Les aides financières en faveur de l’Ukraine (qui confine au racket et au blanchiment d’argent) se poursuivent…
Le mercredi 23 août, Joe Biden a annoncé une nouvelle aide de 3 Mds$ en faveur de l’Ukraine. L’aide en question prévoit des armes qui permettront à l’Ukraine de se défendre à « long terme ». Que signifie « long terme » ? Combien de temps le gouvernement regardera-t-il l’Ukraine se faire massacrer, et ce dans le seul but d’affaiblir la Russie ?
C’est un scénario que nous connaissons bien, désormais. L’Ukraine dit : « Donnez-nous plus d’argent et nous contre-attaquerons. » Puis, ils détournent l’argent, attendent une semaine ou deux et réitèrent leur demande. Joe Biden leur donne nos impôts. Laver, rincer et répéter.
Mais le racket visant à aider l’Ukraine, qui détourne cet argent dans la foulée, appauvrit l’Europe. Les Allemands achètent du bois de chauffage. Les Polonais font la queue pendant des jours pour pouvoir acheter du charbon. Ils veulent simplement pouvoir se chauffer en hiver, mais l’élite mondialiste s’en fiche. Les gens sont de simples pions que les mondialistes utilisent comme bon leur semble pour atteindre leurs objectifs.
Le même jour, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré : « Nous vivons la fin de l’abondance. » Eh bien, ce sera vrai si les élites parviennent à tuer les industries du pétrole et du gaz tout en obligeant les gens à utiliser des énergies « vertes » coûteuses et inefficaces.
Regardons ça de plus près…
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Des loups déguisés en agneaux
Les défenseurs des énergies vertes parlent de développement durable et de sauver la planète, ce qui est très louable. Après tout, qui refuserait un environnement propre et qui ne voudrait pas sauver la planète ? C’est là des objectifs que tout le monde devrait applaudir des deux mains.
Malheureusement, la réalité est assez différente. Le mouvement est contrôlé par des élites mondiales privées et publiques, dont les intérêts convergent avec ceux du Forum économique mondial.
L’objectif environnemental fait partie intégrante des initiatives alarmistes contre le changement climatique consistant à utiliser des déclarations trompeuses comme un cheval de Troie pour détruire les secteurs du pétrole et du gaz naturel, interdire les moteurs à combustion interne et forcer tous les pays à utiliser des éoliennes et des panneaux photovoltaïques, des sources dont la production d’énergie est pourtant intermittente et non extensible.
Ils essaient également de prendre le contrôle de la finance mondiale et des banques centrales (via le Glasgow Financial Alliance for Net Zero) pour empêcher l’octroi de nouveaux prêts aux entreprises pétrolières et gazières et obliger les établissements de crédit à accorder des prêts servant à subventionner les véhicules électriques et les fabricants de batteries électriques.
Peu importe que le CO2 ne soit pas nocif (les plantes s’en nourrissent et les humains en rejettent toute la journée) mais que les batteries électriques le soient. Peu importe qu’il n’y ait pas d’urgence climatique. Le fait est qu’il n’y a pas de crise climatique existentielle comme le prétendent les Cassandre.
Il y a bien eu une petite alerte entre 1995 et 2005 (ce qui est parfaitement normal) mais rien ne prouve que le CO2 soit la principale cause du changement climatique ou que l’activité humaine soit un facteur majeur. (Dans cette vidéo, je parle des émissions de CO2 des États-Unis et de la Chine et de l’absurdité de l’Accord de Paris sur le climat, que Joe Biden a signé de nouveau, alors que Trump avait choisi de retirer les États-Unis.)
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Le vrai changement climatique
Les changements climatiques surviennent tout le temps et remontent à une époque bien plus lointaine que l’invention de l’automobile.
L’optimum climatique médiéval, entre 950 et 1250 av. J.-C., avait été le théâtre de températures exceptionnellement élevées dans la région nord-atlantique. C’est la période à laquelle les Vikings se sont aventurés jusqu’au Canada et à laquelle on pouvait voir de nombreuses fermes au Groenland, dans des zones désormais recouvertes de glace.
Le petit âge glaciaire, qui a atteint une phase très intense entre 1650 et 1725, avait vu se former deux canaux gelés en Hollande. C’est d’ailleurs pour cette raison, entre autres, que les Néerlandais excellent dans la discipline du patinage de vitesse. À Londres, les gens pouvaient traverser la Tamise recouverte de glace et des carnavals d’hiver avaient lieu sur le fleuve gelé.
Ces deux épisodes ont eu lieu bien des siècles avant l’invention de l’automobile. Vous avez compris le sens de mon propos.
Mais les élites veulent vous mener par le bout du nez et vous obliger à utiliser des technologies coûteuses qu’elles contrôlent elles-mêmes. Peu importe que vos conditions de vie se dégradent fortement. C’est la raison pour laquelle les Allemands constituent des stocks de bois de chauffage et que les Polonais font la queue pendant des jours pour pouvoir acheter du charbon, au XXIe siècle. On se croirait plutôt au XVIIIe siècle.
Il nous faut comprendre le rôle des sanctions dans cette situation.
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Tels sont pris qui croyaient prendre…
Dès que les États-Unis et l’Union européenne ont infligé les premières sanctions économiques et financières à la Russie, au début de la guerre en Ukraine, j’ai écrit et dit que les sanctions en question ne parviendraient pas à dissuader la Russie.
Je suis même allé plus loin et j’ai déclaré que les sanctions pénaliseraient davantage les États-Unis que la Russie et que les sanctions permettraient même au gouvernement russe d’affaiblir les oligarques (les ennemis de Poutine) et contribueraient à augmenter le prix de l’énergie (la principale source de monnaie forte de la Russie).
Toutes ces prévisions se sont révélées justes. Je ne pavane pas. Je veux simplement vous montrer à quel point nos élites et nos dirigeants politiques sont à côté de la plaque. Ils sont tout simplement incapables de réfléchir avec un coup d’avance.
Au lieu d’affaiblir la Russie, les sanctions lui rapportent 21 Mds$ par mois, par le biais des exportations d’énergie. C’est beaucoup plus que ce que lui rapportaient les exportations d’énergie avant la guerre et le rouble est désormais plus fort qu’avant la guerre. De fait, le président de la banque centrale de Russie a récemment abaissé les taux directeurs car le rouble était trop fort. Bien sûr, tous les « experts » avaient déclaré que les sanctions entraîneraient un effondrement du rouble.
Pendant ce temps, les États-Unis sont en récession, l’inflation est à son plus haut niveau depuis 40 ans, les taux d’intérêt augmentent et les prix des produits alimentaires ont été multipliés par deux depuis le début de l’année. La situation est encore pire en Europe, puisque le Vieux Continent pourrait être confronté à des pénuries d’énergie et à des pénuries de denrées alimentaires dans les prochains mois.
Peut-on imaginer pire scénario ? Eh bien oui.
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Une nouvelle OPEP pour le gaz naturel ?
En faisant du dollar une arme, en gelant les actifs de la Russie et en expulsant la Russie des systèmes de paiement internationaux, les États-Unis ont obligé la Russie à chercher d’autres devises de paiement, d’autres canaux de paiement et – peut-être – une nouvelle monnaie de réserve mondiale, qui inclurait de nouvelles monnaies numériques adossées à un panier de matières premières comprenant l’or.
Ces projets font déjà l’objet de discussions lors des réunions des BRICS+ et de l’Organisation de coopération de Shanghai, deux organisations qui s’articulent autour de la Russie et de la Chine. Une nouvelle initiative a été lancée pour former un cartel du gaz naturel, avec la participation de la Russie et de l’Iran, et éventuellement d’autres pays.
Cette nouvelle organisation pourrait fonctionner comme l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), sauf que l’actif stratégique serait le gaz naturel et non pas le pétrole. Le Qatar et l’Azerbaïdjan pourraient rejoindre le projet. La Russie, l’Iran et le Qatar contrôlent à eux seuls près de 60% des réserves mondiales de gaz naturel.
Si ce cartel venait à voir le jour, il serait en mesure de signer des accords d’exclusivité avec des acheteurs privilégiés comme la Chine, ce qui plongerait l’Europe dans le froid – littéralement et métaphoriquement.
Il nous faut admettre que, dès le début, les sanctions ont été une erreur. Mais les russophobes étaient tellement aveuglés par leur mépris envers Poutine qu’ils ont foncé tête baissée, malgré tout.
Désormais, les conséquences inattendues se font sentir et elles sont encore pires que ce pouvaient imaginer les critiques.
Les élites mondialistes et les dirigeants politiques occidentaux poursuivent leurs fantasmes d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques, tandis que des pays comme la Russie et l’Iran sont en train de mettre la main sur les seules sources d’énergie qui compteront véritablement dans l’avenir proche : le pétrole et le gaz.
Lorsque l’idéologie entre en collision avec la réalité, c’est toujours la réalité qui finit par l’emporter. Et cela n’augure rien de bon pour l’Occident.
2 commentaires
Encore un article plein de bon sens et qui nous informe de la véritable situation que nous traversons et que nous allons encore traverser . Jim fait vraiment une analyse pertinente et nous pousse à réfléchir aux conséquences de nos actes . Excellent article , comme d’habitude .
Il faut être con ou volontairement aveugle pour ne pas voir la réalité de la grand crise climatique que nous voyons déja depuis des années. Sans parler de la destruction de milliers d’espèces et des écosystèmes même marin. Pourtant les mers elles sont immenses . Les paradis fiscaux avec zéro ressources ils vont valoir une monnaie de singe bientôt.