Cher investisseur, ici J-Rod. Bienvenue dans notre rendez-vous, au cours duquel je vous présente une nouvelle opportunité pour doper vos investissements.
(N.B. Les recommandations de J-Rod ne font pas office de conseils financiers personnalisés et ne feront pas l’objet d’un suivi personnalisé. Toute décision relative à une éventuelle opération d’achat ou de vente relève de la responsabilité exclusive du lecteur.)
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Les indices boursiers sont dans le dur depuis plusieurs mois et c’est un euphémisme.
Nous sommes désormais en mai, mois qui marque généralement le début des six pires mois de l’année pour les investisseurs.
Vous connaissez sûrement l’adage boursier « vendez en mai et allez-vous-en ».
Normalement, les préceptes boursiers comme ça me hérissent le poil. Mais aujourd’hui, je souhaite vous expliquer pourquoi – exceptionnellement – il serait judicieux de vendre en mai, cette année, et pourquoi les élections de mi-mandat me conduisent à cette conclusion…
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En été, les Bourses se traînent
J’ai regardé les résultats de la stratégie consistant à « vendre en mai et à s’en aller » sur le S&P 500 depuis 1950. Les résultats sont confondants, et je pèse mes mots…
Premièrement, regardons les performances du marché dans son ensemble, mois par mois. Comme vous pouvez le voir, à l’exception du mois de juillet, les performances boursières sont déplorables de mai à octobre.
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Si l’on observe des résultats par saison, la sous-performance de cette période est saisissante.
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Sur les vingt dernières années, les performances sont un peu meilleures durant cette période, mais elles restent médiocres.
Pour être honnête, depuis 2002, la période estivale a surperformé la période hivernale à huit reprises, soit dans 40% des cas. Mais globalement, les affaires vont très mal durant l’été.
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Année électorale = des sous-performances cuisantes
Au cours des années électorales, particulièrement celles de scrutins de mi-mandat, les choses sont encore plus compliquées.
Comme vous pouvez l’imaginer, de nombreux investisseurs s’inquiètent de l’impact qu’auront les élections sur l’environnement politique et, par conséquent, sur leurs portefeuilles.
Il n’est donc pas surprenant de voir que les performances boursières estivales sont encore moins bonnes durant les années où ont lieu des élections de mi-mandat.
Le graphique ci-dessous montre la différence entre les performances par saison entre les années avec élections de mi-mandat et les années sans élections de mi- mandat.
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C’est fou, n’est-ce pas ?
Regardons maintenant les performances boursières mensuelles lors des années avec élections de mi-mandat.
Les performances sont catastrophiques durant la période estivale et les mois de mai, juin, août et septembre sont considérablement moins bons durant les années avec des élections de mi-mandat.
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Le mois d’octobre fait figure d’exception puisque les performances boursières durant les années avec élections de mi-mandat sont nettement meilleures que celles des années sans scrutin.
Si l’on regarde les performances boursières composites, on constate qu’elles sont largement plus faibles durant l’été que durant l’hiver.
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On voit également que les Bourses sous-performent nettement durant les années avec des élections de mi-mandat.
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Comment la jouer fine, cette année ?
Si vous n’avez pas l’estomac bien accroché pour encaisser les poussées de volatilité, mieux vaut récupérer une partie de votre capital dès maintenant et restez à l’écart des marchés jusqu’en novembre.
Les Bourses rebondiront certainement à un moment ou à un autre, en juin ou en juillet. Mais je pense que les gains réalisés jusqu’alors auront été effacés en septembre.
Si vous êtes un optimiste, que vous tablez sur une hausse des marchés à long terme et que les violents mouvements de marché vous laissent de marbre, il serait alors intéressant d’acheter sur creux, pendant l’été.
Quelle que soit votre décision, vous savez désormais à quoi vous attendre en Bourse en cette année difficile et comment la jouer fine.
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La durée de placement recommandée sur le marché actions est de 10 ans et plus ! Approche très long terme