
Tout comme le font les investisseurs externes dans d’autres entreprises, les investisseurs intelligents suivent attentivement les performances de leurs investissements et demandent à leur courtier d’acheter ou de vendre de manière judicieuse.
Aujourd’hui, de nombreux investisseurs s’en remettent à leur courtier pour savoir quand acheter et vendre. Cela ne relève pas de l’intelligence. C’est insensé.
7. La maîtrise du concept E-T-C (Entité, Timing, Caractéristiques)
« La maîtrise du concept E-T-C est l’élément le plus important après la maîtrise de soi », disait mon père riche. Pour contrôler l’entité, le timing et les caractéristiques de vos revenus, vous devez connaître le droit des affaires, la loi en matière de sécurité et la législation fiscale.
Mon père riche comprenait parfaitement les avantages qu’il y avait à choisir la bonne entité possédant un bon bilan et à convertir autant de revenus ordinaires que possible en revenus passifs et en revenus de portefeuille. Cette stratégie, combinée à la capacité de lire les états financiers, a permis à mon père riche de bâtir plus rapidement son empire financier.
8. La maîtrise des conditions générales
L’investisseur intelligent est maître des conditions générales contenues dans les accords qu’il conclut lorsqu’il investit. Par exemple, lorsque j’ai reporté l’argent de la vente de plusieurs de mes petites maisons dans un petit immeuble d’habitation, j’ai utilisé « l’échange 1031 » (loi américaine), qui m’a permis de réinvestir le gain. Je n’ai pas eu à payer d’impôts sur la vente car je contrôlais les conditions générales de l’accord.
9. La maîtrise de l’accès aux informations
En tant qu’investisseur-actionnaire, l’investisseur intelligent a également le contrôle sur l’accès aux informations. C’est à ce niveau que l’investisseur doit comprendre les exigences légales auxquelles sont soumis les initiés et qui sont imposées par la SEC des États-Unis (d’autres pays ont des organismes de surveillance similaires).
10. Maîtriser le fait de redonner
L’investisseur intelligent reconnaît la responsabilité sociale qui accompagne la richesse et redonne ainsi à la société. Cela peut se faire via des dons de bienfaisance et via la philanthropie. Une partie de cette responsabilité passe par le capitalisme, la création d’emplois et le développement de l’économie.
Êtes-vous prêt à devenir un investisseur intelligent ? Cela commence par l’éducation financière et un bon coaching. Commencez dès aujourd’hui.