Pourquoi donner est indispensable pour cesser de vous appauvrir
C’est officiellement la période des fêtes de fin d’année. Entre les obligations familiales, les réceptions et les achats de cadeaux, on consacre beaucoup de temps, d’énergie et d’argent à essayer de taper dans le mille pour les fêtes. Mais cette année, en raison de la pandémie, le stress se ressent d’autant plus, et de nombreuses personnes sont malades ou ont le moral à zéro.
Même en temps normal, on constate que pour de nombreuses personnes, la période des fêtes est davantage synonyme de stress que de joie. Je suis convaincu que cette année, le stress sera encore plus grand pour les gens, qui auront à choisir entre voir leurs proches et risquer de s’exposer et d’exposer d’autres personnes au coronavirus.
Rien de bien surprenant à ce que l’on trouve cette période de l’année si stressante. Selon MarketWatch, les ménages devraient dépenser en moyenne 1 387 $ pendant les fêtes. Bien que cela ait baissé de 7% par rapport à 2019, compte tenu de la situation économique actuelle, cela reste une grosse somme pour la plupart des ménages. Peut-être même, de l’argent qu’ils n’ont même pas. (Retrouvez tous les articles de Robert Kiyosaki en cliquant ici.)
Scrooge : un état d’esprit de personne pauvre
Scrooge n’est rien de plus qu’un état d’esprit de personne pauvre. Mon père pauvre disait toujours : « Je te donnerai de l’argent quand j’en aurai. » Mon père riche, lui, disait : « La raison pour laquelle ton père est pauvre, c’est qu’il ne donne pas. »
Dans l’état d’esprit de Scrooge, l’argent a plus de valeur que les personnes. La réalité est que le Scrooge de l’histoire Un chant de Noël était peut-être riche, d’un point de vue strictement financier, mais il avait un état d’esprit pauvre. C’était précisément le propos de la célèbre histoire de Charles Dickens.
Mon père pauvre avait le même état d’esprit que Scrooge, persuadé qu’il fallait avoir de l’argent pour pouvoir donner aux gens. Il ne voulait pas être un Scrooge (nom qui se traduit par « grippe-sou » en français), et si vous l’aviez appelé ainsi, je suis sûr qu’il aurait été très malheureux. Mais il n’en reste pas moins qu’il l’était…
On récolte ce que l’on sème
J’ai appris cette leçon de mon père riche, qui croyait en la loi de la réciprocité. En termes scientifiques, on peut dire que pour chaque action existe une réaction égale et opposée. Avec une approche religieuse, Jésus a dit : « Donnez et il vous sera donné. »
Un jour, mon père riche m’a dit : « Si tu veux un sourire, le meilleur moyen d’en obtenir un, c’est d’en donner un. » Il m’a également dit : « Si tu veux un poing dans le visage, le meilleur moyen d’en obtenir un, c’est d’en donner un. »
Ce que mon père riche voulait me faire comprendre, c’est que l’on récolte ce que l’on sème. Dans la culture asiatique, nous disons cela d’un point de vue karmique : « Donne ce que tu veux. »
Beaucoup de gens disent : « Je n’ai pas d’argent à donner, mais je donne de mon temps. » Le problème avec cette façon de penser est que vous recevez ce que vous donnez. Si vous donnez du temps, vous obtiendrez du temps en retour. Mais si vous voulez de l’argent, vous devez donner de l’argent.
C’est pourquoi, si vous voulez être riche, vous devez prendre l’habitude de donner de l’argent régulièrement. C’est aussi la raison pour laquelle, dans mon jeu de société, CASHFLOW, destiné à apprendre aux gens à devenir riche, tant en termes d’argent que d’état d’esprit, j’ai accordé une place très importante à l’action « Donner 10% à une œuvre de bienfaisance ».
Mais il faut se rendre à l’évidence : pour être véritablement généreux, vous devez donner de votre temps, de votre talent et de votre argent. La plupart des gens n’ont pas de problème avec les deux premiers, mais si vous voulez vous débarrasser de votre état d’esprit de personne pauvre, il est important de faire les trois.
L’importance de se payer en premier
Kim et moi évoquons souvent l’idée de se payer en premier. La plupart des gens examinent leur budget chaque mois et se concentrent sur ce qu’ils doivent payer aux autres. Lorsqu’ils ont fini de payer leurs factures, il ne leur reste que très peu pour les dépenses discrétionnaires… Sans parler de la charité. Là aussi, il s’agit d’un état d’esprit de personne pauvre.
Même lorsque nous étions pauvres, nous nous assurions que la première dépense de notre budget était de nous payer d’abord. Notre comptable, Betty, a cru faire une crise cardiaque. Mais nous avons été fermes sur ce point. Notre dépense la plus importante était de nous payer nous-mêmes.
Cela ne veut pas dire que nous avons utilisé cet argent pour faire n’importe quoi. La raison pour laquelle il était important de nous payer en premier, c’était pour être sûr d’avoir de l’argent, à la fois pour investir et donner aux autres. Encore une fois, vous recevez ce que vous donnez. Nous savions que si nous donnions la priorité aux investissements et aux dons, nous obtiendrions plus d’argent en retour.
Et nous n’avons pas non plus fait pression sur nos créanciers. Nous avons simplement négocié avec eux des délais de paiement plus longs ou des allongements d’échéances, afin de nous assurer de nous payer en premier chaque mois.
Kim et moi vous souhaitons de joyeuses fêtes !