Mon père riche a dit : « La vie n’est pas juste. Personne n’a jamais dit qu’elle le serait. Mais la vie, c’est ce que vous en faites. »
Quand il s’agit de gagner de l’argent, certaines actions cruciales peuvent déterminer si vous allez être gagnant ou perdant. Dans votre stratégie, une erreur peut créer un obstacle inutile qui retarde votre victoire tant attendue.
Dans cet article, je vous indique huit astuces qui vous permettront de maintenir le cap et de faire de vous un gagnant.
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Ne soyez pas comme Chicken Little
« Le ciel va nous tomber sur la tête ! »
Beaucoup d’entre nous connaissent l’histoire de Chicken Little, ce petit poulet du film d’animation de Disney, qui court dans la basse-cour en criant à tue-tête que le ciel va leur tomber dessus parce qu’il a reçu un gland sur la tête.
Dans cette histoire, le ciel ne tombe pas, bien entendu, mais pour Chicken Little, les faits importent peu. Au lieu de chercher et de découvrir ce qu’il se passe, il panique et communique sa peur aux autres.
Nous connaissons tous des personnes qui s’apparentent à Chicken Little. Et, pour être honnête, nous avons tous un Chicken Little en nous qui surgit face aux peurs et aux doutes.
Si l’on ne fait pas attention, notre Chicken Little intérieur finit par nous transformer en êtres cyniques qui voient toujours le danger et qui n’agissent jamais. Si vous avez un quelconque espoir de devenir riche, vous devez apprendre à surmonter ce cynisme, dans votre vie.
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Ne rejetez pas la faute sur les autres
En ces temps difficiles, les gens ont envie de rendre les riches responsables de leurs problèmes. Comme la vie n’est pas juste, les gens cherchent toujours ceux qui bénéficient d’un avantage injuste et veulent rétablir l’égalité des chances.
Nous le constatons aux États-Unis, avec les propositions d’augmentation d’impôt sur les revenus passifs et autres avantages dont bénéficient les entreprises et les investisseurs.
Le problème, lorsque l’on rejette la faute sur les autres, c’est que cela crée un clivage entre deux classes de la population. Cela crée des tensions et aggrave la situation. Mais cela n’apporte aucune solution.
Et cela va dans les deux sens. Les pauvres en veulent aux riches. Les riches en veulent aux pauvres. Rejeter la faute sur les autres est une stratégie perdante.
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Comprenez ce que cela signifie, de vraiment réussir
Est-ce que certaines personnes, parmi les riches, font partie intégrante du problème ? Oui.
Est-ce que certaines personnes, parmi les pauvres, font partie intégrante du problème ? Oui.
Le problème, ce ne sont pas les classes sociales, et il est important de ne pas imputer le problème à une classe sociale spécifique sous prétexte que l’on veut à tout prix trouver un responsable. Non, les classes sociales ne sont pas le problème.
Le problème, ce sont les gens.
La vérité, c’est que riche ou pauvre, ce n’est pas la somme que vous avez sur votre compte en banque qui fait que vous avez réussi. Et personnellement, j’ai été riche et pauvre.
Ce qui vous fait que vous avez réussi, c’est le fait de construire quelque chose qui a de la valeur pour les autres.
La plupart du temps, on le fait en investissant et en faisant des affaires, et l’argent suit. Mais ce n’est pas l’argent qui fait la réussite : l’argent est simplement un signe de réussite. Ce sont plutôt le projet et le produit final des entrepreneurs, ou des investisseurs, qui font une réussite, car ils apportent de la valeur au monde.
Les gens qui réussissent règlent des problèmes. Ils créent des emplois. Ils financent de nouvelles idées et initiatives. Ils prennent des risques pour qu’eux-mêmes et les autres en bénéficient. Parfois cela les enrichit. Parfois cela les appauvrit. Mais ils continuent tout de même à avancer sans punir ceux qui ont réussi ou non.
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Arrêtez de dire « et si ? »
Avec notre argent, on joue souvent au jeu du « et si ? ».
On se pose des questions du type : « Et si l’économie s’effondre après que j’ai investi cette somme ? » Ou : « Et si je perds le contrôle et que je n’arrive pas à rembourser cet argent ? » Ou bien encore : « Et si les choses ne se passent pas comme prévu ? »
Sans compter les amis et la famille qui s’ingèrent dans notre vie pour nous dire que nos investissements et nos entreprises sont trop risqués, ne fonctionneront jamais ou que ce n’est pas une bonne idée.
Ces paroles véhiculant le doute deviennent si fortes qu’elles nous empêchent d’agir. Alors on joue plutôt la carte de la sécurité.
Ces « et si » ne sont que du bruit. Et ce bruit nous détourne d’excellentes opportunités qui se présentent.
Dans les années 1950, par exemple, les gens se demandaient : « Et s’il y a une guerre nucléaire ? »
Alors ils ont dépensé des petites fortunes en abris antiatomiques et en rations de survie. Il n’y a jamais eu de guerre nucléaire et tout cet argent a été gaspillé. S’ils l’avaient investi, ils seraient financièrement indépendants, aujourd’hui.
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Trouvez de bons conseillers (et gardez-les près de vous)
Il y a de nombreuses années, notre ami Richard nous a rendu visite à Phoenix.
Il a été impressionné par ce que Kim et moi avions accompli en investissant dans l’immobilier. À cette époque, les prix de l’immobilier étaient bas et nous avons passé deux jours à lui faire visiter la ville, en lui montrant ce que nous considérions comme d’excellents investissements immobiliers offrant un revenu.
Richard a trouvé un investissement qui lui plaisait : une maison de trois pièces à 42 000 $. Certains biens semblables se vendaient 65 000 $. Il a découvert une bonne affaire et contacté un agent. Il est rentré à Boston, prêt à conclure. Deux semaines plus tard, l’agent a appelé pour nous informer que Richard s’était retiré de cette opération.
J’ai appelé Richard pour savoir ce qui s’était passé.
« Mon voisin m’a dit que c’était une mauvaise affaire », m’a-t-il répondu.
« C’est un investisseur, ton voisin ? » lui ai-je demandé.
« Non. »
Alors je lui ai demandé pourquoi il écoutait un voisin qui n’était pas investisseur. Il s’est mis sur la défensive et m’a simplement répondu qu’il voulait continuer à regarder.
Pour être franc, le voisin de Richard était un mauvais conseiller.
Souvent, lorsque nous luttons avec la peur et le doute, notre moi cynique demande conseil à des gens qui vont confirmer nos peurs avec un « et si ? ».
Un bon conseiller connaît bien l’univers de l’argent et vous aide à voir la vraie réalité.
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Concentrez-vous sur la vue d’ensemble
Mon père riche disait : « Les cyniques critiquent et les gagnants analysent. »
Lorsque je parle d’investissements immobiliers à des gens, ils me disent souvent que l’immobilier ne les intéresse pas car ils n’ont pas envie de devoir réparer des toilettes. Ce sont les paroles d’un critiqueur et d’un cynique. Ce sont les paroles de quelqu’un qui n’a pas une vue d’ensemble.
Ceux qui sont incapables d’avoir une vue d’ensemble trouvent la source de leurs problèmes dans d’autres facteurs. Ils sont toujours désavantagés car ils ne prennent jamais le temps de créer leur propre avantage. Ils sont trop occupés à attendre qu’il leur tombe tout cuit entre les mains.
Ceux qui réussissent comprennent que les avantages injustes existent et ils font tout ce qu’ils peuvent pour créer le leur via l’éducation financière, dont ils peuvent se servir pour créer une entreprise, et investir avec succès pour créer des solutions. Les gens qui réussissent comprennent que la vie est telle qu’on la crée.
Quand quelqu’un dit qu’il ne veut pas réparer les toilettes, il dit que de petits problèmes de ce type ont plus d’importance que son indépendance financière, laquelle représente la vue d’ensemble.
Je lui parle de se sortir de la galère et il me parle de toilettes. C’est cette manière de raisonner qui maintient la plupart des gens dans la pauvreté.
Les riches trouvent un moyen de transformer leurs « je ne veux pas » en clés de la réussite. D’ailleurs, eux non plus n’ont pas envie de réparer des toilettes. Mais au lieu d’en faire une raison pour ne pas investir dans l’immobilier, ils trouvent un bon prestataire qui veut bien le faire.
Les riches trouvent des moyens, les cyniques se trouvent des excuses.
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Agissez !
Rappelez-vous ceci : c’est en restant inactif que l’on reste pauvre.
Il y a peu de temps, l’un de mes amis m’a expliqué les raisons pour lesquelles les prix du pétrole grimpaient. Il était inquiet et n’a rien fait de ces informations que je découvrais, pour ma part. Plus tard, je suis rentré à la maison, j’ai fait mes propres recherches, j’ai vérifié ce qu’il m’avait dit et, au lieu de m’inquiéter, je me suis réjoui.
Armé de ces informations, j’ai immédiatement commencé à chercher – et j’ai trouvé – une compagnie pétrolière décotée qui était sur le point de découvrir de nouveaux puits de pétrole. J’ai acheté 15 000 actions à 0,65 $. Quelques mois plus tard, le titre valait 3 $.
Mon ami n’a rien fait d’autre que s’inquiéter.
Moi, j’ai agi après avoir obtenu de bonnes informations. L’un de nous est riche, l’autre non.
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Investissez dans votre éducation financière
Tous les exemples que j’ai cités dans cet article exigeaient des connaissances financières pointues.
La connaissance, c’est le pouvoir et la nouvelle monnaie. Ce sont vos connaissances qui vous enrichissent, au bout du compte. Et ce sont les connaissances qui chassent la peur et le doute.
Pour surmonter votre cynisme, vous devez modifier votre façon de penser. La meilleure manière de le faire consiste à investir dans une éducation financière qui vous aidera à identifier autrement comment fonctionne l’argent.
Et après, il faudra vous lancer. Alors qu’allez-vous faire, aujourd’hui, pour renforcer votre éducation financière ?