Cher investisseur, ici Jonathan « J-Rod » Rodriguez. Bienvenue dans notre rendez-vous, au cours duquel je vous présente une nouvelle opportunité pour doper vos investissements.
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(N.B. Les recommandations de J-Rod ne font pas office de conseils financiers personnalisés et ne feront pas l’objet d’un suivi personnalisé. Toute décision relative à une éventuelle opération d’achat ou de vente relève de la responsabilité exclusive du lecteur.)
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Comme vous le savez probablement, un nouveau variant du COVID-19 a été découvert : le variant Omicron. C’est le cinquième variant identifié et nommé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) après les variants Alpha, Bêta, Gamma et Delta.
Une fois de plus, les médias traditionnels ont oeuvré à coup de titres sensationnels et d’articles peu informatifs. Dans certains cas, ils ont même tenté de vous pousser à dénouer vos investissements.
Soyons clairs : le COVID est quelque chose de très sérieux.
Mais ce que je m’apprête à vous dire, Fox, CNN et le Wall Street Journal ne vous en parleront que BIEN après – si tant est qu’ils en parlent un jour.
Les investissements prétendument risqués que sont les actions et les crypto-monnaies ont bien résisté après la découverte des variants successifs.
Dans cet article, je vais vous expliquer pourquoi l’Ether est le véritable actif refuge contre le coronavirus. Avant de nous pencher sur les graphiques, permettez-moi de vous expliquer comment j’ai réalisé cette analyse.
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Comment les différents actifs réagissent aux nouveaux variants de COVID-19 ?
Pour faire court, je me suis référé aux dates auxquelles l’OMS a identifié formellement chaque nouveau variant préoccupant.
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Source : Site de l’OMS
J’ai ensuite analysé les mouvements de prix de plusieurs classes d’actifs de premier plan dans 30 à 60 jours qui ont suivi la découverte de chaque nouveau variant.
Regardons ça de plus près…
L’OMS désigne nomme les variants préoccupants comme le National Weather Service [NDLR : service météorologique aux États-Unis] nomme les tempêtes. Toutes les tempêtes ont un nom, mais seules les grosses dépressions tropicales font l’objet d’un suivi.
L’OMS a défini trois types de variants : les variants préoccupants, les variants à suivre et les variants sous surveillance.
- Les variants préoccupants (« VOC ») sont comme des ouragans.
- Les variants à suivre (« VOI ») équivalent aux dépressions tropicales, décomptées mais sans nom.
- Les variants sous surveillance (« VUM ») sont des orages susceptibles d’évoluer en dépressions tropicales, voire en ouragans.
En vue de cette analyse, je me suis concentré sur les dates de désignation des variants préoccupants (Alpha, Bêta, Gamma, Delta et Omicron).
Les variants Alpha et Bêta ont été désignés le même jour. Nous avons donc trois autres dates de désignation (avant Omicron).
Concernant les classes d’actifs, j’ai observé le comportement du S&P 500, de l’or, des bons du Trésor américain, du Bitcoin et de l’Ether.
Je préfère vous prévenir : les chiffres qui suivent pourraient vous choquer.
En tant que trader, j’ai l’habitude de voir certaines actions évoluer à la hausse lorsque le moral des investisseurs flanche. Cela tient au fait que la plupart des investisseurs achètent lorsque les cours sont élevés et vendent lorsqu’ils sont bas, souvent dans un mouvement de panique comme celui qu’a provoqué la pandémie de COVID.
Mais comme Warren Buffett, j’ai appris à acheter lorsque le sang coule dans les rues et à vendre lorsque le danger n’est plus.
Je n’ai donc pas été surpris de constater que les actions avaient évolué à la hausse dans les 60 jours suivant la désignation de chaque nouveau variant. En revanche, j’ai été choqué de voir à quel point l’Ether avait surperformé tout le reste.
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En moyenne, l’Ether – dont la performance est ici mesurée par le fonds indiciel coté Grayscale Ethereum Trust (ETHE), en vert ci-dessus – a gagné 50% au cours des 60 jours suivant la désignation d’un nouveau variant préoccupant par l’OMS.
Rendement détaillé des principaux actifs dans les 60 jours suivant la désignation d’un variant de COVID-19
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ETHE a certes connu de fortes variations de cours, mais il n’a jamais clôturé sous le niveau des 0%. Quand on parle d’actif refuge !
Le pétrole (en orange sur les graphiques ci-dessus) a fait bien mieux que ce à quoi je m’attendais, affichant une hausse de 24% après chaque nouvelle désignation de variant. C’est surprenant dans la mesure où les analystes de Wall Street avaient déclaré que les variants du COVID tueraient la demande pour le pétrole.
Le Bitcoin (en jaune), dont la performance est mesurée par le fonds indiciel coté Grayscale Bitcoin Trust (GBTC), a progressé de 16% en moyenne. Il a toutefois enregistré des corrections pouvant aller jusqu’à 10% après les dates de désignation de chaque nouveau variant préoccupant. Il ne s’agit pas d’un actif refuge digne de ce nom.
Et quand bien même les actions (en rouge) n’ont gagné que 7,8% en moyenne, le S&P 500 a fortement progressé et la plus forte baisse enregistrée par les actions n’a été que de 1%.
Comment s’en sont tirés les actifs refuge traditionnels, comme l’or et les bons du Trésor ?
Pas terrible !
L’or (en parme) a reculé de 1% en moyenne, avec une baisse maximale de 3%.
Les bons du Trésor à long terme (en bleu) n’ont pas cessé de reculer. Ils ont perdu 7% en l’espace de deux mois suite aux désignations successives de variants préoccupants et ont clôturé la période à peine en dessous du niveau de perte maximale (8%).
Par souci de transparence, je dois indiquer que j’ai utilisé des ETF Bitcoin et Ether pour comparer les performances du BTC et de l’ETH à celles des actions – car les crypto-monnaies s’échangent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, alors que les actions s’échangent uniquement du lundi au vendredi de 9h30 à 16h00 (heure locale).
Le marché des crypto-monnaies a subi des corrections lors des deux semaines ayant suivi les désignations de chaque nouveau variant préoccupant.
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Mais l’Ether a toutefois largement surperformé, avec une progression moyenne de 44% et une correction maximale de 5% seulement.
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L’Ether surperforme tous les actifs refuge
Lorsque l’OMS désigne de nouveaux variants préoccupants, les actifs refuge traditionnels sous-performent et les classes d’actifs prétendument plus risquées s’envolent.
De nombreux professionnels de l’investissement raillent l’Ether. Or, force est de constater qu’il s’agit de l’actif qui signe les meilleures performances lorsqu’un nouveau variant du COVID-19 est identifié.
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Depuis la désignation d’un variant Omicron, l’Ether a gagné près de 10%.
Si vous êtes un lecteur de la première heure, vous savez que j’adore l’Ether et que j’en parle depuis des mois.
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En fait, j’en parle depuis la flambée du cours du jeton, survenue en octobre dernier. Je voyais alors l’Ether atteindre 5 900 $, et celui-ci pourrait même dépasser largement ce niveau.
J’avais reçu une volée de bois vert lorsque j’avais fait cette prédiction.
Désormais, la résistance ô combien tenace de 3 950 $ est devenu un niveau support solide pour l’Ether, comme nous avons pu le constater lors de la dernière correction.
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Par conséquent, non seulement l’Ether est un actif refuge formidable contre le COVID, mais en plus, avec la multiplication des ETF sur crypto-monnaies et l’engouement pour ces actifs, l’Ether pourrait voir son cours augmenter de 30% par rapport à son cours actuel.
Mieux vaut se positionner rapidement dessus, avant que le cours s’envole.